jeudi 28 février 2013
Best of Traductions
Les Traditions garantissent
l’égalité de tous les membres et l’indépendance de tous les groupes. Elles nous
montrent comment nous pouvons organiser au mieux nos relations entre nous et
avec le monde extérieur. Elles nous indiquent comment, sous forme d’une grande
entité nous pouvons le mieux fonctionner harmonieusement.
Pour le bien-être de tout le Mouvement,
les Traditions demandent à chaque groupe de renoncer à tout désir, à toute
ambition, et à toute action arbitraire qui pourrait semer une discorde sérieuse
parmi nous et nous faire perdre la confiance du monde en général.
Les douze Traditions symbolisent la
générosité de notre vie en commun et forme la plus grande force que nous
connaissions pour en préserver l’UNITE.
Anonyme
I really joined AA when I became part of the WE of the
program.
J’ai
seulement rejoint AA le jour où j’ai fait partie du NOUS du programme
mercredi 27 février 2013
Best of Traductions
LE PROGRAMME ET LES TRADITIONS
Viif voor Twaalf : avril 1985
L’UNITE
Dans la trame des Traditions AA se
trouve « l’aveu » que notre Mouvement a ses défauts : nous
admettons que, en tant qu’association, nous possédons des défauts
caractéristiques et que ceux-ci nous menacent constamment.
Les Traditions constituent un guide
pour mieux travailler et vivre ; elles sont un antidote à nos nombreuses
blessures. Les Traditions sont à la survie et à l’unité du groupe ce que les
Etapes sont à la sobriété et à la tranquillité d’esprit de chaque membre.
Mais les douze Traditions mettent
aussi le doigt sur le nombre de nos défauts personnels. Tacitement, elles
demandent à chacun de nous de renoncer à l’orgueil et au ressentiment. Elles
demandent de ne jamais utiliser le nom de AA pour rechercher le pouvoir
personnel, les égards ou l’argent.
mardi 26 février 2013
Best of Traductions
Le 9 janvier 1991, à près de trois
mois de son nonantième (quatre-vingt-dixième) anniversaire Dan mourut dans sa
chambre à coucher, qui offrait un large panorama sur les montagnes surplombant
le ranch.
« Mon père croyait, comme Bill
l’a souvent souligné, que ‘‘La foi, c’est
plus que notre don le plus précieux ; notre plus grande responsabilité,
est de la partager avec les autres’’. (Réflexions de Bill page 13) Dans ses dernières années, il
essaya d’en faire son credo, et il y réussit au-delà de toute espérance. »
Non signé
I wasted years thinking about the wasted years
J’ai
perdu des années à penser à mes années perdues.
lundi 25 février 2013
Best of Traductions
En novembre 1990, Dan célébra son
vingtième anniversaire d’abstinence lors d’une réunion du groupe des « Big
Piney Drys » qu’il avait fondé. Dix-sept autre membres étaient présents,
dont Carl, qui à cette occasion offrit à son père une médaille de vingtième
anniversaire. « Il savait alors », dit Carl, « qu’il avait un
cancer en phase terminale. Mais ce jour-là il se sentait bien et il était
toujours plein d’entrain. Je lui ai dit : « Merci, papa, non
seulement parce que tu es mon père, mais aussi mon meilleur ami. » Il m’a
répondu : ‘‘Ne regrette pas ma disparition, fils. J’étais pratiquement
fini quand je suis arrivé chez AA. Ces
vingt dernières années ont été un bonus que je ne méritais pas. Et maintenant,
allons-nous balader’’ »
dimanche 24 février 2013
Best of Traductions
Quelques temps plus tard Carl passa
ses vacances à Big Piney et aida Dan à ouvrir un groupe. « La première
réunion fut merveilleuse. Il y avait un modérateur AA et un Alanon et il y
avait une trentaine de personnes. Mais aux réunions hebdomadaires suivantes qui
se tenaient dans une salle de la bibliothèque communale, le scénario fut tout
différent. J’étais retourné au Kansas, de sorte que je ne pouvais rien faire.
Dan avait préparé une cafetière, ouvert la porte et lisait le Big Book en
attendant la venue de quelqu’un d’autre. Mais personne ne vint, ni ce soir-là
ni bien d’autres soirs encore. Pourtant Dan n’abandonna jamais. Chaque samedi,
comme un métronome, il préparait le café et lisait le Big Book. Au bout d’une
heure, il vidait la cafetière, éteignait les lampes et sortait avec le Big Book
sous le bras. Ce manège dura plus d’un an, jusqu’à ce que Ray S. vint emménager
dans la région, apprit l’existence d’un groupe à Big Piney et finit par y
atterrir. Immédiatement après un troisième alcoolique, puis un autre, et encore
un autre … »
samedi 23 février 2013
Best of Traductions
A la visite suivante Dan demanda à
son fils d’assister à une réunion fermée, mais Carl lui expliqua qu’il ne
pouvait pas assister à une réunion fermée, puisqu’il ne se considérait pas
comme un alcoolique. Il ne pouvait qu’assister à des réunions ouvertes. Quelques
soirées plus tard, Carl et son fils se retrouvèrent par erreur dans une réunion
fermée. Dan y entendit un homme qui était pratiquement son reflet dans un
miroir et qui racontait son histoire de buveur et son rétablissement en AA
depuis dix ans.
« Le message était passé »,
se rappelle Carl. « Papa admit calmement qu’il était alcoolique. Une fois
rentré chez lui, il reprit le Big Book et le dernier numéro de Grapevine – la revue
des AA à laquelle je l’avais abonné. Il les lisait le soir, au lieu de prendre
son whisky habituel. Il se mit à me téléphoner tant et plus, finissant par me
demander d’être son parrain, et ajoutant immédiatement : ’’Ce n’est pas
parce que tu es un bon gars, mais parce que je suis un mauvais alcoolique’’ ».
vendredi 22 février 2013
Best of Traductions
En janvier 1968, Carl découvrit AA.
Il habitait alors Coffeyville, dans le Kansas. En automne de la même année, Dan
vint lui rendre visite et son fils l’invita à aller à une réunion où il
pourrait rencontrer les gens qui l’avaient aidé. Carl raconte :
« Le seul commentaire de papa
fut : « Ces AA c’est quelque chose. Ça pourrait même être utile à des gens qui n’ont
pas de problème d’alcool ». Ensuite, il retourna à Big Piney avec une idée
bien arrêtée : contrôler sa boisson. Il essaya de rationner sa
consommation. Mais, à cette époque, il n’y avait pas de réunions dans la région
et la lecture quotidienne de passages du Big Book n’était pas suffisante pour
contrecarrer les assauts des whiskeys et des bières supplémentaires. Si bien
que l’expérience échoua, et papa s’enfonça une année de plus. »
jeudi 21 février 2013
Best of Traductions
« Papa, Dan B., était un vieux
cowboy qui possédait un ranch florissant à Big Peney dans le Wyoming. Pendant
des années il avait fait partie du conseil d’administration de la banque
locale. C’était aussi un buveur cyclique. Jamais disposé à admettre une
faiblesse, il croyait qu’avec de la volonté et de la détermination, on pouvait
tout faire par soi-même.
Mais en 1950 survint la guerre de
Corée. Mon frère Malcolm en fut l’une des premières victimes. Il avait figuré
sur la liste des personnes disparues avant que sa mort ne fût confirmée et son
corps rapatrié. L’impact sur notre famille fut énorme. Ma propre consommation
grimpa en flèche, et papa passa du stade de buveur cyclique à celui de buveur
quotidien. »
mercredi 20 février 2013
Best of Traductions
Aujourd’hui Grand-mère a
quatre-vingt-cinq ans et neuf ans d’abstinence elle apprécie beaucoup ses
nombreux amis et passe en famille des moments plus enrichissants elle est
retournée au collège en classe de littérature où elle obtient chaque fois des
mentions « très bien ». Elle a le rire facile et elle est heureuse.
Quand je la regarde je suis effrayée à l’idée de penser que nous aurions pu
l’abandonner à son sort, pensant que de toute façon sa vie tirait à sa fin. Je
remercie Dieu pour les moments supplémentaires que nous avons passés avec
Grand-mère grâce à son abstinence. Je suis spécialement reconnaissante envers
AA qui nous a épaulés durant le difficile premier mois de sa cure. J’allais en
réunion prête à renoncer et chaque fois ils m’ont donné la force de passer un
jour de plus. »
Carl B. est un administrateur de
classe B (càd : alcoolique) de Rock Springs, dans le Wyoming. Il se
souvient des moments qu’il a vécus avec son père, qui à l’époque avait presque
septante ans et dont il eut « le privilège d’être le parrain en
abstinence », alors que lui-même avait à peine trois ans d’abstinence.
mardi 19 février 2013
Best of Traductions
Le premier mois a été très pénible. Je
ne me souviens pas d’avoir vu Grand-mère passer un jour sans boire un verre. Et
maintenant, je la voyais clouée au lit, confuse et très fâchée. J’ai pensé
qu’elle allait en mourir et que, si elle survivait elle ne nous pardonnerait
jamais. Il nous semblait que, tout compte fait, elle se serait mieux portée si
nous l’avions laissée seule et je me demandais si elle n’était peut-être pas
trop âgée pour arrêter de boire et si nous n’étions pas en train de commettre
une grosse erreur.
Puis elle s’est mise à aller mieux
sa conduite a changé radicalement sa colère s’estompa et elle était
reconnaissante d’être abstinente. Après avoir suivi le programme du centre de
désintoxication, elle est allée aux réunions AA, a rencontré beaucoup de
personnes aimables qui, tout en continuant à se rétablir de l’alcoolisme,
avaient pris les mêmes engagements et sa vie a complètement changé.
lundi 18 février 2013
Best of Traductions
La déléguée Christine H. de Dearbord
Heights, dans le Michigan, écrit à propos de sa grand-mère adorée :
« Dans les années quatre-vingts,
il n’était pas rare d’entrer chez elle et de la trouver étendue sur le divan.
Son armoire était bien approvisionnée en scotch, et elle empestait presque
toujours l’alcool. Veuve depuis 1960, elle avait septante-six ans en
1989 ; elle buvait tous les jours, beaucoup, et le soir elle sombrait dans
un profond sommeil. Ses mégots brûlaient meubles et tapis. Il lui était chaque
jour plus difficile de continuer à vivre seule.
Finalement après d’interminables
discussions et d’échanges de points de vue divergents, les membres de notre
famille surmontèrent leurs doutes et décidèrent d’intervenir avec l’aide d’un
conseiller professionnel d’un centre de désintoxication. N’épargnant aucun
détail, nous confrontâmes Grand-mère à sa boisson, tout en lui précisant que nous
l’aimions et que nous tenions à la voir en vie le plus longtemps possible elle
s’excusa, minimisa nos remarques et résista tout un temps. Puis, subitement
fatiguée, elle lâcha un peu de lest et accepta de se faire hospitaliser pour
une cure de désintoxication. Avant qu’elle n’ait eu le temps de changer d’avis,
nous l’avions conduite au centre
dimanche 17 février 2013
Best of Traductions
Box 459 : mai 1998
IL N’EST JAMAIS TROP TARD
POUR COMMENCER L’ABSTINENCE
POUR COMMENCER L’ABSTINENCE
Les
résultats de l’enquête triennale de 1996 traitant de la composition de AA
montre qu’environ 9 % des membres sont âgés de soixante et un à septante ans,
et que 3 % d’entre eux dépassent les septante ans. La plupart d’entre nous sont
familiarisés avec les anciens, qui dans notre Fraternité vivent une sobriété
épanouie depuis des années, mais peut-être moins évidents sont ceux qui ne se
sont attaqués à leur alcoolisme qu’assez tard et qui depuis, ont pleinement
vécu, souvent avec joie, leur vie en AA.
Nous allons vous raconter deux
histoires : celles de deux alcooliques d’un certain âge qui ont consenti à
recevoir de l’aide, à connaître le rétablissement et la reconstruction de leur
vie.
samedi 16 février 2013
Best of Traductions
10. Faites
part de votre vécu actuel : votre programme de rétablissement, votre
spiritualité. Mettez
l’accent sur le programme d’action de AA. Insistez sur le fait qu’il ne s’agit
pas de la triste fin d’une aventure (la boisson en l’occurrence), mais au
contraire le début d’un mode de vie passionnant et gratifiant, basé sur des
principes spirituels.
11. Laissez
une liste de réunions, des brochures AA et votre numéro de téléphone. Complétez votre travail de douzième
Etape par une visite ou un coup de fil suivant votre première intervention. Proposez-lui
de revenir pour répondre à d’autres questions et pour l’accompagner à une
réunion si possible. Mentionnez la possibilité d’assister à des réunions
Al-Anon pour les membres de la famille et pour les proches.
12. Comprenez
bien que le succès de votre entreprise implique que VOUS soyez toujours
abstinent.
L’expérience pratique indique que rien n’immunise mieux contre la boisson que
la pratique intensive de douzièmes Etapes avec d’autres alcooliques.
Non signé
Recovering without doing the steps is like driving with the hand-brake
on.
Se
rétablir sans faire les Etapes revient à conduire avec le frein à main
vendredi 15 février 2013
Best of Traductions
7. Partagez
votre conception de la maladie alcoolique. Faites savoir à la personne qu’il s’agit d’une
maladie progressive qui peut conduire à la folie ou à une mort prématurée.
Décrivez l’état physique mental et spirituel qui accompagne l’alcoolisme.
8. Exprimez
exactement ce qui vous est arrivé personnellement. Votre interlocuteur voudra
probablement savoir depuis combien de temps vous êtes membre des AA, comment
vous êtes devenu abstinent, et comment vous l’êtes resté.
9. Partagez
votre expérience de AA. Expliquez
comment AA a fonctionné pour vous et vous a aidé à recouvrer votre raison tout
en restant abstinent, comment AA vous a amené à accepter l’idée d’une Puissance
supérieure à vous-même. Utilisez un langage de tous les jours, évitez de
susciter des préjugés contre des termes et des conceptions théologiques.
jeudi 14 février 2013
Best of Traductions
4. Lorsqu’il
s’agit d’une visite à domicile, séparez dans la mesure du possible le demandeur
des membres de sa famille (pour eux, suggérez leur Al-Anon). Vous pourriez être déstabilisés par
trop d’interventions intempestives au sujet du « mauvais garçon ».
Apprenez de membres AA plus expérimentés comment vous en tirer avec la famille
ou les proches qui sont présents et quand il est plus sage de se retirer que de
rester.
5. Suggérez
une cure de désintoxication – ou de rétablissement – si vous pensez que c’est
nécessaire. Si une telle solution s’imposait, arrangez-vous avec la famille ou
les proches, de préférence en accord avec le demandeur. S’il y a de la violence
dans l’air, quittez les lieux. Si nécessaire, donnez le coup de fil adéquat.
6. Faites
part de votre expérience (de votre parcours de pratiquant). Ne lui faites pas la morale, ne lui
donnez pas un cours et gardez-vous d’utiliser le terme d’
« alcoolique » à son égard. Se reconnaître alcoolique est une décision
personnelle, de même que se débarrasser de l’alcool qu’il garde sous la main.
Détaillez vos propres symptômes, vos habitudes de buveur et les autres
expériences vécues durant votre période pratiquante.
mercredi 13 février 2013
Best of Traductions
Voici quelles sont ces lignes de
force :
1. Rappelez
immédiatement votre correspondant.
Rappelez le plus vite possible pour écouter, pour partager votre expérience et
pour vous donner rendez-vous quelque part – mais pas dans un bar ! Si on
vous appelle d’un bar, passez-y uniquement pour prendre la personne qui vous a
appelé et pour la conduire de préférence à une réunion.
2. Faites
votre douzième Etape à deux, de même sexe dans la mesure du possible. Des douzièmes peuvent être
épouvantables et il est donc plus sécurisant d’être à deux. De plus, deux têtes
valent mieux qu’une. Soyez ponctuels et soignez votre présentation.
3. Transmettez
votre message quand le demandeur est (plus ou moins) à jeun. Répondre à l’appel d’alcooliques
en état d’ébriété donne rarement des résultats à cause des trous de mémoire.
Attendez de préférence la fin de sa virée ou profitez d’un moment de lucidité,
même s’il est encore très nerveux.
mardi 12 février 2013
Best of Traductions
La commission de Littérature de la
Conférence 1998 a examiné une brochure « Comment faire » qui traitait de
la douzième Etape et qui est utilisée dans la vingt-cinquième région (au
Kansas). Bien que les membres de la commission aient estimé que cette
entreprise était valable pour un usage local, ils ont plutôt mis l’accent sur
l’importance de recourir au chapitre « Notre méthode » du Gros Livre,
ainsi que sur l’importance du parrainage, de l’expérience des anciens et des
groupes à thème.
(Il existe aux
USA des groupes (qui, le plus souvent, ne fonctionnent que durant une période
déterminée), qui sont spécialisés sur des thèmes spécifiques du programme (NDT).
Un de ces groupes à thème a été
ouvert au printemps dernier par le comité des réponses de l’intergroupe
d’Elmira (New York). A sa deuxième réunion, ce groupe « douzième
Etape » a mis au point son système de fonctionnement en se basant sur la
brochure « Suggestions pour le fonctionnement des groupes à thèmes »
édité par le Bureau des Services Généraux. De l’expérience de ce groupe à
thèmes sont ressorties quelques lignes de force. Puisqu’elles se sont montrées
si utiles, la commission les a partagées avec le B.S.G., dans l’espoir qu’elles
seront d’une grande utilité pour d’autres également.
lundi 11 février 2013
Best of Traductions
Box 459 : novembre 1998
COMMENT FAIRE UNE DOUZIEME ETAPE
A L’ANCIENNE ?
A L’ANCIENNE ?
Note
du Groupe des Traductions. Le texte qui suit devrait être considéré comme un
témoignage de la manière de pratiquer une douzième Etape aux Etats-Unis. Il
devrait donc être remis dans son contexte culturel spécifique, ce qui implique
que, sur certains points, leur manière de procéder peut différer de la nôtre (notamment
au niveau des groupes à thèmes). Nous considérons cependant que ce texte a un
intérêt certain, parce qu’il nous montre comment se pratique une douzième Etape
dans le pays où AA a vu le jour et comment son développement a pris une telle
extension qu’il leur faut préciser qu’il s’agit d’une douzième Etape « à
l’ancienne », alors qu’elle est chez nous toujours aussi répandue.
A l’heure où de nombreux centres de traitement
ferment leurs portes, de plus en plus de membres AA sont à la recherche de
guidance pour faire une douzième Etape comme on les faisait jadis.
dimanche 10 février 2013
Best of Traductions
Le représentant pour la chaîne « SHARE »
David O. a, une fois de plus,
demandé aux membres de contribuer d’urgence aux thèmes pour les mois qui
viennent : « la Fraternité atteindra-t-elle l’an 2100 ? »
et « la gratitude ». il demande aussi que les flashes TV ne dépassent
pas les 15 minutes. David a aussi rappelé aux groupes de payer leurs
cotisations à temps et il demande que les anciens utilisent leur temps d’antenne
de manière à laisser s’exprimer les nouveaux qui en ressentent le besoin.
D’autres questions pour la
conférence 2036 ?
If I let my mind wander, I may not come back.
Si
je laisse mon esprit vagabonder, il risque de ne pas revenir.
samedi 9 février 2013
Best of Traductions
Le représentant des annonces et de
la publicité
Brian C. a indiqué qu’elle était
arrivée à dégager une large majorité pour lui permettre de diffuser des
messages subliminaux dans tous les distributeurs, ainsi que des messages d’avertissement
au-dessus du bouton « achat » dans tous les bars de poivrots. Brian a
également manifesté son exaspération parce qu’elle a dû une nouvelle fois
changer le logo AAA depuis que la firme Vostok avait commencé à utiliser l’ancien
sur ses emballages de pilules de vodka.
Le représentant du Bien-être
Shirley T. n’a constaté aucune
avancée avec les autorités du Bien-être. Ils maintiennent leur position, à
savoir qu’ils ne sont pas disposés à collaborer, à moins que l’Association ne
leur communique le nom et l’adresse de tous leurs membres. Lors d’un aparté,
Shirley a appris que certains membres de l’Autorité éprouvaient du ressentiment
et de la jalousie face au succès de ce qu’ils considéraient comme démodé :
le programme en douze Etapes, succès supérieur à leur très couteux système Detiox
par email et leur programme de transplantation du foie.
vendredi 8 février 2013
Best of Traductions
Le représentant de la liberté sous
contrôle
Johnus M. a visité trois zones de
liberté sous contrôle durant ces trois derniers mois.
Pour deux d’entre elles, il lui a
été difficile d’accéder au code d’autorisation. Après avoir fait des
recherches, il en a déduit que cette difficulté était due au fait que son
grand-père n’avait pas rempli correctement sa déclaration d’impôt de l’année
1997.
Il a dès lors la nette impression
que ceux qui collaborent avec lui étaient intoxiqués au gaz de cacao et qu’ils
n’avaient probablement jamais pris une tablette d’alcool de leur vie. Johnus
aimerait avoir une équipe plus étoffée pour le seconder.
jeudi 7 février 2013
Best of Traductions
Share : avril 1997
L’AVENIR DE NOTRE FRATERNITE
SHARE commente avec humour une
réunion au sommet dans le futur
Compte-rendu
de la réunion de l’intergroupe intergalactique vector 5
Date stellaire :
le 21 avril 2035 à 20h30
Zork lit le préambule
Phaebus T. lit les
Traditions
Le rapport du Président
Wayne P. exprime sa déception :
un seul membre a répondu à sa note concernant les amendements suggérés pour les
Douze Concepts du service galaxie.
Trente-deux nouveaux groupes se sont
créés le mois dernier, et vingt-huit autres ont mis la clé sous le paillasson. Les
nouveaux groupes sont tous été fournis en puces électroniques de littérature, mais
il a été précisé que bien que ces données soient utiles, elles ne compensent
pas le manque de membres abstinents prêts à partager leur expérience. Tous les
membres ayant plus de trente jours d’abstinence sont instamment priés d’assister
à plus de réunions, afin de faire passer la force de leur expérience et de leur
espoir.
mercredi 6 février 2013
Best of Traductions
L’alcoolique comprendra aussi que AA
n’offre pas de recette miracle, mais qu’il lui appartient de prendre la route
de l’abstinence. C’est à lui qu’il revient de chercher cette voie, SA voie.
Ainsi AA sera pour lui une aide
véritable et durable. De cette façon, AA sera pour lui source de force, une
source capable de le faire renoncer au premier verre et de bâtir une nouvelle
vie.
La résistance des alcooliques mettra
toujours notre patience à l’épreuve.
Anonyme
Alcoholism is the pursuit of happiness in the absence
of reality
Recovery is the pursuit of happiness in the presence
of reality.
L’alcoolisme est la poursuite du
Bonheur dans une réalité absente.
Le
rétablissement est la poursuite du bonheur dans une réalité présente.
mardi 5 février 2013
Best of Traductions
« N’enlève pas à l’alcoolique
sa souffrance qui, attisée par la boisson, peut briser son aversion envers
toute forme d’aide. » Si le fait de boire lui cause plus de problèmes que
le fait de ne pas boire, alors il
commencera à réfléchir. Aussi longtemps qu’il peut noyer ses problèmes dans
l’alcool et que d’autres les résolvent à sa place, il n’a aucune raison
d’entreprendre quelque chose contre son penchant.
La seule condition pour devenir
membre des AA et ainsi obtenir de l’aide est le désir d’arrêter de boire.
L’alcoolique vient aux AA parce qu’il veut s’en sortir. Voir les choses en face
est une des étapes les plus significatives de notre thérapie. En quelque sorte,
l’alcoolique se prend lui-même par la main et accomplit ainsi une action responsable.
Personne ne peut le faire à sa place. C’est lui qui choisit son but. Il a
lui-même renoncé à la résistance et il souhaite agir. Nous devons être
attentifs à ce signe, car dès cet instant nous pouvons l’aider.
lundi 4 février 2013
Best of Traductions
Nous devons d’abord faire provision
de patience et nous préparer à l’action en nous connaissant bien.
Souvenons-nous également combien nous aussi étions opposés à tout secours.
Admettre ce constat est déjà un apprentissage salutaire.
Ensuite donnons à l’alcoolique le
temps nécessaire d’adopter une attitude positive vis-à-vis de la boisson.
Personne ne peut briser la résistance de l’alcoolique, mais cette inertie a
conduit à la rechute bien des personnes qui cherchaient à en sauver d’autres.
Ne devrait-on pas se donner la peine
de chercher s’il a le désir d’arrêter de boire ? Combien de fois ne
réveille-t-on pas la résistance de l’alcoolique par des paroles inadéquates ?
dimanche 3 février 2013
Best of Traductions
AA Informationen : mars 1991
MON
PETIT ABECEDAIRE AA : RESISTANCE
La résistance de l’alcoolique
constitue le calvaire de celui qui veut donner de l’aide. Nombre d’entre nous
en font l’expérience au cours de la douzième Etape. L’alcoolique ne veut pas
d’assistance, il ne l’accepte pas. N’est-il pas terrifiant de voir un être
humain en péril refuser de se laisser aider ?
Lorsqu’un alcoolique refuse une main
tendue, c’est parce qu’il ne la perçoit pas comme telle. Parfois en insistant
trop, nous le gênons bien plus que nous ne l’aidons. Difficile de secourir une
personne qui ne se sent pas en danger. L’alcoolique résistera si nous lui
présentons notre intention, que d’ailleurs il n’entrevoit même pas. Il se
butera si nous voulons quelque chose qu’il ne veut pas. Il se hérissera si nous
voulons le forcer à faire ce que nous considérons comme bon pour son salut. Il y
a donc conflit, signe évident que nous faisons fausse route dans notre manière
d’aider. S’il en est ainsi, il vaut mieux revenir aux Etapes qui précèdent la
Douzième.
samedi 2 février 2013
Best of Traductions
Un grand sourire lui fendit la
figure. J’étais tellement fier de lui.
« D’accord, mon ami, tu l’auras
voulu. Mais je tiens à te rappeler une chose : à moins que tu n’aies envie
d’un coup de pied au derrière, ne m’appelle pas au beau milieu de la nuit,
après avoir pris le premier verre. »
Ce fut le début d’une grande amitié.
P.S. :
Depuis lors, j’ai présenté AA entièrement sans emballage cadeau. Et plus comme
sur un plateau. Et ça marche !
Anonyme
There is a spiritual part of AA like there is a wet
part of a sea.
La
partie spirituelle de AA est comparable à la partie humide de la mer.
vendredi 1 février 2013
Best of Traductions
J’ai entendu un ancien dire qu’il
lui avait fallu un an avant d’être arrivé à croire, mais il avait dû essayer,
insister, travailler l’idée. Je ne voudrais pas être critique, l’ami, mais tu
ne m’as même pas dit d’essayer. Tu m’as simplement dit d’y aller à l’aise, de
ne pas m’en faire à propos des Etapes, de Dieu ou de n’importe quoi. Tu m’as
dit que c’était facile, mais tu me l’as fait croire trop facile. Je te suis
reconnaissant pour tout ce que tu as fait mais, si je dois faire moi-même une
douzième Etape, je dirai à l’ami : « C’est peut-être facile, mais
fais-le. Secoue-toi, ceci est un programme d’action ».
Je lui répondis Remue toi aussi Joe.
Tu as une Douzième Etape à faire, là, maintenant, tout de suite, et c’est pour
moi. Changeons de place : à partir d’aujourd’hui, ce sera toi mon parrain.
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