Des membres des AA et de nombreux médecins qui les traitent ont fait état de situations où des victimes de dépression se sont fait dire par les AA de jeter leurs comprimés à la poubelle, il y a eu alors aggravation de la dépression avec tous les problèmes inhérents, allant parfois jusqu’au suicide. Nous avons entendu des schizophrènes, des maniaco-dépressifs, des épileptiques et d’autres, tous sous contrôle médical, à qui des membres des AA bien intentionnés ont conseillé de ne pas prendre les médicaments prescrits. Malheureusement, ce conseil de profane peut faire régresser le patient dans toute l’acuité de sa condition première. Au surplus, la victime développe un sentiment de culpabilité parce qu’elle en vient à croire que « les AA sont contre les médicaments ». On comprend clairement qu’il est tout aussi nocif de permettre à un alcoolique de développer une dépendance à une drogue, quelle qu’elle soit, que de le priver de traitements susceptibles de le soulager de ses maux ou de stabiliser d’autres dysfonctionnements physiques ou psychologiques.
lundi 6 juillet 2015
dimanche 5 juillet 2015
Littérature - "Vivre... sans alcool !"
Toutefois, certains alcooliques ont besoin de médicaments … Tout en reconnaissant cette dangereuse tendance à une nouvelle assuétude, il nous faut en même temps admettre que certains alcooliques ne sont pas à l’abri d’autres maladies. Quelques-uns d’entre nous avons dû surmonter des dépressions pouvant mener au suicide : la schizophrénie qui nécessite parfois l’hospitalisation, la maniacodépression et toutes autres maladies mentales et physiques. Parmi nous, il se trouve des épileptiques, des cardiaques, des cancéreux, des hypertendus, des victimes d’allergies, ainsi qu’un grand nombre d’autres personnes affectées par des conditions physiques sérieuses. Parce qu’un grand nombre d’alcooliques ont éprouvé des difficultés avec les médicaments, certains membres sont d’avis que personne chez les AA ne devrait en prendre. Cette position a sans doute contribué à prévenir nombre de rechutes mais elle s’est avérée désastreuse dans d’autres cas.
samedi 4 juillet 2015
Littérature - "Vivre... sans alcool"
5. En cas de doute, consulter un médecin expérimenté dans le traitement de l’alcoolisme. 6. Ne rien cacher de son alcoolisme à son médecin ou dentiste. L’information demeurera confidentielle et s’avèrera des plus précieuses pour le professionnel 7. Prévenir immédiatement son médecin si un médicament prescrit provoque des effets secondaires. 8. Envisager de consulter ailleurs si son médecin refuse ou omet de tenir compte de la vulnérabilité particulière des alcooliques aux sédatifs, tranquillisants ou stimulants. 9. Remettre à son médecin un exemplaire de cette brochure (Le membre des AA face aux médicaments et à la drogue)
vendredi 3 juillet 2015
Littérature - Vivre... sans alcool
Il a été prouvé qu’on peut minimiser le problème en tenant soigneusement compte des suggestions suivantes : 1. Ne pas oublier que l’alcoolique en voie de rétablissement aura le réflexe de rechercher une solution chimique à ses problèmes émotionnels et d’excéder la dose normale ou prescrite. Recherchez des moyens qui ne relèvent pas de la chimie pour surmonter les maux et les difficultés de la vie quotidienne. 2. Se rappeler qu’une participation active qu programme de rétablissement des Aa constitue la meilleure sauvegarde contre le piège des médicaments. 3. Ne jamais jouer au médecin. 4. Se montrer d’une honnêteté totale face à soi et à son médecin au sujet de l’usage des médicaments.
jeudi 2 juillet 2015
Littérature - Vivre... sans alcool !
APPENDICE L’avis d’un groupe de médecins membres des AA Étant donné le caractère essentiellement médical du sujet, nous avons demandé à un groupe de médecins membres des AA de collaborer à la rédaction de cette brochure. L’expérience de certains membres des AA démontre qu’un recours inconsidéré aux médicaments peut s’avérer une entrave à l’abstinence et à son maintien. Bien sûr, certains membres des AA doivent prendre des médicaments sur ordonnance dans le cas de maladies sérieuses.
mercredi 1 juillet 2015
Littérature - Vivre... sans alcool !
Certains ont une ou deux rechutes avant de prendre pied fermement dans la sobriété. Si c’est le cas, ne désespérez pas. Parmi les membres qui ont ainsi failli, nombreux sont ceux qui ont finalement atteint une sobriété sereine. Gardez en mémoire que l’alcoolisme est une condition humaine extrêmement grave, que les rechutes sont possible aussi bien dans cette maladie que dans les autres : le rétablissement peut suivre. Si malgré certains échecs, vous aspirez toujours à vous rétablir et à rechercher de nouveaux moyens de réussir, nous demeurons convaincus, par notre expérience, que vous avez choisi, en compagnie de centaines de milliers d’alcooliques, la voie d’une destinée heureuse et fructueuse : nous espérons vous accueillir parmi nous. Mais quelle que soit votre route, avec ou sans nous, nos vœux les plus ardents vous accompagnent.
mardi 30 juin 2015
Littérature - Vivre... sans alcool !
La plupart d’entre nous avons frôlé la mort de près. Nous avons enduré des souffrances inouïes. Mais nous avons aussi connu ce genre d’espoir qui vous met le cœur en fête. Ce livre, nous l’espérons, vous aura plus stimulé que déçu. Si vous êtes un buveur maladif, vous en savez déjà assez long sur la souffrance et la solitude. Nous aimerions vous souhaiter la paix et la joie que nous avons trouvées en faisant face à la réalité de la vie, l’esprit clair et le cœur courageux. Il ne fait aucun doute que nous sommes à peine lancés dans l’aventure de la sobriété. De jour en jour, nous découvrons des idées nouvelles et profitables. En restant abstinents, vous découvrirez de vous-mêmes des formules inédites, du moins l’espérons-nous. De même, nous souhaitons que vous en ferez profiter les autres en les partageant. (Il faut vous rappeler que le fait de partager peut en lui-même vous être profitable). Plus l’expérience sera mise en commun, plus de buveurs pourront être secourus.