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lundi 31 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Être prêts à servir les autres

… il n’est pas étonnant que notre association en ait conclu qu’elle n’avait qu’une seule mission primordiale : celle de transmettre le message des A.A. à ceux qui ne savent pas qu’on peut s’en sortir.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 229

La lumière de la liberté illumine les membres des A.A. de tous ses feux, lorsque chacun incite un frère ou une sœur à croître. Les Etapes du rétablissement ne constituent que des petits pas, mais chacune devient un barreau de l’échelle qui me fait sortir du puits du désespoir et accéder à un nouvel espoir. L’honnêteté est l’outil qui me permet de briser mes chaînes. Un parrain attentif m’aide à entendre le message qui me guide vers la liberté.
Je demande à Dieu de me donner le courage de vivre de manière à ce que le mouvement témoigne de sa grâce. Cette mission me libère et me permet de partager avec les autres, dans un esprit de service, les bienfaits du rétablissement.

dimanche 30 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Notre objectif fondamental

L’influence des A.A. s’intensifie dans la mesure où notre mouvement se concentre sur son objectif fondamental.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 136

Je ressens de la gratitude quand je songe aux débuts de notre mouvement et à nos bons et sages précurseurs, qui proclamaient que nous ne devions pas nous laisser distraite de notre but fondamental : transmettre le message à l’alcoolique qui souffre encore.
Je désire assurer de mon plus grand respect toutes les personnes qui oeuvrent dans le domaine de l’alcoolisme, en n’oubliant jamais que les A.A. n’endossent aucune autre cause que la leur. Je dois me rappeler que le mouvement A.A. ne détient pas le monopole de la vérité. C’est en toute humilité que je remercie Dieu d’avoir rendu possible son existence.

samedi 29 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Maintenir le cap

Chaque groupe devrait s’en tenir à son but pour éviter de courir à sa perte. La sobriété devrait constituer son unique objectif. A tous autres égards, il jouissait d’une liberté totale de choix et d’action. Tout groupe avait le pouvoir de se tromper.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 223

Le membre A.A. doit maintenir le cap pour éviter de courir à sa perte. La sobriété est mon seul but. Pour ce qui est du reste, je suis parfaitement libre de penser et d’agir à ma guise. Chaque membre a le droit de se tromper ou d’avoir raison.

vendredi 28 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Des droits égaux

La plupart des groupes A.A., à un moment donné, s’enivrent de règlements… Après un certain temps, la peur et l’intolérance se calment … Nous ne souhaitons refuser à personne sa chance de se rétablir de l’alcoolisme. Nous souhaitons être aussi ouverts que nous le pouvons, jamais fermés.
La tradition des A.A. : son développement p. 12-13-14

Chez les A.A., on m’a laissé entièrement libre et on m’a accepté tel que j’étais. Mon admission ne dépendant pas de ma personnalité, de ma richesse ou de mon éducation, et j’en suis reconnaissant. Je me demande souvent si je suis aussi tolérant face aux autres ou si je leur refuse le droit d’être différents. Aujourd’hui j’essaie de remplacer ma peur et mon intolérance par la foi, la patience, l’amour et l’accueil, que ce soit dans mon groupe des A.A., à la maison ou au travail. J’essaie d’avoir une attitude positive partout où je suis.
Je n’ai ni le droit, ni la responsabilité, de juger les autres. Selon l’attitude que j’aurai, les nouveaux membres des A.A., les membres de ma famille, mes amis m’apparaîtront comme des menaces ou des occasions d’apprendre. Quand je repense à certains de mes jugements passés, je vois clairement comment ma fausse vertu a pu me nuire au niveau spirituel.

jeudi 27 mai 2010

Réflexions quotidiennes

« Pas nécessaire de larmoyer… »

Jour après jour, nous essayons de nous approcher un peu de la perfection de Dieu. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de larmoyer …
Point de vue de Bill p. 15

Quand je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas un seul … « ne pas » dans les Douze Etapes des A.A., j’ai été troublé parce que cette découverte m’ouvrait une immense porte. C’est à ce moment-là seulement que j’ai pris conscience de ce qu’est le mouvement des A.A. pour moi.

Ce n’est pas un programme d’interdictions, mais d’actions.
Ce n’est pas une loi martiale, mais une liberté,
Ce n’est pas pleurer sur mes défauts, mais suer à la tâche pour les corriger.
Ce n’est pas une pénitence, mais le salut.
Ce n’est pas « Malheur à moi ! » pour mes péchés passés et présents.
C’est « Dieu soit loué ! » pour les progrès que je fais aujourd’hui.

mercredi 26 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Transformer le négatif en positif

Dans le programme des A.A., notre croissance sur le plan spirituel et émotionnel ne dépend pas, en fin de compte, tant du succès que de nos défaillances et de nos revers. Si tu gardes cette idée bien vivante dans ton esprit, je crois que ta rechute aura pour effet de te stimuler plutôt que de t’abattre.
Point de vue de Bill p. 184

Au sujet de la souffrance et des obstacles qu’ont connus nos fondateurs dans la mise sur pied du mouvement A.A., Bill W. nous a laissé un message clair : une rechute peut être une expérience positive qui nous aidera à trouver l’abstinence et à mener une vie sobre. La rechute donne du poids à ce que j’entends sans cesse dans les réunions : « Ne prends pas le premier verre ! » Elle renforce en moi la conviction que ma maladie est progressive, et elle me fait voir la nécessité, la beauté et l’humilité de notre programme spirituel. Les vérités les plus simples ne me parviennent que par des voies compliquées lorsque je me laisse mener par mon ego.

mardi 25 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Une gratitude active

La reconnaissance devrait nous pousser à avancer, plutôt qu’à regarder en arrière.
Point de vue de Bill p. 29

Je suis très reconnaissant à ma Puissance supérieure de m’avoir donné une deuxième chance de vivre une vie utile. Grâce aux Alcooliques Anonymes, j’ai recouvré la raison, et les promesses du mouvement se réalisent dans ma vie. Je suis reconnaissant d’être libéré de l’esclavage de l’alcool. Je suis reconnaissant d’avoir la paix d’esprit et la possibilité de grandir, mais ma gratitude doit me pousser à regarder l’avenir plutôt que le passé. Je ne peux pas rester abstinent en me remémorant les réunions d’hier ou les rencontres de la Douzième Etape. Ma gratitude doit se traduire par des actes aujourd’hui. Notre fondateur dit que la meilleure façon de montrer sa gratitude est de transmettre le message à d’autres. Sans les actes, ma gratitude n’est qu’une émotion agréable. Je dois la concrétiser en mettant en pratique la Douzième Etape, en transmettant le message et en appliquant les principes dans tous les domaines de ma vie. Je suis reconnaissant d’avoir la chance de transmettre le message aujourd’hui.

lundi 24 mai 2010

Réflexions quotidiennes

« Heureux, joyeux et libres »

Nous sommes certains que Dieu nous veut heureux, joyeux et libres. Nous ne pouvons souscrire à l’idée que la vie est une vallée de larmes, bien qu’elle l’ait déjà été pour un grand nombre d’entre nous. Mais il est évident que nous avons été la cause de notre propre misère. Ce n’est pas l’œuvre de Dieu. Evitons d’inventer le malheur à loisir et tirons profit des problèmes, lorsqu’ils surviennent, en nous réjouissant de l’occasion qui nous est donnée de démontrer Sa toute-puissance.
Les Alcooliques Anonymes p. 123

Pendant des années, j’ai cru en un Dieu vengeur que je blâmais pour mes malheurs. J’ai appris que je devais déposer les « armes » de mon ego pour prendre les « outils » du programme des A.A. Je n’ai pas à me battre contre ce programme car il est un cadeau et je ne me suis jamais battu en recevant un cadeau. Si je continue parfois à me battre, c’est que je m’accroche encore à mes « vieilles idées », et « les résultats sont nuls ».

dimanche 23 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Santé spirituelle

D’ailleurs, quand la maladie spirituelle n’est plus là, nous nous relevons physiquement et mentalement.
Les Alcooliques Anonymes p. 59

J’ai beaucoup de mal à accepter ma maladie spirituelle parce que j’éprouve un grand orgueil que je dissimule sous ma réussite matérielle et ma puissance intellectuelle. L’intelligence et l’humilité ne sont pas incompatibles, à condition que l’humilité prime. Pour beaucoup, dans le monde moderne, la poursuite du prestige et de la richesse est le but ultime. Essayer d’être à la mode et chercher à paraître meilleur que je ne le suis en réalité, c’est être malade spirituellement.
Reconnaître et avouer mes faiblesses, c’est commencer à recouvrer ma santé spirituelle. C’est un signe de santé spirituelle que d’être capable de demander à Dieu tous les jours de m’éclairer, de me faire voir sa volonté et de me donner la force de l’exécuter. Je suis en excellente santé spirituelle quand je m’aperçois que plus je m’améliore, plus j’ai besoin des autres.

samedi 22 mai 2010

Réflexions quotidiennes

« Nous »

Nous … (Le premier mot de la Première Etape)
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 31

Quand je buvais, tout ce qui me préoccupait c’était « je, me, moi ». Une telle obsession du moi, une telle maladie de l’âme, un tel égoïsme spirituel m’ont rendu esclave de la bouteille pendant plus de la moitié de ma vie.
Le voyage vers la découverte de Dieu et de sa volonté, un jour à la fois, a commencé avec le premier mot de la Première Etape, « Nous ». Le fait que nous soyons nombreux donne du pouvoir, de la force, de la sécurité et, à un alcoolique comme moi, il donne la vie. Si j’avais essayé de m’en sortir seul, je serais probablement mort. Avec l’aide de Dieu et d’un autre alcoolique, j’ai un but divin dans ma vie … je suis devenu un canal par lequel Dieu administre le remède de son amour.

vendredi 21 mai 2010

Réflexions quotidiennes

La liste des bienfaits reçus

Un exercice que je pratique consiste à essayer de dresser un inventaire des bienfaits que j’ai reçus …
Point de vue de Bill p. 37

Pourquoi être reconnaissant ? Je me suis enfermé et j’ai commencé à dresser la liste de tous les bienfaits dont je ne pouvais certainement pas m’accorder le mérite, à commencer par le fait d’être sain de corps et d’esprit. A ce jour, j’ai vécu soixante-quatorze ans ; ma liste a rempli deux pages, et il m’ a fallu deux heures pour l’établir. J’ai inscrit la santé, la famille, l’argent, les A.A. … tout l’éventail.
Chaque jour, dans mes prières, je demande à Dieu de m’aider à ne pas oublier cette liste et à me sentir plein de gratitude toute le journée. En me la rappelant, je ne peux pas prétendre que Dieu m’en veut.

jeudi 20 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Une journée à la fois

Par-dessus tout, vis une journée à la fois.
Point de vue de Bill p. 11

Pourquoi me faire croire que je ne dois pas prendre un verre aujourd’hui seulement quand je sais parfaitement bien que je ne dois plus boire pendant le restant de mes jours ? En fait, je ne me fais rien croire, car un jour à la fois est probablement la seule façon pour moi d’atteindre l’objectif à long terme de l’abstinence.
Si je décide de ne plus boire jamais aussi longtemps que je vivrai, je me raconte des histoires. Car, comment puis-je être sûr que je ne boirai pas quand je n’ai aucune idée de ce que me réserve l’avenir ? Sur une base quotidienne, je crois pouvoir m’abstenir de prendre un verre pendant la journée. J’entreprends donc ma journée avec confiance et, le soir venu, ma réussite est une récompense. La joie de la réussite est une sensation agréable qui me donne envie d’en redemander !

mercredi 19 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Donner sans rien demander en retour

Et il est bien conscient d'avoir enrichi sa propre vie, comme prime additionnelle, pour s'être dévoué sans rien demander en retour.
Point de vue de Bill p. 69

A mon entrée dans le mouvement, l'idée de donner sans rien demander en retour n'a pas été facile à comprendre. Je me méfiais quand les autres tentaient de m'aider. Je me disais : " Qu'est-ce qu'ils vont me demander en échange ? " Mais j'ai vite découvert la joie d'aider un autre alcoolique et j'ai compris pourquoi les autres avaient été à mes côtés au début. Mon attitude a changé et j'ai cherché à aider les autres. J'étais parfois impatient dans mon grand désir de leur faire connaître les joies de la sobriété, de la belle vie retrouvée. Quand ma vie est remplie d'un Dieu d'amour, tel que je le conçois, et que je transmets cet amour à d'autres alcooliques, je ressens une richesse spéciale difficile à expliquer.

mardi 18 mai 2010

Réflexions quotidiennes

La liberté d’être moi-même

Si nous sommes sérieux et appliqués dans les efforts que demande cette phase de notre évolution, nous serons étonnés des résultats même après n’avoir parcouru que la moitié du chemin. Nous connaîtrons une nouvelle liberté et un nouveau bonheur.
Les Alcooliques Anonymes p. 77

Ma première vraie liberté sera de ne pas avoir besoin de prendre un verre aujourd’hui. Si je la désire vraiment, je vais m’appliquer à la pratique des Douze Etapes qui m’apporteront le bonheur de cette liberté, parfois lentement, parfois rapidement. D’autres libertés suivront et c’est un nouveau bonheur que d’en faire l’inventaire. J’ai découvert une nouvelle liberté, aujourd’hui, celle d’être moi-même et j’ai aussi la liberté d’être meilleur que jamais.

lundi 17 mai 2010

Réflexions quotidiennes

… et se pardonner

Dans des circonstances difficiles, j’ai dû à maintes reprises, leur pardonner et me pardonner. As-tu essayé cette expérience récemment ?
Point de vue de Bill p. 268

Se pardonner à soi-même et pardonner aux autres, ce sont là deux courants d’une même rivière. Tous les deux peuvent être ralentis ou bloqués par le barrage du ressentiment. Lorsque le barrage est levé, les deux courants peuvent couler librement. Les Etapes me permettent de voir comment le ressentiment s’est accumulé et a fini par bloquer ces courants dans ma vie. Elles me procurent le moyen –par la grâce de Dieu tel que je Le conçois – de lever la barrage de mes rancunes. Parce que j’ai recours à cette solution, je trouve la grâce dont j’ai besoin pour me pardonner et pardonner aux autres.

dimanche 16 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Pardonner aux autres …

Souvent, c’est en travaillant à cette Etape avec l’aide de notre parrain ou de notre conseiller spirituel que nous avons senti pour la première fois, que nous étions vraiment capables de pardonner aux autres les pires offenses dont nous les pensions coupables envers nous. Notre inventaire moral nous avait persuadés que le pardon total était souhaitable, mais ce n’est qu’en nous attaquant résolument à la Cinquième Etape que nous avons acquis la certitude profonde d’être digne de pardon et de pouvoir pardonner aussi.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 87

Quelle merveilleuse sensation donne le pardon ! Comme il me révèle beaucoup sur ma nature émotive, psychologique et spirituelle ! Tout ce qu’il faut, c’est le désir de pardonner ; Dieu fera le reste.

samedi 15 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Avec Dieu, la paix

Une chose est claire : celui qui vit dans le ressentiment profond finit par mener une existence futile et malheureuse … Mais pour l’alcoolique, dont le salut dépend du maintien et de l’évolution de son expérience spirituelle, le ressentiment est extrêmement grave.
Les Alcooliques Anonymes p. 60

Sans Dieu,
Pas de paix.
Avec Dieu,
La paix.

vendredi 14 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Je suis « correct »

Combien de fois les nouveaux n’ont-ils pas tenté de garder cachés certains faits de leur vie … ils n’avaient pas fait l’apprentissage de l’humilité …
Les Alcooliques anonymes p. 66-67

Humilité ressemble tellement à « humiliation ». En fait, être humble, c’est avoir la capacité de me regarder honnêtement et de m’accepter tel que je suis. Je n’ai plus besoin d’être « le plus intelligent », ni « le plus stupide », ni aucun des autres « le plus ». Au bout du compte je suis « correct ». Mais il est plus facile de m’accepter moi-même si je raconte toute ma vie. Lorsque je ne peux parler aux réunions, il me faut un parrain, quelqu’un à qui je puisse confier « certains faits » qui pourraient m’amener à boire de nouveau, qui pourraient me conduire à la mort. J’ai besoin de toutes les Etapes. J’ai besoin de la Cinquième Etape pour apprendre la vraie humilité. Les méthodes plus faciles ne marchent pas.

jeudi 13 mai 2010

Réflexions quotidiennes

La méthode la plus facile

… si nous brûlons cette étape vitale, nous pourrions ne jamais supporter notre problème d’alcool.
Les Alcooliques Anonymes p. 66

Il est certain que je n’étais pas très pressé de découvrir qui j’étais vraiment, surtout à un moment où les souffrances de l’alcool étaient encore suspendues au-dessus de ma tête comme un nuage menaçant. Mais j’ai vite entendu parler aux réunions de ce membre qui ne voulait tout simplement pas faire sa Cinquième Etape et qui venait quand même aux réunions, tout tremblant à l’idée d’avoir à revivre son passé. La méthode la plus facile est de faire ces Etapes qui me libèrent de ma maladie fatale et de mettre ma foi dans le mouvement et dans ma Puissance supérieure.

mercredi 12 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Accepter le passé

L’expérience des A.A. nous a appris que nous ne pouvons pas vivre seuls avec les problèmes qui nous accablent et avec les défauts de caractère qui les causent ou les aggravent. Si… à la lumière de la Quatrième Etape, nous avons vu se détacher en relief des expériences qui nous aimerions mieux oublier … alors, nous ressentons avec plus d’urgence que jamais le besoin de ne plus vivre seuls avec les fantômes traumatisants de notre passé. Nous devons en parler à quelqu’un.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 83

Ce qui est fait est fait et ne peut être changé. Ce qui peut être changé par contre, c’est mon attitude au sujet du passé. Il suffit que j’en parle avec ceux et celles qui sont passés par là et avec mon parrain. Je peux souhaiter que le passé n’ait jamais existé, mais si je peux aussi modifier mes actes à la lumière de ce que j’ai fait, mon attitude changera. Je n’aurai plus à essayer de chasser le passé de mon esprit. Je peux changer mes sentiments et mes attitudes mais pour cela, je dois agir et demander l’aide de mes frères et sœurs alcooliques.

mardi 11 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Un nouveau sentiment d'appartenance

Tant que nous n'avons pas pu parler ouvertement de nos conflits intérieurs, et entendre d'autres personnes en faire autant, nous ne nous sommes pas intégrés au groupe.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 87

Après quatre ans dans les A.A., j'ai pu me libérer de ce fardeau d'émotions enfouies au fond de moi et qui m'avaient fait tant souffrir. Avec l'aide du mouvement et de conseillers extérieurs, j'ai été soulagé de ma souffrance et j'ai éprouvé un sentiment d'appartenance et de paix. J'ai aussi ressenti de la joie et de l'amour pour Dieu comme jamais auparavant. Le pouvoir de la Cinquième Etape me remplit d'étonnement.

lundi 10 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Enfin libre !

L’autre dividende remarquable que nous pouvons espérer de l’aveu de nos défauts à un autre être humain est l’humilité, un mot souvent mal compris … L’humilité consiste à reconnaître clairement qui nous sommes et ce que nous sommes, et à chercher sincèrement ensuite à devenir ce que nous pourrions être.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 88

Je savais dans mon for intérieur, que si je voulais un jour connaître la joie, le bonheur et la liberté, je devais raconter ma vie antérieure à une autre personne. Après l’avoir fait, j’ai connu une joie et un soulagement indescriptibles. Presque tout de suite après ma Cinquième Etape, je me suis senti libéré de l’esclavage de mon ego et de l’esclavage de l’alcool. Trente-six ans plus tard, je suis toujours libre, un jour à la fois. J’ai découvert que Dieu pouvait faire pour moi ce que je ne pouvais faire moi-même.

dimanche 9 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Affronter la peur

Si nous nous accrochons à quelque chose dont nous ne voulons pas nous départir, nous demandons à Dieu de nous aider à y renoncer.
Les Alcooliques Anonymes p. 69

Après avoir fait ma Cinquième Etape, j’ai pris conscience que tous mes défauts provenaient de mon besoin de sécurité et d’amour. Utiliser ma seule volonté pour tenter d’en venir à bout aurait seulement transformé ce besoin en obsession. Dans la Sixième Etape, j’ai intensifié le travail entrepris dans les trois premières : méditer sur l’Etape en la répétant constamment, assister à des réunions, suivre les suggestions de mon parrain, lire, chercher à l’intérieur de moi-même. Pendant mes trois premières années d’abstinence, j’avais peur de prendre l’ascenseur seul. Un jour j’ai décidé d’affronter cette peur. J’ai prié Dieu de m’aider, je suis entré dans l’ascenseur et là, dans le coin, j’ai trouvé une dame qui pleurait. Elle m’a raconté que depuis la mort de son mari, elle avait une peur morbide des ascenseurs. Alors oubliant ma propre peur, je l’ai réconfortée. Cette expérience spirituelle m’a aidé à voir que la bonne volonté est la clé qui ouvre la porte des autres Etapes pour atteindre le rétablissement. Aide-toi et le Ciel t’aidera.

samedi 8 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Un lieu de repos

Chacune des Douze Etapes des A.A. nous demande d’aller à l’encontre de nos désirs naturels… toutes dégonflent notre ego. Et eu égard à ce dégonflement, peu d’Etapes sont aussi rudes à franchir que la Cinquième. Par contre, il n’y en a guère qui soit aussi indispensable à une sobriété durable et à la paix de l’esprit.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 83

Après avoir écrit la liste de mes défauts, je n’avais pas envie d’en parler, mais j’ai décidé qu’il était temps de cesser de porter seul ce fardeau. Il me fallait confesser ces défauts à quelqu’un. J’avais lu et entendu dire que je ne pouvais pas demeurer abstinent sans ça. La Cinquième Etape m’a apporté un sentiment d’appartenance, de l’humilité et de la sérénité quand je l’ai mise en pratique dans ma vie de tous les jours. Il était important que j’avoue mes défauts dans l’ordre suggéré par cette Etape : « à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain ». Le fait de les avouer à Dieu m’a préparé à les avouer ensuite à moi-même, puis à une autre personne. Comme il est expliqué à propos de cette Etape, la sensation de me trouver en union avec Dieu et avec une autre personne m’a conduit dans un lieu de repos où je pouvais me préparer aux Etapes suivantes, en vue d’une sobriété pleine et féconde .

vendredi 7 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Le respect des autres

Nous faisons ces confidences difficiles à quelqu’un qui va comprendre, mais qui n’en sera pas affecté. Si la règle nous impose d’être durs avec nous mêmes elle nous demande d’être toujours plein d’égards pour les autres.
Les Alcooliques Anonymes p. 68

Ce passage m’enseigne le respect des autres. Je ne dois reculer devant rien pour me libérer si je veux trouver la paix d’esprit que je recherche depuis si longtemps, mais je ne dois pas agir aux dépens des autres. L’égoïsme n’a pas sa place dans le mode de vie des A.A. Pour la Cinquième Etape, il est sage de choisir une personne avec qui je partage un but commun car si cette personne ne me comprend pas, mon progrès spirituel pourrait s’en trouver retardé et je pourrais même être exposé à une rechute. Au moment de choisir l’homme ou la femme à qui je ferai mes confidences, je demande donc les lumières de Dieu.

jeudi 6 mai 2010

Réflexions quotidiennes

« Ne cachez rien »

Les véritables critères dans cette expérience sont, d’une part, votre détermination à vous confier à quelqu’un, et d’autre part, votre entière confiance en celui ou celle à qui vous ferez part de votre dernier examen fidèle de vous-mêmes … Si vous ne cachez rien, votre soulagement grandira à chaque minute. Certaines émotions refoulées depuis des années feront surface et s’évanouiront comme par magie aussitôt que vous les aurez révélées. Votre douleur s’apaisera, faisant place à une paix vivifiante.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 93-94

Quand j’ai commencé à assister aux réunions des A.A. un tout petit germe de sentiments enfermés en moi a commencé à croître, et la connaissance de moi-même est devenue le but de mon apprentissage. Cette nouvelle compréhension de moi-même a changé ma façon de réagir devant les circonstances de la vie. Je me suis aperçu que j’avais le droit de faire des choix et que les vieilles habitudes qui imposaient leur dictature avaient desserré leur emprise.
Je crois qu’en cherchant Dieu, je peux trouver une meilleure façon de vivre ; je lui demande tous les jours de m’aider à vivre une vie sobre.

mercredi 5 mai 2010

Réflexions quotidiennes

La forêt et les arbres

… il est facile, à coup de rationalisations et de vœux pieux, de déformer ce qui se présente spontanément à notre esprit. L’avantage de nous adresser à une autre personne, c’est que nous pouvons sur le champ recevoir ses commentaires et ses conseils en ce qui concerne notre situation …
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 91

Je ne compte plus les fois où je me suis retrouvé en colère ou frustré, et où je me suis dit : « Les arbres m’empêchent de voir la forêt ! » J’ai fini par m’apercevoir que ce dont j’avais besoin quand je souffrais ainsi, c’était de quelqu’un qui puisse m’aider à distinguer la forêt des arbres, me suggérer un meilleur sentier, m’aider à éteindre les feux ainsi qu’à éviter les pierres et les embûches.
Quand je suis perdu dans la forêt, je demande à Dieu de me donner le courage d’appeler un membre des A.A.

mardi 4 mai 2010

Réflexions quotidiennes

« Parfaitement honnêtes »

Nous devons être parfaitement honnêtes avec quelqu’un si nous voulons vivre longtemps ou heureux ici-bas.
Les Alcooliques Anonymes p. 67

L’honnêteté, comme toutes les vertus, est faite pour être partagée. J’ai commencé à l’acquérir après avoir raconté à quelqu’un l’histoire de ma vie, afin de trouver ma place dans le mouvement. Par la suite, j’ai parlé de ma vie dans le but d’aider un nouveau ou une nouvelle à trouver sa place parmi nous. Grâce à ce partage, j’apprends à devenir honnête dans tout ce que je fais et je découvre que la volonté de Dieu à mon égard se réalise à cause de ma franchise et de ma bonne volonté.

lundi 3 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Nettoyer la maison

D’une certaine manière, il semble moins embarrassant de nous trouver seuls avec Dieu que de faire face à une autre personne. Tant que nous ne prenons pas la peine de nous arrêter pour parler ouvertement de ce que nous avons caché si longtemps, notre bonne disposition à faire maison nette reste encore passablement théorique.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 90-91

Il n’est pas rare que je parle à Dieu – et à moi-même – de mes défauts. Mais m’asseoir devant une autre personne pour discuter ouvertement de ces questions intimes était autrement difficile. Toutefois, cette expérience m’a apporté un soulagement semblable à celui que j’avais ressenti la première fois que j’avais admis être alcoolique. J’ai commencé à admettre la dimension spirituelle du programme et je me suis rendu compte que la Cinquième Etape n’est qu’une introduction à tout ce qui reste à venir dans les sept Etapes suivantes.

dimanche 2 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Eclairer le sombre passé

Accrochez-vous à l’idée que, dans les mains de Dieu, votre noir passé est ce que vous possédez de plus précieux : la clé de la vie et du bonheur des autres. Avec cette clé, vous pourrez les sauver de la misère et de la mort.
Les Alcooliques Anonymes p. 115

Mon passé n’est plus une autobiographie mais un livre de référence que je peux consulter et prêter. Aujourd’hui, en me rendant au travail, il me vient à l’esprit une très belle image. Même si cette journée est sombre, comme ça arrive parfois, les étoiles n’en seront que plus brillantes plus tard. Très bientôt, je serai appelé à témoigner de leur éclat.. Ce jour-là, tout mon passé fera partie de moi parce qu’il est une clé et non un verrou.

samedi 1 mai 2010

Réflexions quotidiennes

Guérir le cœur et l’esprit

Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes, et à un autre être humain, la nature exacte de nos torts.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 83

Puisque Dieu se manifeste vraiment à moi par l’intermédiaire des autres, il est évident que si j’éloigne les autres, j’éloigne aussi Dieu. Il est plus près de moi que je le pense et je peux le connaître en aimant les gens et en me laissant aimer d’eux. Par contre, je ne peux ni aimer ni être aimé lorsque je laisse mes secrets bloquer le chemin.
Je suis gouverné par la partie de moi-même que je refuse de voir. Il faut donc que j’accepte d’examiner mon côté sombre si je veux guérir mon esprit et mon cœur. C’est là la route de la liberté. Je dois marcher dans le noir pour trouver la lumière, je dois cheminer dans la peur pour atteindre la paix. En révélant mes secrets et, par conséquent, en me débarrassant de mon sentiment de culpabilité, je peux vraiment changer ma façon de penser et en changeant ma façon de penser, je peux me changer moi-même. Mon avenir dépend de mes pensées. Ce que je pense aujourd’hui détermine ce que je serai demain.