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jeudi 6 octobre 2011

Point de vue de Bill : page 278

Parlez sans crainte
Bien peu d’entre nous gardons l’anonymat dans nos contacts journaliers. A ce niveau, nous avons laissé tomber l’anonymat, parce que nous pensons que nos amis et collègues doivent être renseignés sur les Alcooliques Anonymes et savoir ce que ce mouvement a fait pour nous. Nous souhaitons aussi perdre la crainte d’admettre que nous sommes alcooliques. Bien que nous demandions, avec insistance, aux journalistes de ne pas dévoiler nos noms, nous parlons fréquemment devant des auditoires semi-privés. Nous désirons convaincre nos auditeurs que notre alcoolisme est une maladie et que nous n’avons plus peur de la commenter devant qui que ce soit.
Si, toutefois, nous nous aventurons au-delà de cette limite, nous perdrons certainement, pour toujours, le principe de l’anonymat. Si chaque membre des A.A. se sentait libre de publier son nom, sa photo et son histoire, nous serions vite envahis par une orgie de publicité personnelle.
***
Alors que la soi-disant assemblée publique est mise en question par de nombreux membres des A.A., j’y suis moi-même favorable, à la seule condition que l’anonymat soit respecté dans les comptes-rendus de presse et que nous ne demandions rien pour nous-mêmes, si ce n’est de la compréhension.
Grapevine - 1946
Lettre - 1949

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