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SE PROTEGER DE LA SOLITUDE On décrit l’alcoolisme comme « la maladie de la
solitude » et peu d’alcooliques rétablis contestent cette opinion. En évoquant
les derniers mois ou les dernières années de notre alcoolisme, des centaines de
milliers d’entre nous se rappellent les sentiments d’isolement qu’ils
éprouvaient, même au milieu de joyeux fêtards. Nous entretenions souvent un
profond sentiment de non appartenance au moment même où nous nous comportions
en êtres chaleureux et sociables.
Plusieurs
ont dit qu’ils avaient commencé à boire pour « faire partie de la bande ».
Ils avaient l’impression qu’il leur fallait boire pour « s’intégrer »,
pour sentie qu’ils appartenaient au genre humain.
Il
est visible toutefois qu’en buvant de l’alcool, nous poursuivions un objectif
égocentrique : autrement dit, c’est bien dans notre propre corps que nous déversions cet alcool et que l’effet s’en
répandait. Parfois, il nous rendait temporairement plus sociable ou calmait
notre sentiment d’isolement.
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