On
dit souvent que les buveurs maladifs sont des perfectionnistes tolérant mal
toute imperfection, surtout les leurs. Nous étant imposés à nous-mêmes des
objectifs impossibles, nous n’en continuons pas moins à les poursuivre avec
acharnement, en dépit de leur inaccessibilité.
Et
puis, comme aucun être humain n’est capable de respecter les normes extrêmement
exigeantes que nous imposons souvent, nous échouons, comme échouent tous ceux
dont les objectifs ne sont pas réalistes. Suivent alors découragement et
dépression. Et nous nous punissons sévèrement de n’être pas plus que parfaits.
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