Cette
pression culturelle ne rend pas pour autant alcooliques tous ceux qui
consomment de l’alcool. Un faible pourcentage seulement se retrouve avec notre
problème. Et ceux-là se découvrent comme point commun le besoin d’apprendre à
se détendre, à adopter un rythme normal, à apprécier les petits avantages et
les plaisirs simples qui pavent la route, bref, à profiter du voyage au lieu de
se tourmenter sans cesse jusqu’à destination. L’horizon lui, est immobile. Il
est parfois bon de nous arrêter et de le contempler, ne serait-ce que pour la
beauté du paysage.
Il
nous est arrivé aussi souvent de constater que nous avions pris les bouchées
doubles. Nous persistions à accepter plus d’engagements qu’il n’est possible à
quiconque d’en tenir.
Nous
aurions probablement beaucoup à apprendre de certains cardiaques rétablis. Ils
arrivent à vivre une vie active et productive à un rythme modéré, de façon à
éviter tout tourment, surmenage ou assujettissement rigoureux à un horaire.
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