Pour
une raison quelconque, nous avons passé un temps fou à souligner ou à discuter
les erreurs et les fautes dans lesquelles tant d’autres gens s’obstinaient.
(Vraies ou fausses, elles sont indépendantes de l’évolution heureuse de nos
propres sentiments.) pour certains, la transformation s’opère par une
disposition consciente d’expectative, par une acceptation momentanée de
l’hypothèse que l’autre personne pourrait peut-être avoir raison. Au lieu de
précipiter notre décision, nous cessons nos critiques, écoutons attentivement
et attendons le dénouement.
L’avenir
pourra déterminer si oui ou non, nous avons tort. Là n’est pas l’important.
Quel que soit le résultat, nous nous sommes libérés temporairement de notre
besoin maladif d’avoir toujours raison, ou le dessus. A notre avis, il est sain
de pouvoir admettre candidement « je ne sais pas » ou « j’ai
tort, vous avez raison », quand nous nous sentons assez bien
intérieurement pour ne pas être embarrassés d’avoir effectivement tort. Nous en
venons à nous sentir détendus et reconnaissants de pouvoir accueillir des idées
nouvelles. Les plus grands savants sont toujours à l’affut de nouvelles preuves
susceptibles d’infirmer leurs propres théories pour pouvoir rejeter toute
divergence et
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