Durant
un gros désappointement, l’envie de boire surgit naturellement. Si nous n’obtenons
pas l’augmentation, la promotion ou l’emploi escompté, ou si notre vie
amoureuse périclite, ou si quelqu’un nous manque d’égards, alors pourrons-nous
comprendre que durant tout ce temps, nous avons compté sur les circonstances
pour persévérer dans notre désir de se maintenir abstinent.
Quelque
part, enfouie dans un repli de notre cerveau, se cachait une toute petite réserve,
une condition à notre sobriété. Et elle attendait son heure pour faire surface.
Nous continuions de croire : « Ah ! Oui, être abstinent, c’est
formidable et j’entends bien le rester. »
Et nous ne pouvions même pas entendre le subtil murmure : « C’est-à-dire
si tout va comme je veux. »
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