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dimanche 3 mars 2013

Best of Traductions

Je commençais à réaliser que nous sommes tous dans le même bateau : ou bien nous nous soignons mutuellement ou bien nous coulons et nous mourons. C’était mon réconfort, et mon assurance qu’atteindre la sobriété était chose possible. Comme les plus anciens membres de la fraternité, je devais vivre l’expérience d’un membre qui rechute. Je devais connaître la tristesse d’observer l’horreur et la peur du « Est-ce que ce sera mon tour la prochaine fois ? » Je pensais à ces mots terrifiants du Gros Livre, au chapitre trois : « Il y a des moments où l’alcoolique se trouve mentalement démuni devant le premier verre. » (Big Book – 4ème édition – page 49)
Ce fut le groupe qui m’entoura de ses soins ; ce fut aussi le groupe qui me montra que l’alcool peut menacer l’individu, mais ne peut pas détruire notre bien-être commun. Mon groupe prit de l’ampleur au fur et à mesure de ma progression dans la Fraternité. Son amitié était si profonde que j’en voulais de plus en plus. C’est pourquoi j’ai assisté à des conventions dans le monde entier. Plus je progressais, plus l’idée que je me faisais de la Fraternité s’élargissait. Notre bien-être commun devenait non seulement plus évident, mais plus souhaitable.

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