Un ami m’a un jour demandé ce qui
était le plus grave dans cette maladie maniaco-dépressive. Je lui ai répondu
que c’était la culpabilité, le sentiment que d’une façon ou d’une autre, je
devrais être capable de contrôler cet état, que je serais en forme si seulement
j’avais adhéré aux bonnes Etapes et formulé la prière adéquate.
Après quatre années d’abstinence en
AA, j’en suis venu à accepter ma dépression. Pour moi cela voulait dure qu’il n’y
avait pas de remède miracle, que la situation resterait inchangée et que je
devrais faire de mon mieux avec les cartes qui m’avaient été distribuées. Cette
acceptation m’a ouvert le chemin de la consultation médicale et de la prise des
médicaments qui m’étaient prescrits.
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