On dit souvent que les buveurs maladifs sont des perfectionnistes tolérant mal toute imperfection, surtout les leurs. Nous étant imposés à nous-mêmes des objectifs impossibles, nous n’en continuons pas moins à les poursuivre avec acharnement, en dépit de leur inaccessibilité. Et puis, comme aucun être humain n’est capable de respecter les normes extrêmement exigeantes que nous imposons souvent, nous échouons, comme échouent tous ceux dont les objectifs ne sont pas réalistes. Suivent alors découragement et dépression. Et nous nous punissons sévèrement de n’être pas plus que parfaits.
jeudi 5 février 2015
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