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mardi 7 avril 2015

Littérature - Vivre... sans alcool !

Nous pouvons aussi combattre l’apitoiement dès ses premiers symptômes par une comptabilité instantanée. Pour chaque entrée de malheur débitée, nous trouvons un bienfait à créditer. La santé, l’absence de maladie, les amis chers, le beau temps, la perspective d’un bon repas, des membres indemnes, les gentillesses partagées, un « vingt-quatre heures » sobre, une heure de travail profitable, un bon livre à lire et de nombreux autres facteurs peuvent s’additionner pour compenser le passif, cause de notre apitoiement. La même méthode peut servir à dissiper les « bleus » du temps des fêtes qui, soit dit en passant, n’atteint pas que des alcooliques. Beaucoup d’autres gens sombrent dans l’apitoiement à l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, lors d’anniversaires de naissance ou autres. En membre des AA, nous apprenons à déceler cette vieille tendance à entretenir la mélancolie, à ressasser la liste des personnes disparues, de celles qui nous ignorent, et à déplorer que nous ne puissions offrir que de modestes présents alors que les riches peuvent en offrir de plus coûteux. Maintenant que nous sommes sobres, nous portons au grand livre, côté crédit, notre reconnaissance pour une bonne santé, pour les êtres chers qui nous entourent, pour notre capacité d’aimer. Et une fois de plus, le solde apparaît dans la colonne des crédits. 23 RECOURIR AUX SERVICES PROFESSIONNELS Il est probable que tout alcoolique rétabli a eu besoin des services professionnels que les AA n’offrent pas et les a recherchés ? par exemple, les deux fondateurs des AA, ont eu besoin du secours de médecins, d’hôpitaux et de membres du clergé, et ils l’ont obtenu. Devenus abstinents, plusieurs de nos problèmes semblent disparaître. Mais certains autres persistent ou apparaissent qui requièrent l’intervention professionnelle d’un spécialiste, tel un obstétricien, un pédicure, un avocat, un pneumologue, un dentiste, un dermatologue, ou quelque psychologue. Comme les AA n’offrent pas de pareils services, nous en remettons au milieu professionnel pour trouver du travail, obtenir une orientation de carrière, des conseils en relations familiales, pour des problèmes psychiatriques, et plusieurs autres. Les AA ne fournissent pas d’aide financière, de nourriture, de vêtements ni de logement aux buveurs maladifs. Mais il existe de bonnes agences professionnelles et autres services particulièrement destinés à aider tout alcoolique recherchant sincèrement l’abstinence.

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