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vendredi 15 mai 2015

Littérature - "Vivre... sans alcool"

Il nous est maintenant possible d’évaluer l’utilité et la véracité d’une pensée grâce à un critère extrêmement précis. Nous pouvons nous dire : « Voilà exactement ma façon de penser lorsque je buvais. Est-ce bon pour ma sobriété ? Penser ainsi me convient-il aujourd’hui ? » Beaucoup de nos vieilles idées, spécialement celles au sujet de l’alcool, de sa consommation, de l’ivresse et de l’alcoolisme (ou si l’on préfère, de la consommation maladive) se révèlent maintenant inutiles ou même destructrices, et c’est un immense soulagement que d’en être débarrassé. Il suffira peut-être de quelques exemples pour illustrer notre consentement à nous défaire de nos vieilles et inutiles conceptions. Pour plusieurs d’entre nous, boire à l’adolescence était la preuve que nous n’étions plus des enfants, ou que nous étions assez adultes, évolués, sages ou aguerris pour défier nos parents ou toute autre autorité. L’alcool, pour bon nombre, est étroitement relié à l’amour, à la sexualité et à la musique, ou au succès en affaires, au snobisme des vins ou au luxe du « jet set ». Lorsque l’on parle d’alcool à l’école, c’est souvent pour souligner les menaces qu’il représente pour la santé et le permis de conduire, sans plus. Et bien des gens demeurent persuadés que tout usage d’alcool est immoral, qu’il conduit directement au crime, à la misère, à la déchéance et à la mort. Que nos opinions à l’égard de l’alcool aient été positives ou négatives, elles étaient souvent catégoriques et plus émotives que rationnelles.

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