Cette
énorme dépense d’énergie consacrée à des craintes pessimistes est familière à
plusieurs d’entre nous ; nous nous rappelons le sombre état d’esprit qui
nous habitait au temps de notre alcoolisme actif. L’alcool étant une drogue
dépressive, il pouvait simplement s’agir d’un effet pharmacologique de
l’alcool. Le pessimiste disparaît graduellement dans la mesure où le système se
débarrasse des dernières molécules d’alcool.
Mais
nous avons remarqué que cette façon de penser, si neurasthénique, peut
persister jusqu’à ce que nous ayons appris à la détecter et à l’enrayer
soigneusement.
On
ne recommande pas ici l’indifférence ou l’insouciance ; Nous n’entendons
pas signifier que les épreuves sont sans importance, ni nier que chacun a, de
temps à autre, des obstacles à surmonter. Comme toute autre forme de douleur,
le chagrin fait vraiment mal.
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