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jeudi 26 juillet 2012

VIVRE SANS ALCOOL

Plusieurs disaient boire à cause d’un manque d’affection, nous voyant rôdant des pars aux « parties » un verre à la main, toujours en quête d’amour. D’autres semblaient jouir de tous les liens affectifs désirés mais n’en continuaient pas moins de boire. Quoi qu’il en soit, l’alcool n’a certainement pas facilité notre compréhension de l’amour véritable ni notre capacité de l’atteindre et de le vivre si nous le rencontrions. Au contraire, notre vie de buveurs nous a laissés vide sur un plan émotif, déchirés, meurtris, sinon carrément tordus.
Ainsi, comme en dénote notre expérience, nos débuts dans l’abstinence sont facilement des périodes de grande vulnérabilité émotive. S’agirait-il d’un effet pharmacologique de l’alcool ? S’agirait-il  de la condition normale d’une personne se rétablissant d’une longue et grave maladie ? Serait-ce l’indice d’une déficience marquée de la personnalité ? Peu importe la réponse. Quelle qu’en soit la cause, notre condition requiert beaucoup d’attention car la tentation de boire peut alors revenir plus rapidement que l’éclair.

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