Nous
avons souvent été témoins de rechutes provoquées ainsi. Dans l’euphorie et la
joie de nos premiers moments de bien-être, il est tellement facile de s’amouracher
de nouvelles connaissances, tant chez les AA qu’ailleurs, surtout si elles nous
manifestent un intérêt sincère ou une certaine admiration. Le ravissement
soudain que nous en ressentons peut nous induire fortement à boire.
Des
émotions inverses peuvent également se produire. Pendant un certain temps en
début d’abstinence, nous pouvons avoir l’impression d’être tellement las, que
nous sommes presque indifférents à toute affection. (Selon les médecins, durant
cette même période, il est fréquent de perdre pendant plusieurs mois tout
intérêt ou même presque toute puissance sexuelle mais, une fois rétablis, ce
problème se résout superbement de lui-même ; nous en savons quelque chose !)
Jusqu’à ce que nous soyons rassurés que cette lassitude est temeporaire, la
nostalgie de l’alcool peut exercer une fascination fort dangereuse.
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