A l’automne 1937, nous comptions environ
quarante membres rétablis. L’un de nous était abstinent depuis trois ans, un
autre depuis deux ans et demi, et un bon nombre depuis un an ou un peu plus.
Comme nous avions tous été des cas désespérés, ces périodes d’abstinence
prenaient toute leur signification. Le sentiment que « nous avions trouvé
quelque chose » commençait à germer en nous. Nous ne représentions plus
une expérience douteuse. Des alcooliques pouvaient rester abstinents. En grand
nombre, peut-être ! Certains d’entre nous s’étaient toujours raccrochés à
cette possibilité, mais maintenant le rêve devenait réalité. Si quarante
alcooliques pouvaient se rétablir, pourquoi pas quatre cents, quatre mille, ou
même quarante mille ?
mercredi 14 novembre 2012
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