Akron 1935 : avril-mai 1995
AUJOURD’HUI,
J’AI UNE VOIE A SUIVRE
Il y a bien longtemps, je me mis à
écrire pour la première fois à propos de mes croyances. Voici onze ans environ,
je ne pus qu’écrire : « Je crois que la vie a un sens, malgré son
absurdité apparente. »
Dans mon cas, c’est dans la souffrance
et le désespoir, dans la douleur ressentie alors qu’on se sent envahi par le
vide intérieur le plus absolu, que s’impose la nécessité d’avoir la Foi. La Foi
en quelqu’un ou quelque chose de supérieur à soi-même peut apporter quelques
instants de repos intérieur. Le repos du guerrier qui, comme moi, est toujours
sorti vaincu, n’existe pas comme tel tant qu’il n’arrête pas de se battre
contre lui-même. On ressent alors la nécessité de croire. Croire que l’arrêt de
la souffrance du vide intérieur ne peut se produire que par un vaste changement
intérieur.
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