L’orgueil, l’avarice, la colère, la
luxure m’ont amené à la désolation et au désespoir les plus absolus, m’ont
conduit à la plus grande et à la plus profonde des douleurs : la douleur
de l’âme. Au sentiment d’abandon qui fait que l’on désire se fuir soi-même, s’ajoute
le désir de disparaître de la surface de la terre. Il ne reste alors plus rien
à quoi se raccrocher, personne sur qui s’appuyer. Il ne reste que soi et son
vide intérieur. Au-delà du trouble et de l’abandon se trouve la Foi. Sans ce
rayon de lumière, il m’eût été impossible de me relever.
Seul un lent mais profond changement
intérieur peut m’amener à ce que je donne un sens à ma vie ; c’est à ce
moment que je comprends le pourquoi de mon existence. Afin que ce vide intérieur
n’existe pas et que cesse la souffrance, je pense que les bouddhistes (je ne le
suis pas), mieux que personne, sauraient expliquer le chemin qui conduit à l’arrêt
de la souffrance. C’est ce qu’ils appellent le Noble Sentier Octuple. C’est-à-dire
la vision juste, la décision juste, la parole juste, l’action juste, la juste
forme de vie, le juste effort, et la juste concentration.
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