Bien souvent nous nous posons la
question de savoir si, en cas de non consommation d’alcool ou de drogues, une
situation conflictuelle donnée aurait trouvé la même issue tragique ou si, le
cas échéant, la personne s’y trouvant confrontée aurait pu la gérer avec plus
de lucidité et une plus grande capacité de décision. Nous voulons parler de
situations qui engendrent des crimes passionnels (agressions physiques, homicides,
tentatives d’homicides) ou des délits comme la liberté sexuelle (agressions
sexuelles, attentats à la pudeur, viols, etc.).
Nous sommes également de plus en
plus souvent témoins du fait que les toxicomanes qui présentent parallèlement
des problèmes liés à une consommation abusive d’alcool (ce qui est le cas de la
plupart d’entre eux) « se réfugient » dans la consommation abusive
d’alcool lorsqu’ils essaient d’abandonner la consommation d‘autres produits
toxiques. Nous assistons alors au phénomène de substitution d’une toxicomanie
par une autre avec son cortège de conséquences funestes comme, par exemple, la
reprise d’une consommation d’autres produits intoxicants.
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