« DEMANDE
DE LA FORCE A DIEU »
Mes
parents m’ont élevé dans une saine atmosphère, m’ont donné une bonne éducation
et m’ont amené régulièrement à leur église. Par contre, leur conception d’un
Dieu terrible et vengeur représentait une menace, et j’ai essayé de me tenir
loin de Lui et de ceux qui y croyaient. Pourtant, mon besoin d’obtenir
l’approbation de ma famille et de mes amis entrait en conflit avec mon
incroyance. Incapable de vivre selon les enseignements de mes parents, je me suis
sauvé sans cesse, refusant de croire en Dieu.
Lorsque
je suis arrivé chez les AA, en 1955, je n’avais que trente et un ans. « Tu
es trop jeune. Tu n’as pas assez bu. Tu n’as pas assez souffert »,
disaient certains membres. J’ J’avais encore une famille (même si c’était la
deuxième) un emploi, un compte en banque, et j’allais acheter une maison. En
même temps, j’avais déjà connu toute la gamme des bas-fonds. J’avais donc
assisté à des réunions des AA et pendant cinq mois, j’ai attendu cet éclair et
ce coup de tonnerre qui devait transformer ce jeune homme que j’étais en un
alcoolique responsable et réformé. Ma vision était toutefois limitée ;
j’entendais mal. La déception de ne pas connaître un grand réveil spirituel m’a
fait négliger mes efforts de rétablissement. Pourtant, après chaque rechute, je
retournais chez les AA.
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