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jeudi 19 mars 2015

Littérature - Vivre sans alcool

Quand un ami nous offre « un verre », il entend normalement vous proposer un verre ou deux de politesse. Mais si nous prenons soin de nous remémorer toute la souffrance rattachée à notre dernière cuite, nous ne sommes pas dupes de notre ancienne conception d’un « verre ». Pour nous, et à partir de maintenant, l’implacable vérité physiologique nous enseigne qu’un verre équivaut sans contredit à une cuite tôt ou tard, et aux troubles inévitables qui en découlent. Prendre un verre n’évoque plus pour nous la musique, les éclats de rire et la galanterie, mais plutôt la maladie et le malheur. Un membre des AA s’exprima ainsi : « Je sais maintenant que je ne peux plus m’en tirer pour seulement quelques minutes et un dollar au bar si je m’y arrête de nouveau. Ce verre pourrait me coûter mon compte en banque, ma famille, ma maison, ma voiture, mon emploi, ma santé, et probablement ma vie. Le prix est trop élevé, le risque trop grand ». C’est de sa dernière cuite qu’il se souvient, et non de son premier verre.

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