J’aurai toujours en mémoire notre
première discussion à propos de relations publiques. C’était en 1937, à Akron.
Les « progressistes » ne pensaient à rien d’autre qu’à apporter la
bonne nouvelle à un million d’alcooliques, le lendemain si possible. Si nous
faisions cela, Dieu ferait le reste, disaient-ils. Mais les
« conservateurs » ne pensaient pas que Dieu agissait de cette
manière.
Les « conservateurs » se mirent
alors, avec un impact terrible, à pointer du doigt le fait que le Galiléen
n’avait pas d’argent, pas de presse, pas de journaux, pas de fascicules, pas de
livres : rien que le bouche à oreille pour transmettre son message de
personne à personne, de groupe à groupe. Pourquoi dévier de ce modèle ?
Allions-nous remplacer l’exemple personnel par un battage publicitaire ?
Allions-nous favoriser en public la gloriole personnelle au détriment de la
discrétion, de l’humilité et de l’anonymat ?
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