Tel fut mon
éveil au monde spirituel. Avec l’aide du programme et l’encouragement et les
exemples au sein du Mouvement, j’ai pu commencer à me reconnaître et à accepter
ce que je découvrais. Chez les AA, j’ai appris que si d’autres pouvaient
m’accepter et m’aimer tel que j’étais, je devais alors m’aimer moi-même, non
par pour ce que j’étais mais pour ce que je pouvais devenir. Peu à peu, j’ai
découvert mon intelligence, ma volonté, mes émotions et mes passions. J’ai
appris que je peux être un bon être humain, malgré mes imperfections ;
j’ai appris que lorsque je vis consciemment dans la réalité (sain d’esprit),
chacune de mes bonnes journées fait contrepoids avec mon passé.
Ma religion ne
m’a pas donné les AA. Les AA m’ont permis de puiser la force dans la religion.
Le simple contraste entre l’alcoolisme actif et la sobriété active m’a aidé à
chercher, à écouter et à mettre en pratique les bons principes de vie, et j’en
suis récompensé par une satisfaction et une joie beaucoup plus grande d’être
abstinent dans AA. En acceptant cette abstinence avec reconnaissance, comme un
don, et en l’utilisant à bon escient, j’ai découvert que d’autres cadeaux me
sont offerts en tant qu’être humain. Pour recevoir ces bienfaits, je n’ai qu’à
les demander et ensuite m’en servir.
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