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dimanche 30 septembre 2007

Le cercle et le triangle

Le cercle représente le monde des A.A. et le triangle symbolise notre triple héritage : Rétablissement Unité, Service. C'est à l'intérieur de ce nouvel univers des A.A. que nous avons trouvé la libération de notre obsession fatidique.

Le Mouvement des A.A. devient adulte p. 171

Tôt après mon entrée dans le mouvement, j'ai œuvré dans les services et j'ai trouvé très approprié l'explication du logo de notre association. Il y a d'abord le cercle d'amour et de service, et à l'intérieur le triangle aux trois côtés égaux ; la base représente le rétablissement et les Douze Etapes ; les deux autres côtés symbolisent l'unité et le service. En progressant dans le mouvement, je me suis vite identifié à ce symbole. Je suis le cercle, et les trois côtés du triangle représentent trois aspects de ma personnalité : le physique, l'équilibre émotif, et la spiritualité, cette dernière formant la base du triangle. Ensemble, ces trois aspects de ma personnalité se traduisent par une vie sobre et heureuse.

samedi 29 septembre 2007

Exactement pareils

Le contact fréquent avec les nouveaux et les autres, c'est ce qui illumine notre vie.

Les Alcooliques Anonymes p. 82

Un homme est arrivé soûl à la réunion, a interrompu le conférencier, a enlevé sa chemise, s'est rendu à la cafetière et en est revenu en titubant, a demandé la parole, a finalement traité d'un nom grossier le secrétaire du groupe et s'en est allé. Je suis content qu'il soit venu car il m'a rappelé une fois de plus ce que j'ai été, ce que je suis toujours et ce que je pourrais être encore. Je n'ai pas besoin d'être ivre pour désirer être une exception et le centre d'attraction. J'ai souvent cru qu'on me traitait mal et j'ai réagi en me montrant grossier quand, en fait, on me traitait simplement comme un être humain parmi d'autres. Plus cet homme essayait de se distinguer, plus je me rendais compte que nous étions pareils, lui et moi.

vendredi 28 septembre 2007

L'amour sans restriction

L'expérience démontre que rien n'immunise mieux contre l'alcool que de travailler auprès d'autres alcooliques.

Les Alcooliques Anonymes p. 82

Le parrainage me réservait deux surprises. Premièrement, les personnes que j'aidais m'aimaient. Ce que j'avais pris pour de la gratitude ressemblait plutôt à de l'amour. Ces personnes souhaitaient mon bonheur, ma croissance et le maintien de ma sobriété. Le fait de connaître leurs sentiments à mon égard m'a empêché de boire plus d'une fois. Deuxièmement je me suis aperçu que j'étais capable d'aimer les autres de manière responsable, avec respect et avec le souci réel de les voir progresser. Auparavant, je croyais que ma capacité de me préoccuper sincèrement du bien-être d'autrui s'était atrophiée faute d'être utilisée assez souvent. Découvrir que je suis capable d'un amour désintéressé et confiant constitue l'un des plus grands cadeaux que j'ai reçus du mouvement. La reconnaissance pour ce cadeau m'a souvent gardé sobre.

jeudi 27 septembre 2007

Sans réserve

Quand il déborde de gratitude, notre cœur bat sûrement pour un amour altruiste …

Point de vue de Bill p. 37

S'il arrive que mes succès au service des autres me montent à la tête, je dois réfléchir à ce qui provoque ma pédanterie. Les choses qui m'ont été données dans la joie et dans l'amour doivent être transmises sans réserve et sans condition. En grandissant, je me rends compte que, peu importe combien je donne avec amour, il m'est donné beaucoup plus en esprit.

mercredi 26 septembre 2007

Nos enfants

L'alcoolique aura peut-être du mal à rétablir des relations amicales avec ses enfants … Mails ils comprendront à la longue que leur père est un homme nouveau et, à leur façon, ils le lui laisseront savoir … A partir de ce moment-là, le progrès sera rapide. Ces retrouvailles donnent souvent de merveilleux résultats.

Les Alcooliques Anonymes p. 124

En progressant vers la sobriété, j'ai reçu un cadeau qui ne s'achète pas. J'ai reçu une carte de mon fils au collège, qui disait : « Papa, tu ne peux t'imaginer comme je suis content que tout aille bien. Joyeux anniversaire ! Je t'aime ! » Il m'avait déjà dit qu'il m'aimait, auparavant. C'était pendant les Fêtes, l'année précédente ; il m'avait dit, en pleurant : « Papa, je t'aime ! Ne vois-tu pas ce que tu es en train de te faire à toi-même ? » Je ne le voyais pas. Etranglé par l'émotion, j'avais pleuré, alors. Cette fois-ci, en recevant cette carte, j'ai versé des larmes de joie, plutôt que de désespoir.

mardi 25 septembre 2007

L'important d'abord

Certains d'entre nous ont dû encaisser de rudes coups avant de comprendre ceci : avec ou sans emploi, avec ou sans conjoint, nous ne cessons tout simplement pas de boire tant que nous faisons passer notre dépendance des autres avant notre dépendance envers Dieu.

Les Alcooliques anonymes p. 90

Avant mon arrivée chez les A.A., j'avais toujours une excuse pour boire : « Elle a dit… », « Il a dit … », « J'ai été mis à la porte, hier … », « J'ai obtenu un emploi merveilleux, aujourd'hui … ». Ma vie n'irait bien dans aucun domaine si je me remettais à boire. Depuis que je suis abstinent, elle s'améliore de jour en jour. Je dois constamment me rappeler de ne pas boire, de faire confiance à Dieu, de demeurer actif dans le mouvement. Aujourd'hui, est-ce que je mets quoi que ce soit au-dessus de la sobriété, et Dieu ou des A.A. ?

lundi 24 septembre 2007

Vigilance

Ainsi l'énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment. Lorsque, après une période d'abstinence, nous retouchons à l'alcool, nous retombons dans le même mauvais état qu'auparavant. Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l'espoir subtil d'être un jour immunisé contre l'alcool.

Les Alcooliques Anonymes p. 31

Aujourd'hui je suis alcoolique. Demain, je le serai encore. Je ne dois jamais oublier ce que je suis. L'alcool me tuera sûrement si je néglige de reconnaître et d'accepter ma maladie, jour après jour. Il ne s'agit pas d'un jeu où une perte n'est qu'un échec temporaire. Il s'agit d'une maladie – ma maladie – pour laquelle il n'existe aucun remède, si ce n'est l'acceptation quotidienne et la vigilance.

dimanche 23 septembre 2007

J'étais une exception

[Bill W.] me dit, doucement et simplement : « Crois-tu que tu es des nôtres ? »

Alcoholics Anonymous p. 413

A l'époque où je buvais, je me croyais une exception. Je croyais que j'étais au-dessus des obligations courantes et que je pouvais en être dispensé. Je ne me rendais pas compte que cette attitude me donnait en contrepartie l'impression de ne jamais avoir de place nulle part. A mes débuts dans le mouvement, je ne m'identifiais aux autres que par mon alcoolisme. Quel merveilleux réveil ce fut pour moi de m'apercevoir que si des êtres humains faisaient de leur mieux, je ne faisais pas autre chose moi-même ! Toutes les peines, la confusion, les joies qu'ils ressentent n'ont rien d'exceptionnel, mais font également partie de ma vie, comme de celle de tout le monde.

samedi 22 septembre 2007

Un bon filon

Nous étions comme le prospecteur affamé qui, se serrant la ceinture devant ses dernières réserves de nourriture, finit par trouver un filon d'or. Notre joie d'avoir échappé à une vie de frustrations était sans borne. C'est comme si papa avait découvert quelque chose d'encore mieux que l'or. Pendant un certain temps, il sera tenté de chérir ce trésor et de le garder pour lui seul. Il ne verra pas tout de suite qu'il a, en fait, déterré le petit bout d'une veine sans fin et que ce filon ne rapportera des dividendes que s'il continue de l'exploiter le reste de ses jours en en cédant indéfectiblement tout le produit aux autres.

Les Alcooliques Anonymes p. 119

Quand je parle avec un nouveau membre des A.A., mon passé me saute aux yeux. Je vois la douleur dans ses yeux pleins d'espoir, je lui tends la main et le miracle se produit : c'est moi qui suis guéri. Mes problèmes s'évanouissent dès que je m'ouvre à l'âme qui souffre.

vendredi 21 septembre 2007

Dernière promesse

Soudainement nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire nous-mêmes.

Les Alcooliques Anonymes p. 77

Cette dernière "promesse" du Gros Livre se réalise pour tous dès le premier jour d'abstinence. Dieu m'a gardé sobre ce jour-là, et tous les autres jours depuis, parce que je l'ai laissé diriger ma vie. Il me donne la force, le courage et les lumières dont j'ai besoin pour prendre mes responsabilités dans la vie; c'est pourquoi, je peux tendre la main aux autres et les aider à devenir abstinents et à grandir. Dieu se manifeste par moi, et transmet par mon intermédiaire sa parole, sa pensée et son action. Il oeuvre à l'intérieur de mon âme pendant que je m'affaire dans le monde extérieur car il fera pour moi ce que je ne peux faire par moi-même. Je dois être prêt à faire son travail afin qu'il puisse oeuvrer à travers moi.

jeudi 20 septembre 2007

Mon guide

Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes, et de grandes choses se produiront pour vous, et un nombre incalculable d'autres personnes. Pour nous, c'est cela, la Grande Vérité.

Les Alcooliques Anonymes, p. 151

Avoir de bonnes relations avec Dieu me semblait impossible. Mon passé m'avait rempli de culpabilité et de remords et je me demandais bien comment pourrait fonctionner cette « histoire de Dieu ». Les A.A. m'ont dit de confier ma volonté et ma vie à Dieu, tel que je le conçois. N'ayant pas d'autre choix je me suis mis à genoux et j'ai crié « Mon Dieu, je ne suis pas capable, je t'en prie aide-moi ! » C'est seulement au moment où j'ai admis mon impuissance qu'une petite lueur m'a effleuré l'âme et j'ai commencer à accepter de laisser Dieu se charger de ma vie. Avec Dieu comme guide, de grandes choses se sont produites et j'ai pu amorcer une vie sobre.

mercredi 19 septembre 2007

Acceptation

Nous avons admis que nous ne pouvions vaincre l'alcool avec les seules ressources personnelles qui nous restaient ; aussi avons-nous accepté que la dépendance envers une Puissance supérieure ( ne serait-ce que celle de notre groupe des A.A. ) pouvait accomplir ce qui nous avait été jusqu'ici impossible. Dès que nous avons pu accepter, sans réserve, ces deux faits, notre affranchissement de l'obsession de boire venait de commencer.

Point de vue de Bill p. 109

J'ai été libre le jour où j'ai accepté de confier ma volonté et ma vie à ma Puissance supérieure, que j'appelle Dieu. La sérénité s'est infiltrée dans le chaos de ma vie le jour où j'ai accepté que ce qui m'arrivait faisait partie de ma vie, et que Dieu m'aiderait à surmonter ces difficultés, et plus encore. Depuis, c'est ce qu'il n'a cessé de faire ! Le jour où j'accepte les situations telles qu'elles sont et non comme je voudrais qu'elles soient, je commence à croître et à connaître la sérénité et la paix d'esprit.

mardi 18 septembre 2007

Guéri par l'amour

Toute notre précieuse philosophie d'autosuffisance devait être écartée. Cela ne s'est pas fait par notre bonne vieille volonté ; il s'agissait plutôt d'être disposés à accepter ces nouvelles réalités. Nous n'avons pas fui, ni combattu. Mais nous avons bel et bien accepté et nous avons été libérés.

Best of Grapevine Vol. 1 p.198

Je peux me libérer de l'esclavage de mon vieil ego. Après un certain temps, je peux reconnaître en moi le bien et y croire. Je vois comment l'amour et la protection de ma Puissance supérieure devient une source d'amour et de force qui accomplit en moi un miracle permanent. Je suis abstinent … et reconnaissant.

lundi 17 septembre 2007

La vraie liberté

Si, avec la grâce de Dieu, nous acceptions calmement notre sort, nous pouvions vivre en paix avec nous-mêmes et démontrer à ceux qui étaient encore tourmentés par les mêmes peurs qu'il était possible de les surmonter. Par expérience, nous savions qu'il est plus important d'être libérés de nos craintes que d'être à l'abri du besoin.

Les Douze tapes et les Douze Traditions p. 187


Les valeurs matérielles ont longtemps dirigé ma vie à l'époque où je buvais. Je croyais que tous les biens matériels que je possédais me procureraient le bonheur ; pourtant après les avoir acquis, j'avais encore l'impression d'être totalement démuni. En entrant chez les A.A., j'ai trouvé une nouvelle manière de vivre. Ayant appris à faire confiance aux autres, j`ai commencé à croire en une Puissance supérieure. Ma foi m'a libéré de l'esclavage de l'ego. En remplaçant les biens matériels par les dons de l'esprit, j'ai retrouvé la maîtrise de ma vie. J'ai décidé alors de partager mon expérience avec d'autres alcooliques.