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mardi 30 septembre 2008

LE CERCLE ET LE TRIANGLE

Le cercle représente le monde des AA et le triangle symbolise notre triple héritage : Rétablissement, Unité, Service. C'est à l'intérieur de ce nouvel univers des AA que nous avons trouvé la libération de notre obsession fatidique.

Le mouvement des AA devient adulte, p. 171
Tôt après mon entrée dans le mouvement, j'ai oeuvré dans les services et j'ai trouvé très appropriée l'explication du logo de notre association. Il y a d'abord le cercle d'amour et de service, et à l'intérieur le triangle aux trois côtés étaux ; la base représente le rétablissement et les Douze Étapes ; les deux autre côtés symbolisent l'unité et le service. En progressant dans le mouvement, je me suis vite identifié à ce symbole. Je suis le cercle, et les trois côtés du triangle représentent trois aspects de ma personnalité : le physique, l'équilibre émotif, et la spiritualité, cette dernière formant la base du triangle. Ensemble, ces trois aspects de ma personnalité se traduisent par une vie sobre et heureuse.

lundi 29 septembre 2008

EXACTEMENT PAREILS

Le contact fréquent avec les nouveaux et les autres, c'est ce qui illumine notre vie.
Les alcooliques anonymes, p. 82
Un homme est arrivé soûl à la réunion, a interrompu le conférencier, a enlevé sa chemise, s'est rendu à la cafetière et en est revenu en titubant, a demandé la parole, a finalement traité d'un nom grossier le secrétaire du groupe et s'en est allé. Je suis content qu'il soit venu car il m'a rappelé une fois de plus ce que j'ai été, ce que je suis toujours et ce que je pourrais être encore. Je n'ai pas besoin d'être ivre pour désirer être une exception et le centre d'attraction. J'ai souvent cru qu'on me traitait mal et j'ai réagi en me montrant grossier quand, en fait, on me traitait simplement comme un être humain parmi d'autres. Plus cet homme essayait de se distinguer, plus je me rendais compte que nous étions pareils, lui et moi.

dimanche 28 septembre 2008

L'AMOUR SANS RESTRICTION

L'expérience démontre que rien n'immunise mieux contre l'alcool que de travailler intensivement auprès d'autres alcooliques.

Les alcooliques anonymes, p. 82
Le parrainage me réservait deux surprises. Premièrement, les personnes que j'aidais m'aimaient. Ce que j'avais pris pour de la gratitude ressemblait plutôt à de l'amour. Ces personnes souhaitaient mon bonheur, ma croissance et le maintien de ma sobriété. Le fait de connaître leurs sentiments à mon égard m'a empêché de boire plus d'une fois. Deuxièmement, je me suis aperçu que j'étais capable d'aimer les autres de manière responsable, avec respect et avec le souci réel de les voir progresser. Auparavant, je croyais que ma capacité de me préoccuper sincèrement du bien-être d'autrui s'était atrophiée faute d'être utilisée assez souvent. Découvrir que je suis capable d'un amour désintéressé et confiant constitue l'un des plus grands cadeaux que j'aie reçus du mouvement. La reconnaissance pour ce cadeau m'a souvent gardé abstinent.

samedi 27 septembre 2008

SANS RÉSERVE

Quand il déborde de gratitude, notre coeur bat sûrement pour un amour altruiste ...

Réflexions de Bill, p. 37
S'il arrive que mes succès au service des autres me montent à la tête, je dois réfléchir à ce qui provoque ma pédanterie. Les choses qui m'ont été données dans la joie et dans l'amour doivent être transmises sans réserve et sans condition. En grandissant, je me rends compte que, peu importe combien je donne avec amour, il m'est donné beaucoup plus en esprit.

vendredi 26 septembre 2008

NOS ENFANTS

L'alcoolique aura peut-être du mal à rétablir des relations amicales avec ses enfants ... Mais ils comprendront à la longue que leur père est un homme nouveau et, à leur façon, ils le lui laisseront savoir ... À partir de ce moment-là, le progrès sera rapide. Ces retrouvailles donnent souvent de merveilleux résultats.

Les alcooliques anonymes, p. 124
En progressant vers la sobriété, j'ai reçu une carte de mon fils au collège, qui disait : "Papa, tu ne peux t'imaginer comme je suis content que tout aille bien. Joyeux anniversaire ! Je t'aime !" Il m'avait déjà dit qu'il m'aimait, auparavant. Il m'avait dit, en pleurant : "Papa, je t'aime ! Ne vois-tu pas ce que tu es en train de te faire à toi-même ?" Je ne le voyais pas. Étranglé par l'émotion, j'avais pleuré, alors. Cette fois-ci, en recevant cette carte, j'ai versé des larmes de joie, plutôt que de désespoir.

jeudi 25 septembre 2008

L'IMPORTANT D'ABORD

Certains d'entre nous ont dû encaisser de rudes coups avant de comprendre ceci : avec ou sans emploi, avec ou sans conjoint, nous ne cessons tout simplement pas de boire tant que nous faisons passer notre dépendance des autres avant notre dépendance envers Dieu.

Les alcooliques anonymes, p. 90
Avant mon arrivée chez les AA, j'avais toujours une excuse pour boire : * Elle a dit...*, * Il a dit...* *J'ai été mis à la porte, hier*, *J'ai obtenu en emploi merveilleux, aujourd'hui*. Ma vie n'irait bien dans aucun domaine si je me remettais à boire. Depuis que je suis abstinent, elle s'améliore de jour en jour. Je dois constamment me rappeler de ne pas boire, de faire confiance à Dieu, de demeurer actif dans le mouvement. Aujourd'hui, est-ce que je mets quoi que ce soit au-dessus de ma sobriété, de Dieu ou des AA?

mercredi 24 septembre 2008

VIGILANCE

Ainsi l'énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment. Lorsque, après une période d'abstinence, nous retouchons à l'alcool, nous retombons dans le même mauvais état qu'auparavant. Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l'espoir subtil d'être un jour immunisé contre l'alcool.

Les alcooliques anonymes, p. 31
Aujourd'hui, je suis alcoolique. Demain, je le serai encore. L'alcoolisme est en moi pour toujours. Je ne dois jamais oublier ce que je suis. L'alcool me tuera sûrement si je néglige de reconnaître et d'accepter ma maladie, jour après jour. Il ne s'agit pas d'un jeu où une perte n'est qu'un échec temporaire. Il s'agit d'une maladie -- ma maladie -- pour laquelle il n'existe aucun remède, si ce n'est l'acceptation quotidienne et la vigilance.

mardi 23 septembre 2008

J'ÉTAIS UNE EXCEPTION

(Bill W.) Me dit, doucement et simplement: *Crois-tu que tu es des nôtres?*

Alcoholics anonymous, p. 413
À l'époque où je buvais, je me croyais une exception. Je croyais que j'étais au-dessus des obligations courantes et que je pouvais en être dispensé. Je ne me rendais pas compte que cette attitude me donnait en contrepartie l'impression de ne jamais avoir de place nulle part. À mes débuts dans le mouvement, je ne m'identifiais aux autres que par mon alcoolisme. Quel merveilleux réveil ce fut pour moi de m'apercevoir que si des êtres humains faisaient de leur mieux, je ne faisais pas autre chose moi-même ! Toutes les peines, la confusion, les joies qu'ils ressentent n'ont rien d'exceptionnel, mais font également partie de ma vie, comme de celle de tout le monde.

lundi 22 septembre 2008

UN BON FILON

Nous étions comme le prospecteur affamé qui, se serrant la ceinture devant ses dernières réserves de nourriture, finit par trouver un filon d'or. Notre joie d'avoir échappé à une vie de frustrations était sans borne. C'est comme si papa avait découvert quelque chose d'encore mieux que l'or. Pendant un certain temps, il sera tenté de chérir ce trésor et de le garder pour lui seul. Il ne verra pas tout de suite qu'il a, en fait, déterré le petit bout d'une veine sans fin et que ce filon ne rapportera des dividendes que s'il continue de l'exploiter le reste de ses jours en cédant indéfectiblement tout le produit aux autres.

Les alcooliques anonymes, p. 119
Quand je parle avec un nouveau membre des AA, mon passé me saute aux yeux. Je vois la douleur dans ses yeux pleins d'espoir, je lui tends la main et le miracle se produit : c'est moi qui suis guéri. Mes problèmes s'évanouissent dès que je m'ouvre à l'âme qui souffre.

dimanche 21 septembre 2008

LA DERNIÈRE PROMESSE

Soudainement nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-même.

Les alcooliques anonymes, p. 77
Cette dernière *promesse* du Gros Livre se réalise pour tous dès le premier jour d'abstinence. Dieu m'a gardé abstinent ce jour-là, et tous les autres jours depuis, parce que je l'ai laissé diriger ma vie. Il me donne la force, le courage et les lumières dont j'ai besoin pour prendre mes responsabilités dans la vie ; c'est pourquoi, je peux tendre la main aux autres et les aider à devenir abstinents et à grandir. Dieu se manifeste par moi et transmet par mon intermédiaire sa parole, sa pensée et son action. Il oeuvre à l'intérieur de mon âme pendant que je m'affaire dans le monde extérieur car il ne fera pas pour moi ce que je peux faire par moi-même. Je dois être prêt à faire son travail afin qu'il puisse oeuvrer à travers moi.

samedi 20 septembre 2008

MON GUIDE

Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes, et de grandes choses se produiront pour vous et pour un nombre incalculable d'autres personnes. Pour nous, c'est cela, la Grande Vérité.

Les alcooliques anonymes, p. 151
Avoir de bonnes relations avec Dieu me semblait impossible. Mon passé m'avait rempli de culpabilité et de remords et je me demandais bien comment pourrait fonctionner cette "histoire de Dieu". Les AA m'ont dit de confier ma volonté et ma vie à Dieu, tel que je le conçois. N'ayant pas d'autre choix, je me suis mis à genoux et j'ai crié : "Mon Dieu, je ne suis pas capable. Je t'en prie, aide-moi ! " C'est seulement au moment où j'ai admis mon impuissance qu'une petite lueur m'a effleuré l'âme et j'ai commencé à accepter de laisser Dieu se charger de ma vie. Avec Dieu comme guide, de grandes choses se sont produites et j'ai pu amorcer une vie sobre.

vendredi 19 septembre 2008

ACCEPTATION

Nous avons admis que nous ne pouvions vaincre l'alcool avec les seules ressources personnelles qui nous restaient ; aussi avons-nous accepté que la dépendance envers une Puissance supérieure ( ne serait-ce que celle de notre groupe des AA) pouvait accomplir ce qui nous avait été jusqu'ici impossible. Dès que nous avons pu accepter, sans réserve, ces deux faits, notre affranchissement de l'obsession de boire venait de commencer.

Réflexions de Bill, p. 109
J'ai été libre le jour où j'ai accepté de confier ma volonté et ma vie à ma Puissance supérieure, que j'appelle Dieu. La sérénité s'est infiltrée dans le chaos de ma vie le jour où j'ai accepté que ce qui m'arrivait faisait partie de la vie, et que Dieu m'aiderait à surmonter ces difficultés, et plus encore. Depuis, c'est ce qu'il n'a cessé de faire ! Le jour où j'accepte les situations telles qu'elles sont et non comme je voudrais qu'elles soient, je commence à croître et à connaître la sérénité et la paix d'esprit.

jeudi 18 septembre 2008

GUÉRI PAR L'AMOUR

Toute notre précieuse philosophie d'autosuffisance devait être écartée. Cela ne s'est pas fait par notre bonne vieille volonté ; il s'agissait plutôt d'être disposés à accepter ces nouvelles réalités. Nous n'avons pas fui, ni combattu. Mais nous avons bel et bien accepté et nous avons été libérés.

Best of the Grapevine, Vol. 1, p. 198
Je peux me libérer de l'esclavage de mon vieil égo. Après un certain temps, je peux reconnaître en moi le bien et y croire. Je vois comment l'amour et la protection de ma Puissance supérieure m'ont permis de me rétablir. Ma Puissance supérieure devient une source d'amour et de force qui accomplit en moi un miracle permanent. Je suis abstinent... et reconnaissant.

mercredi 17 septembre 2008

LA VRAIE LIBERTÉ

Si, avec la grâce de Dieu, nous acceptions calmement notre sort, nous pouvions vivre en paix avec nous-mêmes et démontrer à ceux qui étaient encore tourmentés par les mêmes peurs qu'il était possible de les surmonter. Par expérience, nous savions qu'il est plus important d'être libérés de nos craintes que d'être à l'abri du besoin.

Les Douze Étapes et les Douze Traditions, p. 137
Les valeurs matérielles ont longtemps dirigé ma vie à l'époque où je buvais. Je croyais que tous les biens matériels que je possédais me procureraient le bonheur ; pourtant, après les avoir acquis, j'avais encore l'impression d'être totalement démuni. En entrant chez les AA, j'ai trouvé une nouvelle manière de vivre. Ayant appris à faire confiance aux autres, j'ai commencé à croire en une Puissance supérieure. Ma foi m'a libéré de l'esclavage de l'ego. En remplaçant les biens matériels par les dons de l'esprit, j'ai retrouvé la maîtrise de ma vie. J'ai décidé alors de partager mon expérience avec d'autres alcooliques.

mardi 16 septembre 2008

ENSEMBLE, NOUS TENONS OU NOUS TOMBONS

... Aucune association d'hommes et de femmes n'a jamais eu un besoin plus pressant que nous de constance et de permanence dans l'efficacité et l'unité. Nous, alcooliques, réalisons que nous devons travailler et nous tenir ensemble, sinon la plupart d'entre nous finiront par mourir seuls.

Alcoholiques Anonymes, p. 563
Les Douze Traditions, comme les Douze Étapes, sont rédigées dans un certain ordre pour une raison bien précise. La Première Étape et la Première Tradition tentent de m'insuffler assez d'humilité pour une raison bien précise. La Première Étape et la Première Tradition tentent de m'insuffler assez d'humilité pour que je puisse avoir une chance de survivre. Elles constituent les fondations sur lesquelles sont érigées les Étapes et les Traditions suivantes. Il s'agit d'abaisser mon ego pour pouvoir progresser, comme individu, au fil des Étapes et, comme membre d'un groupe, selon les Traditions. La pleine acceptation de la Première Tradition m'aide à mettre de côté mes ambitions personnelles, mes peurs et ma colère quand elles entrent en conflit avec le bien-être commun, et me permet ainsi de travailler librement avec les autres à notre survie mutuelle. Sans la Première Tradition, j'ai peu de chances de maintenir l'unité nécessaire à un travail commun efficace et je risque de perdre les autres Traditions, le mouvement et la vie.

lundi 15 septembre 2008

LA VIE EST MEILLEURE

Oui, (il y a autre chose) et même plus que cela encore: c'est le mouvement des Alcooliques anonymes... Enfin vous trouverez un sens à la vie.

Les alcooliques anonymes, p. 140
La vie est meilleure sans alcool. Les AA et la présence d'une Puissance supérieure me gardent abstinent, mais grâce à Dieu il y a mieux encore : le service fait maintenant partie de ma vie. Le programme des AA m'aide à mieux comprendre ce qu'est le mouvement des Alcooliques anonymes et ce qu'il fait. Mais surtout, je vois clairement qui je suis : un alcoolique qui a constamment besoin d'appliquer le programme pour pouvoir vivre la vie dont l'a gratifié sa Puissance supérieure.

dimanche 14 septembre 2008

LA PAIX D'ESPRIT

Ne faut-il pas soumettre le problème à notre parrain ou à notre conseiller spirituel, et demander avec ferveur l'aide et l'inspiration de Dieu, quitte entre-temps à prendre la résolution de faire à n'importe quel prix notre devoir lorsque nous le connaîtrons clairement ?
Les douze étapes et les douze traditions, p. 97
Ma foi en une Puissance supérieure joue un rôle essentiel dans ma mise en pratique de la Neuvième Étape mais d'autres éléments interviennent aussi : le pardon, le choix du moment opportun et de bons motifs. Ma bonne volonté à faire cette Étape me fournit l'occasion de grandir et de m'engager dans de nouvelles relations, fondées sur l'honnêteté, avec les personnes que j'ai lésées. Prendre mes responsabilités dans ce domaine me rapproche des principes spirituels du programme des AA : l'amour et le service. Il s'ensuivra sûrement la paix d'esprit, la sérénité et une foi accrue.

samedi 13 septembre 2008

RÉPARER LES DOMMAGES

Un bon jugement, le souci de trouver le moment propice, du courage et de la prudence, telles sont les dispositions requises pour aborder la Neuvième Étape.

Les douze étapes et les douze traditions, p. 93
On peut faire amende honorable de deux façons. La première, c'est de réparer directement les dommages. Lorsque je brise la clôture de mon voisin, je dois la réparer et c'est ce que signifie les mots "réparer directement". La seconde façon, c'est de changer mon comportement. Si j'ai lésé quelqu'un, je dois chaque jour m'efforcer de ne pas continuer à nuire aux autres. En "réparant" mon comportement, je demande indirectement pardon. Laquelle des deux approches est la meilleure ? La seule bonne est de pratiquer les deux méthodes, à condition de ne pas causer d'autres torts en agissant ainsi. Lorsqu'un tort a été causé, je le répare par ma conduite. En agissant ainsi, je suis certain de faire honnêtement amende honorable.

vendredi 12 septembre 2008

JE SUIS RESPONSABLE

Être disposés à assumer toutes les conséquences de nos actes passés et à prendre en même temps la responsabilité du bien-être des autres, tel est le véritable esprit de la Neuvième Étape.

Les douze étapes et les douze traditions, p. 97
En me rétablissant et avec l'aide des Alcooliques anonymes, je découvre que ce qui me fait le plus peur, c'est ma liberté. Cette attitude vient de ma tendance à reculer devant la moindre responsabilité ; je la refuse, je l'ignore, je blâme les autres, je fuis. Puis un jour, je suis capable de voir, d'admettre et d'accepter. La liberté, la guérison et le rétablissement se trouvent pour moi, dans la capacité de voir, d'admettre et d'accepter. J'apprends à dire : "Oui, je suis responsable". Quand j'arrive à prononcer ces paroles en toute honnêteté, je suis libre.

jeudi 11 septembre 2008

FAIRE AMENDE HONORABLE

Par-dessus tout, nous devrions faire l'effort de nous assurer, au-delà de tout doute, que nous n'obéissons pas à la peur en retardant notre démarche.

Les douze étapes et les douze traditions, p. 97
Le courage, la victoire sur la peur sont des cadeaux de mon rétablissement. Ils me rendent capable de demander de l'aide et d'aller de l'avant dans la réparation de mes torts, avec dignité et humilité. Réparer mes torts demande peut-être un certain degré d'honnêteté mais si j'en manque, je peux compter sur l'aide de Dieu et la sagesse des autres pour rentrer en moi-même et trouver la force d'agir. On peut accepter ou ne pas accepter mes excuses, mais après les avoir faites, je peux marcher en toute liberté sachant qu'aujourd'hui, je suis responsable.

mercredi 10 septembre 2008

LE RÉTABLISSEMENT PAR PROCURATION

(Les promesses) se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.

Les alcooliques anonymes, p. 77
Parfois je me dis: *Réparer tous ses torts, c'est aller un peu loin ! Personne ne devrait avoir à s'humilier ainsi ! *Pourtant, c'est précisément dans la mesure où je vis cette expérience d'humilité que je me rapproche du *soleil de l'esprit*. Les AA sont mon seul espoir si je veux poursuivre ma convalescence et obtenir une vie pleine de bonheur, d'amitié et d'harmonie.

mardi 9 septembre 2008

OUVRIR DE NOUVELLES PORTES

Ces promesses se réalisent parmi nous parfois rapidement, parfois lentement.

Les alcooliques anonymes, p.77
Les promesses dont il est question dans cette citation se réalisent peu à peu pour moi. Ce qui m'a redonné espoir a été la mise en pratique de la Neuvième Étape. Elle m'a permis de me fixer des objectifs pour mon propre rétablissement. Les vieilles habitudes et les anciens comportements ont la vie dure. La pratique de la Neuvième Étape me permet de tourner la page sur mon passé de buveur et de découvrir de nouvelles perspectives pour l'alcoolique abstinent que je suis. Il est essentiel pour moi de réparer directement mes torts. Restaurer mes anciennes relations et corriger mes vieux comportements facilitent une existence sobre. Même si j'ai quelques années d'abstinence derrière moi, il y a des moments où de vieilles histoires du passé requièrent mon attention, et la Neuvième Étape est là pour ça ; il suffit que je m'en serve.

lundi 8 septembre 2008

NOUS AVONS DEMANDÉ SA PROTECTION

Nous avons demandé Sa protection et Son aide et nous nous sommes abandonnés à Lui complètement

Les alcooliques anonymes, p. 54
J'étais incapable de diriger ma vie tout seul. J'avais essayé et échoué. Ma *faute ultime* m'avait fait tomber au niveau le plus bas et, ayant perdu la faculté même de fonctionner, j'ai dû admettre que j'avais désespérément besoin d'aide. J'ai cessé de me battre et j'ai capitulé devant Dieu. À partir de ce moment, j'ai commencé à grandir ! Dieu m'a pardonné. Il fallait bien que ce soit une Puissance supérieure qui me sauve car les médecins doutaient de mes chances de survie. Je me suis pardonné à moi-même et aujourd'hui, je jouis d'une liberté que je n'avais jamais connue auparavant. J'ai ouvert à Dieu mon coeur et mon esprit. Plus j'en apprends, moins j'en sais -- ce qui me rend humble -- mais je désire sincèrement continuer à progresser. Je connais la sérénité mais seulement quand je confie ma vie à Dieu. Tant que je suis honnête avec moi-même et demande son aide, je mène une existence qui en vaut la peine. Un jour à la fois, je m'efforce de vivre sa volonté à mon égard, sobrement. Je remercie Dieu de pouvoir choisir de ne pas boire aujourd'hui. La vie est belle!

dimanche 7 septembre 2008

NOS PROPES DÉGÂTS

Nous sommes là pour réparer les dégâts dont nous sommes responsables, conscients que nous ne pourrons rien faire de valable tant que le passé n'aura pas été nettoyé. Nous évitons pendant ce temps de dire à la personne en face de nous ce qu'elle devrait faire. Seuls nos torts à nous sont mentionnés, jamais les siens.

Les alcooliques anonymes, p. 71
Peu de temps après avoir cessé de boire, je me suis excusé auprès de mon père, mais mes paroles sont tombées dans l'oreille d'un sourd parce que je le blâmais pour mes malheurs. Après plusieurs mois, je me suis à nouveau excusé, cette fois en lui écrivant une lettre dans laquelle je ne lui adressais aucun reproche ni ne mentionnais ses torts. Cela a fonctionné. Enfin, j'avais compris ! Je ne suis responsable que de mes propres dégâts. Grâce à Dieu et aux AA, aujourd'hui ma maison est propre.

samedi 6 septembre 2008

ÉLIMINER LES MENACES À LA SOBRIÉTÉ

... sauf lorsqu'en ce faisant, nous pouvions leur nuire ou faire tort à d'autres.

Les douze étapes et les douze traditions, p. 93
La Neuvième Étape me redonne un sentiment d'appartenance, non seulement au sein de la race humaine mais aussi dans le monde de tous les jours. Tout d'abord, cette Étape me force à quitter la sécurité des AA pour affronter des personnes, * à l'extérieur*, sur leur propre terrain plutôt que sur le mien. Cette démarche est terrifiante mais indispensable si je veux reprendre ma place dans la société. Ensuite, la Neuvième Étape me permet d'éliminer les menaces à ma sobriété en réparant mes torts dans mes relations passées. Elle m'indique la voie à suivre pour obtenir une sobriété plus sereine en m'aidant à me débarrasser des débris du passé, avant qu'ils ne me fassent trébucher.

vendredi 5 septembre 2008

ÉQUILIBRE ÉMOTIF

Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes partout où c'était possible...
Les douze étapes et les douze traditions, p. 93
En examinant mon passé de buveur, je me rappelle bien des personnes qui n'ont fait que passer dans ma vie, mais dont j'ai troublé l'existence par mes colères et mes railleries. Il m'est impossible de les retracer et de m'excuser auprès d'elles. La seule façon de faire amende honorable, d'adopter *l'attitude la plus indiquée*, c'est de réparer indirectement mes torts par l'intermédiaire d'autres personnes qui croisent brièvement ma route. La pratique régulière de la courtoisie et de la bienveillance m'aide à connaître l'équilibre émotif et à vivre en paix avec moi-même.

jeudi 4 septembre 2008

RECONSTRUCTION

Oui nous avons un long travail de reconstruction devant nous.

Les Alcooliques Anonymes, P.76
Reconstruire ma vie, voilà l'objectif primordial de mon rétablissement. Pour cela, j'évite de prendre un premier verre, un jour à la fois. Je réussirai d'autant plus facilement dans cette tâche que je mettrai en pratique les Étapes de notre mouvement. La vie spirituelle n'est pas une théorie ; elle est efficace à condition de la vivre. La Deuxième Étape m'avait mis sur la route d'un voyage spirituel ; la Neuvième Étape me permet d'arriver à la destination finale des différentes étapes de la reconstruction. J'ai conscience que Dieu travaille pour moi et par moi. La preuve en est que Dieu a fait pour moi ce que je ne pouvais pas faire pour moi-même ; il m'a délivré de l'obsession de boire. Je dois chaque jour continuer de rechercher la volonté de Dieu. Il m'accorde un sursis quotidien et me donnera la force dont j'ai besoin pour mon travail de reconstruction.

mercredi 3 septembre 2008

BÂTIR UNE VIE NOUVELLE

A notre avis, celui qui prétend qu'il suffit de ne pas boire n'a pas suffisamment réfléchi à la question.
Les Alcooliques Anonymes, P.76
Quand je réfléchis à la Neuvième Étape, je me dis que l'abstinence doit me suffire. Je n'ai qu'à me rappeler dans quel état désespéré je me trouvais avant de devenir abstinent et à quel point j'étais prêt à faire n'importe quoi pour le demeurer. Pourtant, l'abstinence ne suffit pas à ceux qui m'entourent et je dois voir à utiliser ce don de Dieu pour leur bâtir une vie nouvelle. De plus, il importe que je sois disponible pour en aider d'autres qui désirent connaître le mode de vie des A.A. Je demande à Dieu de m'aider à partager le don de la sobriété, afin que les dividendes rejaillissent sur ceux que je connais et que j'aime.

mardi 2 septembre 2008

UNE RAISON DE CROIRE

La volonté de progresser est l'essence même de tout développement spirituel.

Point de vue de Bill, P.171
Il y a quelque part une chanson qui dit à peu près ceci : "... et je cherche une raison de croire...". Elle me rappelle qu'à une certaine époque, j'étais incapable de trouver une seule raison de croire que ma vie allait bien. Même si les A.A. m'avaient sauvé la vie, trois mois plus tard je retournais boire. Quelqu'un m'a dit : "Tu n'as pas besoin de croire. Il te suffit de vouloir croire que tu as une raison de vivre, même si tu ne la connais pas encore toi-même, même si tu ne sais pas toujours comment vivre." Après m'être rendu compte à quel point je voulais croire que j'avais bel et bien une raison de vivre, j'ai pu commencer à mettre les Étapes en pratique.Maintenant, quand je dis : "Je suis disposé...", j'utilise la clé qui m'ouvre la porte de l'action, de l'honnêteté et de l'intervention d'une Puissance supérieure dans ma vie.

lundi 1 septembre 2008

Le désir de grandir

Pour en recevoir d'autres (des fruits), notre réveil doit se poursuivre.

Point de vue de Bill, P.8
La sobriété vient combler dans mon âme le vide douloureux creusé par l'alcoolisme. Souvent, je me sens si bien physiquement que je m'imagine que le travail et terminé. La joie, cependant n'est pas seulement l'absence de souffrance mais aussi le don d'un réveil spirituel continu. La joie naît d'une étude incessante et dynamique, de l'application des principes de rétablissement dans ma vie quotidienne, du partage de mon expérience avec les autres. Ma Puissance supérieure m'offre bien des occasions de renforcer mon réveil spirituel. Il me suffit d'aborder mon rétablissement avec le désir de grandir. Aujourd'hui, je suis disposé à grandir.