dimanche 30 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Ils
ont convenu qu’il leur fallait rédiger un rapport de leur expérience pour lui
assurer une large diffusion. Mais comme vous le pensez bien, ils éprouvèrent de
sérieuses difficultés à s’entendre sur la nature exacte de ce phénomène vécu.
Ce n’est qu’en 1939 qu’ils purent publier un récit auquel ils pouvaient tous
souscrire. A ce moment-là, ils étaient environ une centaine.
Ils
racontèrent que la voie de leur rétablissement comportait douze étapes pouvant
mener à la même destination quiconque voudrait l’emprunter.
Leur
nombre dépasse maintenant le million. Et ils sont presque unanimes dans leur
conviction : « L’expérience vécue démontre qu’on ne saurait mieux
s’immuniser contre l’alcool qu’en aidant inlassablement d’autres alcooliques.
Ce moyen réussit quand tous les autres échouent. »
samedi 29 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Presque
accidentellement, ils constatèrent avec stupéfaction qu’aussitôt que l’un d’eux
essayait d’aider l’autre, la soif le quittait. Ils ont fait part de leur
découverte à un avocat alcoolique confiné sur un lit d’hôpital qui a aussi
décidé d’essayer.
Séparément,
tous trois ont persévéré à porter secours à d’autres alcooliques. S’il arrivait
parfois qu’on refuse leur aide, ils demeuraient néanmoins convaincus que leur
effort était fructueux parce qu’à chaque fois, le soi-disant « secoureur »
demeurait abstinent, même si le « patient » continuait de boire.
Persistant
dans ces activités pour leur propre bien-être, ce petit groupe anonyme d’ex-ivrognes
découvrit soudainement en 1937 qu’ils étaient vingt à être abstinents. On ne
peut pas les blâmer d’avoir cru au miracle.
vendredi 28 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
30
PRATIQUER LES DOUZE ETAPES
Comme
le disaient les vieux médecins de campagne, « si rien ne marche, suivez
mes conseils ».
Nous
n’avons pas expliqué ici les Douze Etapes proposées par les AA comme programme
de rétablissement de l’alcoolisme, et nous n’allons pas le faire puisqu’on les
trouve facilement ailleurs. Leur origine par contre, vaut la peine d’être
racontée.
En
1935, deux hommes se rencontrent à Akron, en Ohio. Tous deux étaient considérés
comme des ivrognes invétérés et ceux qui les connaissaient en parlaient comme d’une
honte. Le premier avait été jadis un proéminent courtier de Wall Street, et l’autre
un éminent chirurgien ; mais ils avaient tous deux bu jusqu’à frôler
la mort. Chacun avait subi de nombreuses « cures » et avaient été
hospitalisé à de nombreuses reprises. Il semblait évident, même à leurs yeux,
qu’ils étaient incurables.
jeudi 27 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Nous
avons pris conscience, dès nos premiers jours d’abstinence, qu’en plus des
frais essentiels de la nourriture, du vêtement et du logement, une dépense de
nature particulière s’imposait. Un membre des AA nous a permis de reproduire en
ses propres termes son
Conseil de placement
Durant
les premières semaines sans alcool
Alors qu’épuisé, vous gisez au sol,
Que le shérif à la fenêtre vous épouvante
Et que la faim tel un loup vous hante,
Que la vie semble terne et désespérée,
De l’angle monétaire considérée ! …
Il est temps de dépenser de certaine manière
Pour sortir de cette terrible ornière.
Ce billet d’autobus ou ce jeton
Vous amenant à une réunion,
Ces dix cents investis dans un appel
Pour recevoir un appui fraternel,
Ce cinq cents pour de menues dépenses
Qui, malgré tout vous donne de l’importance,
Ce dollar déboursé au restaurant
Après les réunions en partageant
Sont tous des placements judicieux
Au néophyte un rien ingénieux …
Ce pain lancé au gré des eaux
Toujours vous revient en gâteau …
Alors qu’épuisé, vous gisez au sol,
Que le shérif à la fenêtre vous épouvante
Et que la faim tel un loup vous hante,
Que la vie semble terne et désespérée,
De l’angle monétaire considérée ! …
Il est temps de dépenser de certaine manière
Pour sortir de cette terrible ornière.
Ce billet d’autobus ou ce jeton
Vous amenant à une réunion,
Ces dix cents investis dans un appel
Pour recevoir un appui fraternel,
Ce cinq cents pour de menues dépenses
Qui, malgré tout vous donne de l’importance,
Ce dollar déboursé au restaurant
Après les réunions en partageant
Sont tous des placements judicieux
Au néophyte un rien ingénieux …
Ce pain lancé au gré des eaux
Toujours vous revient en gâteau …
mercredi 26 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
La question d’argent
L’alcoolisme
coûte cher. Même si les AA n’imposent ni cotisation ni droit d’entrée, nous
avons déjà, avant même d’y être arrivés, acquitté de lourdes « contributions »
aux débits d’alcool et aux commis de bar. En conséquence, plusieurs d’entre
nous arrivent au Mouvement presque sans le sou, si ce n’est lourdement
endettés.
Le
plus tôt nous pourrons nos suffire à nous-mêmes, le mieux ce sera. Nos créanciers
consentent presque toujours à nous soutenir lorsqu’ils constatent l’effort
honnête et continu à nous affranchir, même au moyen de versements infimes.
mardi 25 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
A
l’intention des centaines de membres des AA dits « isolés » « comme
le personnel des forces armées à l’étranger) et d’un nombre de marins des AA
(les Internationaux), le Bureau des Services généraux des AA fournit
gratuitement des services spéciaux leur permettant de se tenir en communication
constante avec les AA. Ils reçoivent des bulletins et des listes pouvant les
mettre en contact avec d’autres membres (par lettre ou cassette) pendant les
périodes où il leur est impossible d’assister à des réunions des AA régulières.
Mais,
laissés à eux-mêmes sans groupe des AA accessible, plusieurs font encore mieux,
ils fondent leur propre groupe.
lundi 24 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Si
par suite de maladie grave ou de catastrophe naturelle, nous ne pouvons
absolument pas assister à une réunion, nous avons appris à recourir à des
substituts. (Souvent et à notre grande surprise, nous avons ouï-dire que des tempêtes
de neige dans des régions arctiques, des ouragans, ou même des tremblements de
terre n’ont pas empêché des membres des AA de parcourir une centaine de
kilomètres ou plus pour assister aux réunions. Pour aller à une réunion, il est
aussi naturel pour certains membres des AA de voyager en canoë, à dos de
chameau, en hélicoptère, en jeep, en camion, à bicyclette ou en traîneau que
pour nous d’emprunter l’automobile, l’autobus ou le métro).
Si
nous ne pouvons nous rendre à une réunion, nous avons le choix de nous entretenir
avec des membres, soit par téléphone ou radioamateur, ou encore de nous
absorber dans la lecture d’une publication des AA.
dimanche 23 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Il
nous est apparu que les réunions ne servaient ne servaient pas uniquement à
résister à la tentation de boire. C’est précisément lorsque nous nous sentons
bien et que nous n’avons pas l’intention de boire que les réunions nous sont le
plus profitables. Et même une réunion ne donnant pas satisfaction complète et
immédiate vaut mieux que rien du tout.
En
raison de l’importance des réunions, nous avons toujours sous la main une liste
des réunions locales et nous ne voyageons jamais à distance sans nous munir d’un
annuaire des AA nous permettant de localiser les réunions et les membres à peu
près n’importe où au monde.
samedi 22 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
De
nombreux groupes des AA tiennent chaque semaine une ou deux réunions (d’une durée
moyenne d’une heure ou d’une heure et demie). Et chez les AA, il est largement
reconnu qu’un nouveau membre évolue mieux s’il s’astreint aux réunions d’au
moins un groupe, sans se priver à l’occasion d’en visiter d’autres. En plus
d’offrir une grande variété d’opinions sur les idées AA, cette fidélité aux
réunions contribue à instaurer dans la vie du membre des mesures de discipline
fort utiles pour vaincre l’alcoolisme.
Il
nous est apparu assez important, surtout au début, d’assister fidèlement aux réunions,
en dépit de toutes les excuses susceptibles de nous en éloigner.
Nous
devrions être aussi avides de fréquenter les réunions des AA que nous l’étions
à boire. Un buveur sérieux a-t-il jamais permis à la distance, la température,
la maladie, aux affaires, aux invités, à une pénurie d’argent, à l’heure ou à
tout autre prétexte de le priver de ce verre tant désiré ? De même, nous
ne pouvons rien tolérer qui nous prive des réunions des AA si nous voulons
vraiment nous rétablir.
vendredi 21 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Faut-il fréquenter ces réunions
jusqu’à la fin de nos jours ?
Pas
du tout, sauf si nous le voulons.
Nous
sommes des milliers de membres à nous complaire toujours davantage dans ces
réunions au fil de nos années de sobriété. Nous y allons par plaisir, non par
devoir.
Il
nous faut sans cesse manger, respirer, prendre notre bain, nous laver les dents,
et ainsi de suite. Et des milliers de personnes persistent, année après année,
à travailler, lire, pratiquer des sports de tous genres, fréquenter des clubs
sociaux et accomplir leurs devoirs religieux. Donc notre persévérance à
assister aux réunions des AA n’a rien de
bien singulier, en autant que nous nous y plaisons et que nous en tirons
quelque chose tout en maintenant l’équilibre dans le reste de nos vies.
Mais
la plupart d’entre nous sommes plus assidus aux réunions au cours de nos
premières années d’abstinence. Cette assiduité constitue la base solide d’un rétablissement
durable.
jeudi 20 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Congrès, conventions des AA aux
échelles provinciale, régionale, nationale et internationale
Ces
rassemblements de grande envergure, variant de centaines à plus de vingt mille
membres des AA souvent accompagnés de leurs familles, ont généralement lieu les
fins de semaine et comportent plusieurs sortes de réunions. Normalement les
programmes comportent des ateliers de discussions sur des sujets variés, des
causeries sur l’alcoolisme prononcées par des spécialistes invités, un banquet,
une danse, un spectacle et d’autres activités sociales ou récréatives,
appréciées d’autant plus qu’il n’y a pas d’alcool. Ces réunions démontrent qu’il
est possible de s’amuser sans boire.
Elles
nous procurent aussi l’avantage de rencontrer et de connaître des membres des A
venant d’ailleurs. Pour plusieurs membres des rassemblements deviennent des « week-end »
privilégiés et hautement recherchés pour l’expérience incomparable de
rétablissement qu’ils procurent. Ils marquent souvent le début de longues et
profondes amitiés et meublent des souvenirs chaleureux le quotidien parfois un
peu terne.
mercredi 19 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Réunions consacrées aux étapes
Plusieurs
des groupes AA tiennent des réunions hebdomadaires où les Douze Etapes sont
étudiées successivement et deviennent le sujet de la discussion. Certains autres
groupes se consacrent à l’étude des Douze Traditions, des Trois Legs, des
slogans des AA et des sujets suggérés dans la revue mensuelle des AA The Grapevine. Mais on élimine rarement
les autres questions, surtout celles qui exigent une solution d’urgence à un
problème immédiat et personnel d’un membre présent.
Les
réunions d’étapes, de concert avec les livres Les Alcooliques Anonymes et Les
Douze Etapes et les Douze Traditions des AA, donnent plus facilement accès
à une connaissance et à une compréhension véritables des fondements du
rétablissement en AA. Ces rencontres offrent aussi une source fertile d’interprétations
originales et de pratiques du programme de base des AA en démontrant comment il
peut nous être précieux, non seulement
pour demeurer abstinents, mais aussi pour améliorer nos vies.
mardi 18 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Toute
personne préoccupée d’un problème particulier, si pénible ou gênant soit-il,
peut s’en ouvrir dans une réunion de discussion et entendre les autres membres
partager leur expérience relative à une difficulté identique ou semblable. Bien
sûr, on échange aussi des moments de bonheur et de joie. Il ressort de ces
discussions qu’aucun alcoolique n’est unique ou isolé.
Il
est reconnu que ces réunions servent d’atelier pour apprendre à l’alcoolique à
pratiquer l’abstinence. Il est certain qu’on peut puiser dans une réunion de
discussion un large éventail de suggestions aidant à obtenir une sobriété
heureuse.
lundi 17 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Les réunions fermées de discussion
(pour les alcooliques seulement ou pour ceux qui cherchent à savoir s’ils
pourraient l’être)
Certains
groupes des AA tiennent des réunions de discussion dites « ouvertes »,
où chacun est admis. Mais le plus souvent, elles sont dites « fermées »
et réservées aux membres actuels ou éventuels, en vue de permettre aux
participants d’aborder librement tout sujet susceptible d’intéresser ou de
préoccuper un buveur excessif. Il s’agit de discussions confidentielles.
Un
membre prévenu accepte de débuter la réunion par un court témoignage portant
sur sa vie alcoolique et sur son
rétablissement. Ensuite, la réunion se transforme en discussion générale.
dimanche 16 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Il
est moins important, semble-t-il, de s’identifier au passé du conférencier que
de s’attarder à certains aspects de sa vie actuelle. Généralement, il recherche
ou a déjà trouvé certaines satisfactions, la paix d’esprit, des solutions à ses
problèmes, le goût de vivre et une forme de sérénité que vous désirez aussi. Si
c’est votre cas, restez chez les AA, ces qualités y sont contagieuses.
De
plus l’évocation des souffrances de l’alcoolisme actif nous aide à dissiper
tout désir latent de prendre un verre.
C’est
à ces réunions que de nombreux membres des AA ont découvert les moyens
indispensables qu’ils recherchaient pour les aider à se rétablir. Après une
réunion aussi stimulante et encourageante pour leur rétablissement, boire
devient pour la plupart des membres la dernière chose au monde qu’ils
souhaiteraient faire.
samedi 15 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Mais
si vous portez bien attention, vous pourrez sans doute reconnaître des états d’âme,
sinon des évènements qui vous sont familiers. Vous allez revivre vos anciennes
émotions en écoutant le conférencier, même si sa vie diffère radicalement de la
vôtre.
Chez
les AA, cette ressemblance se désigne comme le « phénomène d’identification
avec le conférencier ». On n’entend pas signifier que l’âge, le sexe, le
style de vie, le comportement, les joies et les ennuis du conférencier sont
identiques aux vôtres. Cela implique plutôt que vous reconnaîtrez chez lui des
craintes, des émotions, des inquiétudes et des joies que vous vous rappellerez
avoir déjà vous-mêmes vécues.
Vous
pourrez être étonnés de n’entendre presque jamais de conférencier des AA se
plaindre d’être privé d’alcool.
vendredi 14 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Ces
réunions ouvertes offrent comme principal avantage l’occasion d’entendre un
très vas éventail d’histoires vécues d’alcoolisme. Les symptômes de la maladie
y sont décrits de diverses façons, vous aidant ainsi à déterminer si vous en
êtes atteints.
Naturellement,
les expériences des membres des AA différents les unes des autres. Vous pourrez
parfois entendre une personne évoquer ses boissons favorites, sa façon de boire
et ses problèmes d’alcool (ou les plaisirs de l’ivresse) tout à fait identiques
aux vôtres. D’autres fois, les péripéties des messages peuvent différer
totalement des vôtres. Vous entendrez des gens de divers milieux, occupations
et croyances. Chaque membre ne parle qu’en son propre nom et n’émet que ses
opinions personnelles. Personne ne peut parler au nom des AA et personne ne
peut imposer à un autre membre ses sentiments ou ses idées. Les AA accueillent
et reconnaissent la diversité des opinions.
jeudi 13 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Les réunions ouvertes
(pour tous, alcooliques ou non)
Elles
sont un peu plus structurées et ordonnées. Il y a d’ordinaire deux ou trois
membres préalablement invités qui, à tour de rôle parlent de leur alcoolisme,
de leur arrivée aux AA et de leur rétablissement.
Un
tel message n’est soumis à aucune règle particulière. En fait, il ne se trouve
parmi les membres des AA qu’un nombre très limité d’orateurs expérimentés. Et même,
ceux qui par profession, on la facilité de la parole, évitent soigneusement les
envolées oratoires aux réunions des AA. Ils essaient plutôt de raconter leur propre
histoire aussi simplement et directement que possible.
On
ne peut qu’être impressionné par la sincérité et l’honnêteté de leurs propos. Vous
vous surprendrez probablement à rire de bon cœur et à vous dire : « Oui,
oui, c’est tout à fait ça. »
mercredi 12 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Les réunions de débutants
Elles
sont généralement plus petites que les autres et précèdent souvent les réunions
ordinaires. On y accueille toute personne qui se croit aux prises avec un problème
d’alcool. Certaines réunions consistent en discussions ou exposés sur des
sujets établis à l’avance, reliés à l’alcoolisme, au rétablissement, ou au
Mouvement des AA lui-même. Ailleurs les réunions pour débutants prennent simplement
la forme de questions et réponses.
Les
habitués reconnaissent qu’elles sont d’excellentes occasions pour s’informer,
se faire de nouveaux amis et commencer à se sentir bien dans sa peau en
compagnie d’alcooliques, sans boire.
mardi 11 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
De
plus, les réunions des AA sont un tremplin vers le rétablissement. Comme une
réception invite à la consommation d’alcool, ainsi, toutes les réunions des AA
plutôt que de se rendre à un bar ou à une réception des AA proposent la
sobriété comme objectif commun. Ici, peut-être plus que partout ailleurs, vous
êtes entourés, vous êtes entourés de gens compréhensifs, susceptibles d’apprécier
votre sobriété et de vous suggérer comment la conserver. Contrairement à ce que
vous voyez dans les bars, vous trouvez ici plusieurs exemples d’alcooliques
abstinents, heureux et rétablis.
Nous
énumérons maintenant les sortes de réunions des AA les plus populaires et
certains avantages qui en découlent.
lundi 10 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Les différentes sortes de réunions
des AA
De
nombreux membres des AA des Etats-Unis et du Canada ont été consultés avant de
rédiger ce livre, sur les moyens de ne pas boire. Suivant l’opinion générale,
le meilleur moyen suggéré pour ce faire consiste à fréquenter différentes
sortes de réunions des AA. Comme l’écrit un membre, « C’est là où nous puisons
mutuellement toute notre inspiration ».
Pour
demeurer abstinents, il vaut mieux bien sûr, fréquenter des réunions des AA plutôt que de se rendre dans un bar ou à une
réception, ou de rester chez soi en compagnie d’une bouteille !
Le
risque de contracter la malaria est moins grand si on s’éloigne des marais
infestés de moustiques. De même, il est plus facile de ne pas boire à une
réunion des AA qu’en compagnie de buveurs,
dimanche 9 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Vous
pouvez avoir la certitude absolue que chaque membre des AA présents dans la
salle comprend très bien votre état d’âme, parce que nous nous rappelons très
précisément les malaises éprouvés les lendemains de veille, et comment nous
nous sentions la toute première fois où nous sommes allés à une réunion des AA.
Si
vous êtes comme nous, timides et plutôt solitaires, vous découvrirez que les
membres des AA sont disposés à respecter votre solitude si vous voulez la
conserver et si vous vous sentez plus confortables ainsi.
Néanmoins,
il nous est apparu nettement plus bénéfique de nous attarder après la réunion
pour grignoter et bavarder. Sentez-vous bien à l’aise de vous impliquer dans ce
partage social ou dans des confidences plus intimes, suivant vos désirs.
samedi 8 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Vous
êtes libres d’en poser, si le cœur vous en dit, bien qu’à leur première v
isite, les gens se contentent généralement d’écouter.
La
première fois que vous viendrez à une réunion des AA, vous serez fort surpris,
comme tous les autres qui vous ont précédés ; la majorité des gens
présents vous paraîtront normaux, en santé, relativement heureux et prospères ;
ils n’ont pas la mine que les caricatures démodées donnent aux ivrognes, aux
clochards ou aux abstinents secs et fanatiques.
Bien
plus, vous ne tarderez pas à découvrir un groupe d’amis joyeux, riant
facilement surtout d’eux-mêmes. Rien ne vaut l’atmosphère chaleureuse d’une
réunion des AA pour surmonter vos « gueules de bois » et vous aider à
vous sentir mieux, beaucoup mieux.
vendredi 7 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
29
ASSISTER AUX REUNIONS DES AA
Bien
avant que ce livre soit écrit, des centaines de milliers d’alcooliques avaient
découvert et éprouvé l’efficacité de chacune
des suggestions proposées ici pour parvenir à vivre abstinents, de même que
plusieurs autres non mentionnées ici. Nous y sommes arrivés non seulement par
la lecture mais aussi par des échanges mutuels. Au début, nous avons surtout écouté.
Il
vous sera facile d’en faire autant, sans frais et sans aucun « engagement ».
Nous
nous sommes tout simplement rendus aux réunions des Alcooliques Anonymes. Il s’en
tient plus de cinq millions par année, dans près de cent cinquante pays du
monde. Et rappelez-vous qu’il n’est pas obligatoire de devenir membre pour
assister à une réunion des AA. Si vous désirez seulement vous enquérir au sujet
des AA, vous êtes parfaitement bienvenus d’assister aux réunions en
observateurs muets. Vous n’êtes pas tenus de révéler votre nom et vous pourrez
même donner un nom d’emprunt. Les AA sont compréhensifs et de toute façon, ne tiennent
aucun registre de leurs membres ou des visiteurs de leurs réunions. Vous n’aurez
ni à signer votre nom ni à répondre à aucune question.
jeudi 6 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Les brochures
AA
world Services, Inc., publie également plusieurs brochures traitant de divers
aspects des AA et des buts spécifiques de certains groupes.
Toutes
ont été rédigées avec soin sous l’étroite surveillance de représentants des AA
venus de toutes les régions des Etats-Unis et du Canada, de sorte qu’elles
reflètent le consensus le plus étendu possible sur la pensée des AA. Il est
impossible de comprendre tout le fonctionnement des AA si on n’est pas familier
avec toutes ses publications, y compris les brochures. (La liste apparaît en
dernière page.)
En
outre, le Bureau des Services Généraux des AA publie un bulletin trimestriel,
le Box 4-5-9, et plusieurs autres périodiques, de même qu’un compte-rendu des
délibérations de l’Assemblée annuelle de la Conférence des Services généraux
des AA.
De
nombreux membres des AA commencent et terminent leur journée par un moment de
silence réservé à la lecture de quelques pages de documentation AA. Une lecture
attentive de livres et de brochures des AA équivaut pour plusieurs membres à
une « réunion imprimée », et offre éventail d’informations et
d’inspiration aux AA à nul autre pareil. Toute consultation écrite ouvre la
voie à la pensée des AA et éloigne d’un premier verre. C’est pourquoi plusieurs
membres ont toujours une publication des AA à portée de la main, non seulement
non seulement parce que sa lecture aide à chasser les tentations de boire, mais
aussi parce qu’elle permet d’occuper et de délasser l’esprit lors de périodes
creuses. On peut toujours se procurer la documentation en s’adressant comme
suit : Services mondiaux des Alcooliques Anonymes Inc., 230 boul Henri-Boussara
Est, bureau 100, Montréal, Québec Canada, H3L 1B8.
mercredi 5 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
« Transmet-le »
Cette
biographie d’un fondateur des AA porte le sous-titre l’histoire de Bill Wilson et la façon dont le message des AA s’est
répandu dans le monde. Elle retrace aussi le développement du Mouvement.
« Nous en sommes venus à
croire »
Ce
livre, sous-titré Des membres racontent
leur expérience spirituelle chez les AA, donne l’interprétation
« d’une puissance plus forte que nous-mêmes » de 75 membres des AA.
Elle s’échelonne des conceptions religieuses orthodoxes jusqu’à celles des
humanistes et des agnostiques.
« Réflexions
quotidiennes » : Réflexions de membres des AA à l’intention de tous
les membres
Les
membres des AA s’inspirent de leurs citations préférées tirées des publications
des AA. Une réflexion pour chaque jour de l’année.
AA in Prison : Inmate to Inmate
(en traduction)
Un
recueil de 32 témoignages publiés antérieurement dans le AA Grapevine racontant
l’expérience d’hommes et de femmes qui ont trouvé AA en prison.
mardi 4 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
« Le mouvement des AA devient
adulte »
Ce
bref historique raconte les débuts et la
croissance de notre Mouvement au cours de ses vingt premières années. On y
relate l’histoire courageuse d’un petit groupe d’anciens ivrognes, jadis sans
espoir qui, contre toute probabilité, se sont finalement retrouvés au sein d’un
mouvement d’une envergure mondiale et d’une efficacité reconnue.
« Réflexions de Bill »
Ce
livre est un recueil des passages les plus substantiels, tirés autant de sa
volumineuse correspondance personnelle, que des autres écrits de Bill W.
« Dr Bob et les
pionniers »
L’histoire
d’un des fondateurs des AA est entremêlée avec les souvenirs des premiers
membres du Midwest, la plupart du temps, dans leurs propres mots.
lundi 3 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
« Les Douze Etapes et les Douze
Traditions »
Dans
ce livre également écrit par Bill W. ; on étudie à fond la philosophie des
AA. (On l’appelle parfois le « Douze Douze ».) Les membres qui
veulent approfondir sérieusement le programme de rétablissement des AA y
recourent en parallèle avec le Gros Livre.
Ecrit
treize ans après la publication de « Alcooliques Anonymes », cet
ouvrage moins volumineux décrit les principes du comportement des AA, tant
celui des individus que celui des groupes. Les Douze Etapes, guide de la
croissance personnelle, avaient été plus sommairement commentées dans le Gros livre ; les principes
concernant les groupes, les Douze Traditions des AA, se sont cristallisées avec
l’expérience après la publication du premier livre. Ils caractérisent notre
Mouvement, lui conférant une personnalité unique tout à fait différente des
autres associations.
dimanche 2 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Les
membres désignent souvent « les Alcooliques Anonymes » comme le
« Gros livre », sans cependant le comparer à un texte sacré. On avait
d’abord projeté d’en faire un livre plutôt modeste, mais dès sa première
impression (1939), en raison de l’épaisseur du papier, il apparut énorme, à la
surprise générale, et par plaisanterie, on l’a surnommé le « Gros
livre ».
La
partie essentielle, dont les onze premiers chapitres, est de la main même de
Bill W., un des fondateurs des AA. Le livre contient aussi des récits
personnels de plusieurs membres tels qu’ils les ont eux-mêmes écrits, et divers
appendices sur des sujets additionnels.
Au
début, il suffisait de la simple lecture du livre pour amener certaines
personnes à l’abstinence, alors qu’il n’existait que quelques groupes des AA
dans le monde. Il en est encore ainsi pour certains alcooliques vivant en des
régions isolées ou sur des bateaux naviguant en mer.
Les
lecteurs assidus de ce livre reconnaissent qu’ils y découvrent une
signification plus profonde qui leur avait échappé lors d’une première lecture
rapide.
samedi 1 septembre 2012
VIVRE SANS ALCOOL
Il
y a sept livres des AA, en plus de trois autres publications de format
identique à celui-ci.
« Les Alcooliques
Anonymes »
Ce
livre renferme les principes fondamentaux de l’expérience des AA.
Comme
nous le savons, il est à l’origine du Mouvement des AA, ayant été rédigé avec
le concours d’une centaine d’alcooliques qui ont appris à s’aider mutuellement
à demeurer abstinents. Au terme de quelques années d’abstinence, ils ont
consigné par écrit le récit de leurs expériences auquel on a donné ce titre.
C’est alors qu’on a commencé à désigner notre Mouvement du titre du livre, soit
« les Alcooliques Anonymes ».
Il
relate l’expérience originale des AA par ceux-là mêmes qui l’ont vécue avant de
la rédiger. Qu’on s’y réfère souvent ou à l’occasion, il est la pierre
angulaire de toute la philosophie des AA. La plupart des membres s’en procurent
un exemplaire dès leur arrivée au Mouvement, afin de puiser à la source les
idées fondamentales des AA plutôt que de les obtenir indirectement ou de
personnes interposées.
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