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lundi 31 décembre 2012

Best of Traductions

L’orgueil, l’avarice, la colère, la luxure m’ont amené à la désolation et au désespoir les plus absolus, m’ont conduit à la plus grande et à la plus profonde des douleurs : la douleur de l’âme. Au sentiment d’abandon qui fait que l’on désire se fuir soi-même, s’ajoute le désir de disparaître de la surface de la terre. Il ne reste alors plus rien à quoi se raccrocher, personne sur qui s’appuyer. Il ne reste que soi et son vide intérieur. Au-delà du trouble et de l’abandon se trouve la Foi. Sans ce rayon de lumière, il m’eût été impossible de me relever.
Seul un lent mais profond changement intérieur peut m’amener à ce que je donne un sens à ma vie ; c’est à ce moment que je comprends le pourquoi de mon existence. Afin que ce vide intérieur n’existe pas et que cesse la souffrance, je pense que les bouddhistes (je ne le suis pas), mieux que personne, sauraient expliquer le chemin qui conduit à l’arrêt de la souffrance. C’est ce qu’ils appellent le Noble Sentier Octuple. C’est-à-dire la vision juste, la décision juste, la parole juste, l’action juste, la juste forme de vie, le juste effort, et la juste concentration.

dimanche 30 décembre 2012

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Akron 1935 : avril-mai 1995
AUJOURD’HUI, J’AI UNE VOIE A SUIVRE
Il y a bien longtemps, je me mis à écrire pour la première fois à propos de mes croyances. Voici onze ans environ, je ne pus qu’écrire : « Je crois que la vie a un sens, malgré son absurdité apparente. »
Dans mon cas, c’est dans la souffrance et le désespoir, dans la douleur ressentie alors qu’on se sent envahi par le vide intérieur le plus absolu, que s’impose la nécessité d’avoir la Foi. La Foi en quelqu’un ou quelque chose de supérieur à soi-même peut apporter quelques instants de repos intérieur. Le repos du guerrier qui, comme moi, est toujours sorti vaincu, n’existe pas comme tel tant qu’il n’arrête pas de se battre contre lui-même. On ressent alors la nécessité de croire. Croire que l’arrêt de la souffrance du vide intérieur ne peut se produire que par un vaste changement intérieur.

samedi 29 décembre 2012

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Grapevine : novembre 1986

UTILISE LES INGREDIENTS
Un jeune membre AA dit à son parrain : « Ecoute, mon vieux, j’ai lu les douze Etapes de la première à la dernière ligne. Je crois les avoir comprises à fond et, pourtant, je ne vois pas encore comment elles pourront me maintenir sobre à perpétuité. »
Le parrain lui répond : « Bon, prends simplement ce livre sur mon bureau. Ouvre-le à n’importe quelle page et lis-moi ce qui y est écrit. »
L’ami ouvre le livre : « Mais … cette page est une recette pour faire un gâteau au chocolat. »
« Lis-la à haute voix ». Le jeune s’exécute.
« Maintenant, recommence », demande le parrain. Quand c’est fait, il lui redemande de la lire à nouveau, toujours à haute voix.
Après trois lectures, le parrain explique : « Parfait ! Par trois fois, tu as étudié et lu cette recette d’un cake au chocolat. Mais tu n’as toujours pas de cake au chocolat, n’est-ce pas ? De même, tu as lu les douze Etapes de la première à la dernière ligne, mais tu n'as toujours pas acquis la sobriété. Dans un cas comme dans l’autre, il faut passer à la pratique. Donc, tu n’auras certainement pas de cake tant que tu ne te seras pas procuré les ingrédients et que tu ne l’auras pas fabriqué toi-même ; tu n’atteindras pas la sobriété aussi longtemps que tu ne feras pas de même ».
Anonyme
 
Learn to listen, listen to learn.
Apprends à écouter, écouter pour apprendre.

vendredi 28 décembre 2012

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Grapevine : décembre 1987
UN TABLEAU DE BORD DU PARRAINAGE
  1.  Suis-je sincèrement intéressé par l’alcoolique qui souffre encore ?
  2.  Suis-je un interlocuteur attentif ?
  3.  Est-ce que je recherche les occasions pour féliciter les autres avec sincérité ?
  4.  Mes paroles sont-elles exemptes de sarcasmes et de reproches ?
  5.  Est-ce que je recherche l’avis des autres ?
  6.  Cela me plaît-il d’accorder du crédit aux dires des autres ?
  7.  Suis-je profondément enthousiaste lorsque je parle ?
  8.  Est-ce que je mérite toute confiance ?
  9.  Est-ce que j’interromps ceux qui parlent ?
10.  Est-ce que j’essaie d’argumenter ?
11.  Est-ce que j’essaie d’avoir l’air « bien » en faisant apparaître les autres comme « mauvais » ?
12.  Dois-je me forcer pour avoir l’air positif ?
13.  Ai-je tendance à exagérer ?
14.  Le son de ma voix terrorise-t-il les autres ?
15.  Est-ce que j’essaie d’impressionner les autres en utilisant de grands mots peu utilisés ?
16.  Est-ce que j’essaie d’en remettre à propos de mes réussites ?
17.  Cela me plaît-il de prouver aux autres qu’ils ont tort ?
Dennis S., Pensacola, Fla
I came to believe when I release that my sponsor always told me the truth.
J’ai commencé à y croire quand je me suis rendu compte que mon parrain me disait toujours la vérité

jeudi 27 décembre 2012

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Pourvoir dire qu’une opinion est bien meilleure que toutes les autres n’est exact que dans la mesure où celle-ci correspond le mieux à votre cas individuel. La nature humaine est ainsi faite que, sans un certain degré de tolérance, chacun de nous a tendance à croire qu’il a trouvé l’opinion la meilleure et peut-être la plus condensée. Sans un brin de tolérance, nous pourrions avoir tendance à devenir auto-suffisants ou supérieurs, ce qui, bien sûr, n’est d’aucun secours pour celui que l’on veut aider et peut-être assez pénible et offensant pour les autres. Personne ne souhaite décourager la progression d’autrui et une attitude condescendante peut littéralement ralentir ce processus. La tolérance procure, comme sous-produit une plus grande liberté, par la tendance à rejeter les idées préconçues et les opinions auxquelles on adhère de façon bornée. En d’autres termes, elle développe souvent une ouverture d’esprit très importante qui est, en fait, un préalable pour accomplir avec succès tout cheminement de recherche, tant scientifique que spirituel. Voici quelques-unes des raisons qui devraient inviter chacun à essayer d’acquérir la tolérance.

Dr Bob d’Akron

The number one way to relieve pain is to forget.

La méthode numéro un pour soulager la douleur est l’oubli.

mercredi 26 décembre 2012

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Best of Grapevine 1

LE PROGRAMME & LES ETAPES
CULTIVER LA TOLERANCE
En neuf ans de AA, j’ai constaté que ceux qui suivaient le programme des Alcooliques Anonymes avec zèle et honnêteté, ne conservaient pas seulement la sobriété, mais acquéraient aussi bien des traits de caractère que des attitudes plus raffinées. L’un d’entre eux est la tolérance. La tolérance s’exprime de multiples façons : par la gentillesse et la considération envers l’homme ou la femme qui débute sa marche sur le chemin spirituel ; par la compréhension de ceux qui peut-être, ont été gâtés par les avantages de l’éducation et par la sympathie envers ceux dont les idées religieuses peuvent nous paraître les plus éloignées des nôtres. Dans cet esprit, je me rappelle l’image d’un vagabond au langage très coloré. Nous prenons tous notre part à la circonférence et nous approchons de notre destination par l’une des nombreuses routes possibles.

mardi 25 décembre 2012

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Aujourd’hui je peux accepter les choses que je ne peux pas changer. Je suis complètement sourde, je ne conduis pas, ce qui me rend dépendante des autres. J’ai perdu Ed après trente-sept années d’un merveilleux mariage AA. J’ai choisi de vivre seule. Avec tout ce bagage, j’ai une paix de l’esprit et une sérénité que je n’aurais jamais crues possibles. Je peux accepter et ressentir de la gratitude pour tout ce qui m’a été donné. J’ai des amis, une famille aimante. Voilà les conséquences d’être devenue honnête et d’avoir travaillé les Etapes. Je continue d’aller en réunion et les dixième, onzième et douzième Etapes sont maintenant, pour moi, particulièrement importantes.
Albertine R. – Indio, Californie
There is something of joy in every moment – il we are willing to find it.
Chaque instant contient sa parcelle de joie, si nous voulons vraiment la trouver

lundi 24 décembre 2012

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Tout cela s’est passé il y a quarante-cinq ans. Je n’ai pas pris un verre depuis lors. Aujourd’hui j’ai nonante-deux ans et je peux dire en toute honnêteté que je suis reconnaissante pour chaque jour de ces nonante-deux années. J’ai fait un voyage fantastique. Le Gros Livre nous fait des promesses qui, pour moi, sont devenues réalité.
Aujourd’hui, en réunion, je dis : « Je m’appelle Albertine et je suis une alcoolique reconnaissante ». je suis particulièrement reconnaissante pour ces temps difficiles et douloureux, ces premières années chez les AA. C’est grâce à elles que j’ai dû faire l’effort de mettre en pratique ce que suggère le Gros Livre. J’ai été la marraine de nombreuses filles, j’ai travaillé dans les services, mais je savais que je ne pouvais progresser spirituellement si je ne travaillais pas les Etapes. La Quatrième m’a beaucoup apporté : j’ai dû la revoir plusieurs fois : je voulais être honnête.

dimanche 23 décembre 2012

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Grapevine : Juillet 1998

UN VOYAGE FANTASTIQUE

Chaque fois que j’entends le troisième chapitre du Gros Livre, je constate qu’il raconte mon histoire. Je ne tiens absolument pas à oublier ce que j’ai été. J’avais quarante-sept ans, j’étais seule, sans emploi, horriblement endettée, et j’allais devenir une SDF. Et tout cela après avoir connu une carrière couronnée de succès, une maison douillette et après avoir élevé deux enfants.

Je suis arrivée chez les AA en mai 1951, à Hollywood Nord. C’est là que m’a été ôtée mon obsession de boire. Et je pensais que la boisson était mon seul problème. Je me suis bientôt rendue compte que j’étais toujours la même personne que celle qui buvait, avec les mêmes imperfections et les mêmes défauts de caractère. Aujourd’hui je suis reconnaissante d’avoir eu un parrain « dur » qui m’a parlé des Etapes à travailler et du « Un jour à la Fois » que je pouvais gérer. Ces temps ne furent pas faciles pour moi. Je n’avais aucun endroit où me réfugier. Ma tête me disait que j’étais reconnaissante, mais j’étais incapable de le ressentir. Je ne pouvais qu’éprouver de la culpabilité et de la souffrance. J’allais en réunion sept jours sur sept.

samedi 22 décembre 2012

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Donnez, de vous-mêmes, votre gentillesse et votre amour. Mettez l’accent sur le succès positif du programme AA et rayonnez la joie qu’apporte le mode de vie des AA. Soyez intéressés et montrez-le.
Par-dessus tout, continuez d’assister aux réunions AA afin que votre façon de penser AA reste claire et brillante grâce à un usage constant. Votre présence régulière aux réunions est un excellent travail de douzième Etape. Vous êtes un vivant exemple du miracle des AA.
Il n’y a pas de membre plus important qu’un autre, jeune ou vieux. Notre force est notre unité.
Un ami de San Fernando, Californie
A great reform would take place in the world if we tried to live truth instead of preaching it.
Le monde se trouverait grandement change si nous tentions de vivre la vérité plutôt que de la prêcher.

vendredi 21 décembre 2012

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Sollicitons l’aide de l’ancien et faisons-lui sentir qu’il est utile au groupe. Il y a beaucoup de façons de servir tout en laissant les nouveaux membres faire du travail de groupe – peut-être accueillir à l’entrée du local ou accompagner les plus nouveaux pour une douzième Etape.
A ces anciens – Ces années d’expériences d’une vie de sobriété sont précieuses. Aux réunions, vous pouvez mettre un point d’honneur à circuler et parler aux nouveaux ou aux visiteurs plutôt que de vous contenter de bavarder de façon platonique avec de vieux amis.
Accueillez les visiteurs d’autres groupes, asseyez-vous près de l’invité modérateur pour qu’il se sente chez lui dans un groupe où il peut être inconnu.

jeudi 20 décembre 2012

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Et malgré toute sa connaissance et des années de vie sereine, l’« ancien » reboit. Et il trouve qu’il ne contrôle pas mieux l’alcool qu’il ne le faisait avant AA. Les boissons alcoolisées le contrôlent à nouveau. Bien qu’il connaisse maintenant le point limite de l’alcoolisme et se rende compte que le paradis qu’était sa vie AA passée est perdu pour lui, il est pire qu’avant. Parfois il revient, parfois pas.
L’ancien a vraiment quelque chose à donner au groupe. Ses années d’étude et de progrès  ainsi que l’influence rassurante de sa longue sobriété prouve aux autres que le programme AA fonctionne. Il constitue une précieuse assise du groupe. AA est un programme du genre « Faites le vous-mêmes » et il est vrai que chaque membre doit le saisir pour lui-même. Mais ne pouvons-nous pas faire quelque chose pour stimuler un nouvel élan chez des anciens qui commencent à se reposer sur leurs lauriers ?

mercredi 19 décembre 2012

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Le plus triste est que ce vénérable ancien et ces serviteurs diplômés pensent vivre le programme et être des membres fidèles. Ils continuent à considérer AA comme la plus grande chose survenue dans leur vie, même s’ils n’assistent plus que rarement aux réunions.
Ils voient quelques proches amis AA de temps en temps et ils donnent un « mini » service AA devant une ou deux tasses de café. Mais ces membres ont perdu leur enthousiasme et, sans lui, ils commencent petit à petit à regarder vers d’autres horizons. Ces membres sont vulnérables. Leur armure protectrice s’est rouillée et quand le besoin s’en fait sentir, ils ne sont plus capables de rechercher l’enseignement ou la pensée qui produirait une décision claire et honnête.

mardi 18 décembre 2012

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Il connaît les bases du programme AA et son mode de vie. Il sait qu’il ne peut pas prendre ce premier verre et enfin il en connaît pas mal sur lui-même. Il est aussi en quelque sorte le partenaire de sa Puissance supérieure. En fait, il en connaît tant sur AA et sur lui-même et, cela est devenu si simple qu’il pense parfois qu’il ne peut réellement plus rien y ajouter. Les nouveaux boute-en-train seront capables de s’occuper des douzièmes Etapes et prendre le groupe en main, si bien qu’il prend sa semi-retraite.
Il y a aussi le membre ancien qui a acquis sa sobriété et qui est diplômé. Il devient trop occupé ou trop fatigué pour assister aux réunions. Il se montre tous les quelques mois en réunion ou plus du tout. Certains gardent la sobriété, d’autres pas, mais ils marchent tous sur du sable mouvant en « oubliant » qu’ils sont alcooliques.

lundi 17 décembre 2012

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Le Gros livre AA dit que les « anciens » peuvent devenir des personnes influentes et expérimentées, léguant leur expérience et leurs conseils quand on le leur demande. Etant moi-même ancien, je ne me sens qualifié ni pour être une personne influente, ni en être satisfait. Je crois que l’on se doit de continuer à assister aux réunions, s’intéresser aux activités des groupes, continuer à modérer des réunions, faire entendre un « coup de gueule » à l’occasion et conforter le travail d’aide aux nouveaux afin qu’ils conservent l’enthousiasme dans le mode de vie AA. L’enthousiasme est nécessaire pour affermir un succès significatif dans toute voie.
Je pense sincèrement que les nouveaux membres doivent se frotter les ailes à tous les domaines d’activité AA et que le groupe doit leur donner l’occasion de le faire. Evidemment, cela réduit l’activité d’un membre qui est dans le groupe depuis plusieurs années et ce à juste titre. Mais quand l’aîné marque le pas, parlant de moins en moins aux réunions, commençant à être un spectateur plutôt qu’un participant et manquant progressivement de plus en plus de réunions, il est en situation dangereuse.

dimanche 16 décembre 2012

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Grapevine : juillet 1998

LES ANCIENS

Le nouveau venu est-il vraiment la personne la plus importante de nos réunions ? Je l’ai entendu dire souvent et, en vérité, il est le sang neuf de notre mouvement. Mais dans toute transfusion, le nouveau sang est mêlé au sang existant, lui donnant le coup de fouet requis. Personne ne songe à discréditer ou contester l’importance de l’ancien sang.

Dans notre région, il y a eu dernièrement plusieurs cas de rechutes parmi des membres AA ayant de nombreuses années de sobriété. C’est tragique pour eux et dérangeant pour les autres membres. Un tel évènement occasionnel peut se produire pour de multiples raisons, mais, quand il se répète, il semble que nous devrions nous demander en quoi nous avons pu nous tromper à l’égard de nos aînés !

samedi 15 décembre 2012

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Laissez-moi vous répéter que nous sommes nombreux en AA, hommes et femmes, avec des tas d’opinions. Il serait bon pour nous de nous concentrer sur le but de la sobriété personnelle et sur le travail effectif. Nous, êtres humains et alcooliques, sur le plan strictement humain, devons à tout le moins avouer un léger degré d’appropriation illégale du bien d’autrui. Nous pouvons difficilement nous arroger le rôle de juge et d’exécuteur. Treize années bénies ? J’ai été bien récompensé d’avoir collaboré à tout ça dès le début.
Dr Bob : septembre 1948
There is always hope because there is always change.
Il y a toujours de l’espoir, parce qu’il y a toujours du changement.

vendredi 14 décembre 2012

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Dans une organisation aussi vaste que la nôtre, nous avons aussi connu notre lot de personnes qui oublient de se conformer à certaines règles évidentes de conduite. Il y a eu des intrigants à la recherche d’un profit personnel, des gens vaniteux et sans paroles, des mécontents de toutes espèces et d’autres faiblesses humaines. Leur nombre fut relativement restreint, beaucoup plus faible qu’en de nombreuses religions ou organisations sociales. Ils ont pourtant posé problème et ce ne fut pas simple. Ils ont entraîné plus d’un AA à cesser de penser et de travailler de façon constructive pendant un moment. Nous ne pouvons juguler leurs actions, mais admettons que lorsque nous avons pris des garanties et des précautions normales pour éviter de tels cas, nous pouvons les confier en sécurité à la Puissance supérieure.

jeudi 13 décembre 2012

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En AA, nous n’avons pas de « Personnes Très Importantes » et nous n’en avons pas besoin. Notre organisation n’a pas besoin de diplômés. C’est à dessein. L’expérience nous a enseigné que la simplicité est fondamentale pour préserver notre sobriété personnelle et pour aider ceux qui en ont besoin. Il est de loin préférable pour nous de bien comprendre la signification et la pratique de « avec l’aide de bons et loyaux serviteurs » que de prêter l’oreille à « avec soixante mille membres (en 1948), vous devriez avoir un quartier général de soixante bureaux à New York et une équipe de spécialistes entraînés pour diriger vos affaires ». Nous n’avons besoin de rien de semblable. Dieu puisse-t-il nous accorder que AA reste toujours simple.
Avec les années, nous avons testé et développé des techniques adaptées à notre objectif. Elles sont tout à fait souples. Nous avons tous entendu parler et vu des miracles, la résurrection d’individus brisés, la reconstruction de maisons abattues. Et, toujours, ce fut le résultat d’un travail constructif et personnel de douzième Etape, basé sur une foi toujours tournée vers le progrès.

mercredi 12 décembre 2012

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Il en va de même de l’anonymat. Si nous avions un étendard, ce mot, qui évoque la reddition de l’individualisme de l’ego, en serait l’emblème. Réfléchissons bien à sa pleine signification et apprenons ainsi à rester humbles, effacés, toujours conscients que nous restons guidés par Dieu.
Les Alcooliques anonymes, se sont développés au début, autour d’une table de cuisine. Beaucoup de nos groupes pionniers, quelques-unes de nos meilleures réunions, les meilleurs programmes sont nés autour de cette modeste pièce d’ameublement, avec la cafetière toujours prête sur le poêle. Il est vrai que nous avons progressé dans le domaine matériel pour améliorer notre mobilier et rendre notre environnement plus confortable. Pourtant la table de cuisine doit rester assez bonne pour nous. C’est le symbole de la simplicité.

mardi 11 décembre 2012

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Beaucoup d’entre nous sommes appréciés, non seulement par les amis AA, mais aussi dans le monde au sens large. Nous serions des ingrats d’en être marris ; il est pourtant si facile, ne fût-ce qu’in petto, d’avoir quelque vanité ; pourtant l’auréole n’est pas pour nous.
Nous avons tous rencontré le nouveau qui reste sobre un certain temps, surtout grâce à sa relation avec son parrain. Celui-ci peut reboire un jour, vous savez ce qui arrive généralement dans ce cas. Privé de soutien humain, le nouveau reboit également. Il avait glorifié un individu plutôt que de suivre le programme.
Nous avons certainement besoin de meneurs, mais il faut les considérer comme des intermédiaires de la Puissance supérieure et non les porter aux nues en tant qu’individus. On ne pourra jamais assez insister, à ce stade, sur les quatrième et dixième Etapes : « Faire sans crainte un minutieux inventaire moral … Continuer notre inventaire et admettre promptement nos erreurs dès que nous les avons découvertes … » C’est le parfait antidote à l’intoxication à l’auréole.

lundi 10 décembre 2012

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Regardez nos douze Traditions : ce ne sont pas des généralisations à partir d’observations de cas individuels. Au contraire, elles représentent la somme de nos expériences en tant qu’individus et groupes, tant au sein de AA qu’en relation avec nos amis et avec d’autres organisations dans la grande fraternité de l’humanité, sous le regard de Dieu. Ce sont toutes des suggestions, mais l’esprit dans lequel elles ont été conçues mérite de les considérer avec sérieux et honnêteté, comme guides de la façon de faire AA pour l’individu, le groupe et nos différents comités locaux et nationaux.
L’expérience nous a montré qu’il était sage d’éviter toute glorification de l’individu. Il est évident que cela est sain. La plupart d’entre nous admettons qu’arrivés au point d’admettre nos erreurs et de décider de confier notre volonté et notre vie au Dieu tout puissant, TEL QUE NOUS LE CONCEVONS, ils gardaient pourtant des arrière-pensées de justification personnelle. Nous devons nous en débarrasser, mais l’ego d’un alcoolique a la vie dure.

dimanche 9 décembre 2012

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Dans leur présentation et leurs expressions finales, le langage est simple et chaque mot porte. Elles sont utilisables par quiconque veut atteindre la sobriété et s’y maintenir. Les résultats en sont la preuve. Leur simplicité et leurs possibilités d’utilisation sont telles qu’elles n’ont jamais nécessité ni adaptation ni réserves particulières.
Et il est toujours plus évident que le degré d’harmonie auquel nous parvenons dans notre vie est directement proportionnel à notre volonté de les suivre à la lettre, sous l’égide divine, au mieux de nos possibilités.
De même, il n’y a pas de slogan d’appartenance en AA. Nous ne sommes tenus à aucune doctrine théologique. Personne ne peut être excommunié ou rejeté dans les ténèbres. Du fait de notre pluralité d’opinions, un aphorisme du style « Tu ne devras pas » nous irritera, sans aucun doute.

samedi 8 décembre 2012

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Best of Grapevine 2
LES POINTS FONDAMENTAUX – A POSTERIORI
Il est valorisant de se sentir appartenir à un Mouvement, au travail d’organisation duquel on a pu prendre part, pour qu’il grandisse et participe à délivrer les humains de l’esclavage de l’alcoolisme. Ce l’est d’autant plus pour moi, quand je me rends compte qu’il y a plus de treize ans, une Providence pleine de tendresse, dont les chemins nous seront toujours mystérieux, m’a fait voir quel était mon devoir et m’a amené à contribuer, dans une honnête humilité, comme l’ont fait beaucoup d’autres, à guider les premiers pas hésitants de la toute jeune organisation des Alcooliques Anonymes. (AA commença le 10 juin 1935 après le début de la sobriété du Dr Bob ; il mourut le 16 novembre 1950).
A l’heure actuelle, l’indulgence s’impose lorsqu’on étudie, a posteriori, certains aspects fondamentaux. On a écrit beaucoup de choses (on en a dit tout autant) sur les douze Etapes des AA. Ces principes de vie et de foi n’ont pas été élaborés en une nuit et présentés alors à nos membres comme un credo utile. Nés de nos premiers essais et de nombreux errements, ils étaient et sont le résultat d’une demande humble et sincère, par une prière personnelle, d’être guidés par Dieu.

vendredi 7 décembre 2012

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Pendant les dix années qui suivirent, Bob fut capable de se limiter et de maintenir sa consommation à un certain niveau. Il devint proctologue et chirurgien du rectum.
Après le crash de 1929 et l’installation de la Grande Dépression, les facultés de contrôle de Bob s’effondrèrent, sa consommation d’alcool augmenta et sa clientèle fondit peu à peu. Sa réputation était aussi chancelante qu’il l’était lui-même et, en 1935, ses rentrées d’argent étaient si minces qu’il était à deux doigts de perdre sa maison. Telle était la malheureuse situation du Dr Robert Holbrook Smith quand il accepta de rencontrer ce membre du Groupe d’Oxford de New York, William Griffith Wilson, à la villa de l’Entreprise Seiberling, le jour de la fête des mères en 1935.
An alcoholic can create a forest from a single tree, then get lost in it …
Un alcoolique peut créer une forêt à partir d’un seul arbre, et puis s’y perdre

jeudi 6 décembre 2012

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En 1912 Bob ouvrit un cabinet à Akron, mais se remit à boire. En 1914, sa boisson l’avait si bien terrassé qu’il était devenu un habitué des hôpitaux de désintoxication de la région d’Akron. Son père envoya un médecin du Vermont pour le ramener à St Johnsbury afin de se rétablir dans la maison familiale.
Après deux mois à St Johnsbury, Bob retourna à Akron. Il s’arrangea pour rester sobre pendant les trois années qui suivirent. Il se constitua une clientèle ; il épousa après l’avoir courtisée durant dix-sept ans Anne Ripley qui lui donna un fils.
Il attendit avidement le vote de l’amendement sur la prohibition (loi des Etats-Unis qui interdisait la fabrication et la vente de boissons alcoolisées de 1919 à 1933), croyant que la « Prohibition » le délivrerait de la tentation du « Démon de l’Alcool ». Mais il ne tarda pas à découvrir que les médecins avaient facilement accès à l’alcool médical.

mercredi 5 décembre 2012

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Sa mère s’était opposée au désir que manifestait Bob de devenir médecin. C’est pourquoi, ses études secondaires terminées, il travailla deux ans dans le commerce. En 1905, sa famille se résigna et Bob suivit le programme préparatoire à la médecine à l’Université du Michigan. A mi-parcours, ses excès de boisson le forcèrent à abandonner et à se mettre au vert dans la ferme d’un ami.
Peu après il retourna dans le Michigan, s’inscrivit et passa ses examens finaux, mais le recteur lui demanda de quitter l’Université. Il s’arrangea pour poursuivre ses études en vue d’obtenir son diplôme à la Rush University, près de Chicago, mais de nouveau, en raison de boisson excessive, fut presque éconduit. Il fit alors un pacte avec le recteur, lui promettant de rester à jeun et de recommencer les deux premiers trimestres – il réussit tellement bien qu’un poste envié d’interne lui fut offert à l’hôpital municipal d’Akron.

mardi 4 décembre 2012

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Robert Holbrook Smith est né à St Johnsbury dans le Vermont en 1879. Son père était juge, il fit de la politique à un certain moment et siégea à l’assemblée de l’Etat. Sa mère était froide, stricte et pratiquante. Jeune garçon, on l’envoyait coucher à cinq heures de l’après-midi, quand tout était calme dans la maison, il se glissait dehors pour rejoindre ses amis. Il ne fut jamais attrapé.
Il aimait les grands espaces, les ballades, la chasse, la pêche. Sans être fanatique des études, il parvint à obtenir de bons résultats sans toutefois beaucoup étudier. Il était passionné par les jeux de cartes et devint un expert aux tables de jeux.
Pendant les quatre années qu’il passa au Collège de Darmouth, il se distingua par sa manière de boire de la bière : il était capable de vider une bouteille entière, sans un mouvement de sa pomme d’Adam – ses condisciples ont dit qu’il avait une gorge « brevetée » !

lundi 3 décembre 2012

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Bob était pour Bill un parfait banc d’essai, détectant les excès de Bill. Alors que Bill avait toujours, et longuement, un avis à émettre sur toute chose, Bob parlait peu et seulement après avoir mûrement réfléchi. A New York et sur la côte Est, Bill était … AA, mais à Akron, à Cleveland et dans le Midwest, le Dr Bob était le chef de file reconnu du Mouvement.
Des photographies conventionnelles nous montrent un Bob sévère, austère, comme un juge annonçant une sentence de pendaison, mais ceux qui l’ont connu gardent le souvenir de sa gentillesse et de son humour froid genre « Nouvelle-Angleterre ». Ses qualités spirituelles étaient profondes. Sa seule passion matérielle fut son amour des grosses voitures américaines – une des dernières photos de Bob le montre assis au volant d’une Buick Roadmaster décapotable. Un jour, il a dit de lui-même : « Tout ce que j’aurai voulu, c’était d’avoir les cheveux bouclés, faire des claquettes et jouer du piano ».

dimanche 2 décembre 2012

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Voice : 23 juillet 1985
FONDATEURS & ANCIENS
DR ROBERT HOLBROOK SMITH, 1879 – 1950
Le plus simple pour décrire le Dr Bob est de l’opposer à Bill.
Ils avaient pourtant des points communs : tous deux étaient de longues perches de 1m80, ils venaient du Vermont, eurent des épouses qui restèrent à leurs côtés aux pires moments de leurs années de boisson et qui étaient toujours là pour cueillir les fruits de leur rétablissement et de la réussite. Ils furent enfin tous deux considérés comme des « alcooliques sans espoir de guérison ».
Bill était l’homme aux idées, l’orateur et l’écrivain ; Bob était l’élément stable le « roc », la force. Sans Bob co-fondateur, Bill serait allé trop loin une fois de plus et les « Alcooliques anonymes » n’auraient jamais vu le jour.

samedi 1 décembre 2012

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« Le jour du Vin et des Roses » demanda huit à dix semaines de tournage, plus une semaine de repérage, et absorba complètement Lee Remick.
« Des gens venaient nous voir sur le plateau, et je ne pouvais les saluer qu’après avoir tourné. Pendant que je jouais, je ne les remarquais même pas. Ce fut une expérience intense et, au fur et à mesure que les semaines passaient, j’essayais de m’expliquer ce qui allait transformer cette fille en alcoolique. Ce fut un film très valorisant à tourner et, bien que cela puisse paraître étrange, je n’ai rencontré personne qui, ayant vu ce film, ne connût pas quelqu’un concerné par le problème … Des gens me parlaient de leur famille, me disaient comment ils les avaient amenés voir le film et quelle aide formidable il avait représenté. Ce fut certainement le film le plus inhabituel que j’eusse jamais fait … et le plus exigeant, mais sa réalisation fut parfaite. J’ai travaillé aussi durement que pour d’autres films, mais pas vraiment de la même façon. Non seulement il a pris une part importante dans mon développement d’actrice, mais j’ai été heureuse aussi de faire partie d’un film qui a peut-être permis à beaucoup plus de gens de comprendre que l’alcoolisme est vraiment une maladie, et non une faiblesse sociale.
An alcoholic is a person for whom an excess is not enough.
Un alcoolique est une personne pour qui un excès n’est pas suffisant.