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samedi 31 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une prière toutes saisons

Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 192

L’incroyable puissance de cette prière réside dans le fait que sa beauté toute simple va de pair avec celle du mouvement des A.A. Il m’arrive parfois de bloquer en la récitant, mais quand j’examine la partie qui me trouble, je découvre la solution à mon problème. La première fois que cela est arrivé, j’ai eu peur ; maintenant, cette prière est devenu pour moi un outil précieux. En acceptant la vie comme elle est j’obtiens la sérénité. En agissant, j’obtiens le courage. Enfin, je remercie Dieu de m’accorder la capacité de faire la distinction entre les situations où je peux agir et celles où je dois m’en remettre à Lui. Tout ce que je possède aujourd’hui est un don de Dieu : ma vie, mon sentiment d’utilité, ma satisfaction, le mode de vie des A.A.. La sérénité me permet de continuer à avancer. Il y a vraiment une méthode plus facile, plus douce, las Alcooliques Anonymes.

vendredi 30 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Redonner

… [Il] a découvert quelque chose d’encore mieux que l’or … Il ne verra pas tout de suite qu’il a, en fait, déterré le petit bout d’une veine sans fin et que ce filon ne rapportera des dividendes que s’il continue de l’exploiter le reste de ses jours en en cédant indéfectiblement tout le produit aux autres.
Les Alcooliques Anonymes p. 119

Pour moi la Septième Tradition signifie beaucoup plus qu’un don pour payer le café. Elle signifie que je suis accepté tel que je suis en appartenant à un groupe. Pour la première fois, je suis capable d’être responsable parce que j’ai le choix. Je peux apprendre les principes qui me permettront de régler mes problèmes quotidiens en m’occupant des « affaires » des A.A.. Grâce à l’autofinancement, je peux redonner aux A.A. ce que les A.A. m’ont donné ! En redonnant, je peux non seulement garantir ma sobriété mais m’assurer aussi que le mouvement sera encore là pour mes petits-enfants.

jeudi 29 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Des dons anonymes

Alcooliques actifs, nous cherchions toujours à ce qu’on nous fasse l’aumône.
Les Douze Traditions illustrées : la Septième Tradition

La Septième Tradition me pose un défi personnel. Elle me rappelle de partager et de faire don de moi-même. Avant de devenir abstinent, la seule chose que je soutenais de mes dons, c’était mon habitude de boire. Aujourd’hui, j’essaie de donner un sourire un mot gentil, une main secourable. J’ai compris que je devais commencer à marcher par mes propres moyens et permettre à mes nouveaux amis de m’accompagner parce que, grâce à la pratique des Douze Etapes et des Douze Traditions, ma vie n’a jamais été aussi belle.

mercredi 28 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Les personnes qui souffrent encore

Résistons à l’orgueilleuse présomption de croire que Dieu nous ayant permis de réussir dans un domaine, nous avons la mission de sauver le monde entier par Sa grâce.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 282

Les groupes des A.A. sont là pour aider les alcooliques à devenir abstinents ? Que ces groupes soient petits ou gros, récents ou bien établis, qu’ils se réunissent pour échanger, étudier les Etapes ou écouter un conférencier, tous n’ont qu’une raison d’être : transmettre le message à l’alcoolique qui souffre encore. Le groupe est là pour que l’alcoolique puisse trouver une nouvelle façon de vivre, une vie remplie de bonheur, de joie et de liberté. Pour se rétablir, la plupart des alcooliques ont besoin de l’aide d’un groupe d’autres alcooliques qui partagent avec eux leur expérience, leur force et leur espoir. Ma sobriété et la survie de notre mouvement dépendent donc de ma détermination à m’occuper d’abord de ce qui est le plus important.

mardi 27 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Donner sans compter

Nous accepterons tous les sacrifices nécessaires pour préserver l’unité des Alcooliques Anonymes. Et nous agirons ainsi, parce que nous avons appris à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 283

Subvenir à mes besoins « par mes propres contributions » n’était pas mon point fort à l’époque où je buvais. Il fallait toujours que j’affiche le prix, quand il m’arrivait de donner de mon temps ou de mon argent. Au nouveau que j’étais on a dit : « Il faut donner ce qu’on a reçu si on veut le conserver. » Quand j’ai commencé à adopter les principes des Alcooliques Anonymes dans ma vie, j’ai vite découvert que c’était un privilège de pouvoir donner au mouvement pour exprimer la gratitude que je ressentais. Mon amour de Dieu et des autres est devenu la principale motivation de ma vie et je n’attendais rien en retour. Je me rends compte, maintenant, que si j’arrive à donner sans compter, c’est parce que Dieu s’exprime à travers moi.

lundi 26 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Combien vaut ma sobriété ?

Tous les groupes devraient subvenir entièrement à leurs besoins et refuser toute les contributions de l’extérieur ?
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 241

Quand je fais des courses, je regarde les prix et si j’ai besoin d’une chose, je la prends et je la paie. Maintenant que je suis censée être en train de me rétablir, je dois mettre de l’ordre dans ma vie. Quand je vais à une réunion des A.A., je prends un café avec sucre et lait, parfois plusieurs. Par contre, au moment de la collecte, ou bien je suis trop occupé pour prendre de l’argent dans mon sac, ou bien je n’ai pas un sou. Pourtant, si je suis à cette réunion, c’est que j’en ai besoin. J’ai entendu quelqu’un suggérer de mettre le prix d’une bière dans le chapeau, mais j’ai trouvé que c’était trop ! Je ne donne presque jamais un dollar. Comme beaucoup d’autres, je compte sur les plus généreux pour financer le mouvement. J’oublie ce que coûtent la location de la salle, le lait, le sucre, les gobelets. Pourtant je vais payer sans hésitation un café au restaurant après la réunion ; pour ça, j’ai toujours de l’argent. Alors, combien valent ma sobriété et ma paix intérieure ?

dimanche 25 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

« Ceux qui souffrent encore »

Pour nous, par contre, il persiste un grave danger pour notre santé mentale et pour notre vie même, si nous négligeons ceux qui souffrent encore.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 229

Je sais bien ce que c’est que de boire sans pouvoir s’en empêcher, pour calmer ses nerfs et ses peurs. Je connais bien, aussi, la souffrance d’une abstinence angoissée. Aujourd’hui, je n’oublie pas l’inconnu qui souffre encore en silence, s’isolant et cherchant refuge désespérément dans l’alcool. Je prie ma Puissance supérieure de me guider et de me donner le courage d’être un instrument rempli de compassion et de générosité. Puisse le groupe continuer de me donner la force de faire avec les autres ce que je ne peux pas faire seul.

samedi 24 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Aider les autres

Notre vie même, parce que nous sommes des ex-buveurs, dépend de notre souci constant des autres et de la façon dont nous pouvons leur venir en aide
Les Alcooliques Anonymes p. 18

Mon problème était l’égocentrisme. Toute ma vie, les gens avaient fait beaucoup de choses pour moi, et non seulement je trouvais cela normal, mais en plus je ne leur en étais pas reconnaissant et je leur en voulais de ne pas en faire davantage. Pourquoi aider les autres, alors que c’étaient eux qui étaient censés m’aider ? Ne méritaient-ils pas les problèmes qu’ils avaient ? J’étais plein d’apitoiement sur mon sort, de colère et de ressentiment. Puis j’ai appris qu’en aidant les autres sans rien attendre en retour, je pourrais venir à bout de cet égoïsme qui m’obsédait, et que si je comprenais ce qu’est l’humilité, je connaîtrais la paix et la sérénité. Je n’ai plus besoin de boire.

vendredi 23 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

C’est à Dieu de décider

Je Vous demande d’ôter de moi chacun des défauts de caractère qui m’empêche de Vous être utile, à Vous et à mes frères.
Les Alcooliques Anonymes p. 70

Ayant admis mon impuissance et décidé de confier ma volonté et ma vie aux soins de Dieu, tel que je le conçois, ce n’est plus moi qui décide quels défauts doivent disparaître, dans quel ordre et à quel moment. Je demande à Dieu de décider quels défauts m’empêchent d’être utile, à lui et aux autres, puis je lui demande humblement de les faire disparaître.

jeudi 22 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Le bon et le mauvais

Mon Créateur, je suis maintenant disposé à ce que Vous preniez tout ce que je suis, bon ou mauvais.
Les Alcooliques Anonymes p. 69

La joie de vivre réside dans le don. Etant libéré de mes faiblesses, je peux plus librement servir, et l’humilité peut grandir en moi. Je peux humblement confier mes faiblesses à un Dieu aimant, et il les fera disparaître. La Septième Etape se fonde sur l’humilité, et quel meilleur moyen de rechercher l’humilité que de confier tout mon être à Dieu, le bon et le mauvais, pour qu’il puisse faire disparaître ce qui est mauvais et me redonner ce qui est bon ?

mercredi 21 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Un présent inestimable

Selon toute probabilité, nos handicaps les plus sérieux nous auront laissé quelque répit. Par moments, nous connaissons une véritable paix d’esprit. Pour ceux d’entre nous qui n’avaient connu jusqu’ici que l’agitation, la dépression ou l’angoisse – en d’autres mots, pour nous tous – cette paix toute neuve arrive comme un présent inestimable.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 113

J’apprends à lâcher prise et à laisser agir Dieu, à avoir l’esprit ouvert et le cœur disposé à recevoir la grâce de Dieu dans tout ce que je fais. De cette façon, j’éprouve la paix et la liberté qui résultent de la capitulation. Il a été démontré que la capitulation, née de la défaite et du désespoir, peut devenir un acte de foi permanent et que la foi est synonyme de liberté et de victoire.

mardi 20 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

La disparition de mes défauts

Mais, désormais, nous pouvions apprécier le sens lumineux et prometteur de cette parole : « De moi-même je ne suis rien, c’est le Père qui agit en moi. »
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 115

Quand je mets en pratique la Septième Etape, je dois me rappeler qu’il n’y manque aucun mot. Elle ne dit pas « Nous Lui avons humblement demandé de (…) faire disparaître nos déficiences. » Pendant des années, j’ai rempli cet espace vide imaginaire par des expressions telles que « m’aider à », « me donner le courage de », etc. La Septième Etape dit simplement que Dieu fera disparaître mes défauts. Tout ce que j’ai à faire, c’est de le « demander humblement » ; pour moi, cela signifie que « de moi-même, je ne suis rien, c’est le Père qui agit en moi ».

lundi 19 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

L’amour-propre

Un bon nombre de ceux qui se croyaient pourtant religieux ont soudainement pris conscience des limites d’une telle attitude. En refusant de laisser à Dieu la première place, nous nous étions privés de Son secours.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 115

L’amour-propre résulte de beaucoup d’idées fausses. L’espoir trouvé dans le mouvement des A.A. comble notre besoin d’être guidés afin de mener une vie décente. Celles et ceux qui mettent le programme en pratique depuis des années – un jour à la fois – sont d’avis qu’une vie centrée sur Dieu offre des possibilités de croissance personnelle. C’est pourquoi nos aînés nous transmettent beaucoup d’espoir. Je remercie ma Puissance supérieure de m’avoir appris qu’elle œuvre à travers les autres. Je la remercie pour nos serviteurs de confiance qui aident les nouveaux à rejeter les faux idéaux et à adopter ceux qui mènent à une vie de compassion et de confiance. Nos aînés dans le mouvement incitent les nouveaux à « revenir », pour qu’ils puissent « en venir à croire ». Je demande à ma Puissance supérieure de m’aider à vaincre mon manque de foi.

dimanche 18 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Reconnaissant de ce que j’ai

Au cours de cet apprentissage de l’humilité, c’est dans notre attitude envers Dieu que s’est produit le plus profond changement.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 114

Aujourd’hui, mes prières consistent surtout à remercier ma Puissance supérieure pour ma sobriété et toutes les merveilles de ses dons. Pourtant, je dois également lui demander de l’aide et la force d’accomplir sa volonté à mon égard. Je n’ai plus besoin de lui demander à tout moment de me sortir des pétrins dans lesquels je me mets en omettant de faire sa volonté. Aujourd’hui, ma gratitude semble directement reliée à mon humilité. Tant que j’aurai l’humilité d’être reconnaissant de ce que j’ai, Dieu subviendra à mes besoins.

samedi 17 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Capitulation et examen de conscience

J’ai retrouvé mon équilibre en cherchant à donner plutôt qu’en exigeant de recevoir. Je crois que la sobriété émotive peut être atteinte de la même manière. Si nous examinons chacune de nos crises, grandes ou petites, nous trouverons à la racine une dépendance pernicieuse ainsi que les exigences malsaines qui en découlent. Avec l’aide de Dieu, nous devons constamment renoncer à ces exigences paralysantes. Nous deviendrons ainsi libres de vivre et d’aimer ; nous serons peut-être capables de nous aider nous-mêmes et d’aider les autres à atteindre la sobriété émotive.
Le langage du cœur p. 250-251

Pendant des années, l’alcool a été la substance qui modifiait mon état d’esprit et cette dépendance m’a rendu incapable d’interaction affectives avec les autres. Je me croyais tenu de ne compter que sur moi, d’être auto-suffisant et très motivé dans un monde où l’on ne peut se fier à personne. Mais j’ai fini par perdre le respect de moi-même et je me suis retrouvé totalement dépendant, incapable d’avoir confiance en moi ou de croire en quoi que ce soit. J’ai dû capituler et faire un examen de conscience, tout en échangeant avec des nouveaux, afin de pouvoir humblement demander de l’aide.

vendredi 16 juillet 2010

« Une bonne mesure de l’humilité »

Dans chaque cas, l’accès à une vie nouvelle avait coûté quelque souffrance et pour ce prix d’entrée, on pouvait tirer bien plus d’avantages que nous le pensions. On obtenait une bonne mesure de l’humilité dont nous avons vite reconnu les propriétés curatives.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 114

J’ai souffert de ne pas pouvoir maîtriser ma vie, même si la réussite m’échappait, et quand la vie est devenue trop difficile, j’ai bu pour fuir. J’apprends à accepter la vie comme elle est grâce à l’humilité que je ressens quand je confie ma vie et ma volonté aux soins de Dieu, tel que je le conçois. Quand ma vie est entre les mains de Dieu, je ne réagis plus avec peur, incertitude et colère aux épisodes que je préfèrerais ne pas avoir à vivre. La souffrance de ces moments est apaisée parce que je sais que la force spirituelle de survivre m’a été donnée.

jeudi 15 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

L’orgueil

Depuis des milliers d’années nous n’avons cessé de réclamer plus que notre part de sécurité, de prestige et d’affection. Quand il semblait que nous arrivions à nos fins, nous retournions vers l’alcool pour y rêver d’autres rêves encore plus grands. Lorsque nous étions frustrés ne fut-ce que légèrement, nous buvions encore afin d’oublier. Nos désirs n’étaient jamais assouvis. Dans toutes nos recherches du bonheur, la plupart du temps bien intentionnées, le handicap qui nous paralysait le plus était notre manque d’humilité. Il nous manquait le recul nécessaire pour accorder la priorité à la formation de notre caractère et aux valeurs spirituelles, et pour reconnaître que les satisfactions matérielles ne sont pas le but de la vie.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 109

Bien des fois je me suis attaqué à la Septième Etape, mais chaque fois, je devais reculer et me reprendre ! Il me manquait quelque chose et l’importance de cette Etape m’échappait. Qu’est-ce que j’avais omis ? Un seul mot, que je lisais sans y prêter attention, le fondement de toutes nos Etapes et même du programme A.A. tout entier, le mot « humblement ». Je connaissais bien mes défauts. Je remettais constamment les tâches à plus tard, je me mettais facilement en colère et je m’apitoyais trop sur mon sort en me demandant pourquoi tout cela m’arrivait, à moi. Puis, je me suis rappelé le proverbe « Péché d’orgueil ne va pas sans danger » et j’ai éliminé l’orgueil de ma vie.

mercredi 14 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Un aliment nourrissant

Auparavant, l’humilité ne signifiait rien d’autre qu’humiliations obligatoires mais peu à peu, elle se transforme en aliment substantiel qui peut nous donner la sérénité.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 111

Combien de fois me suis-je concentré sur mes problèmes ou mes frustrations ? Quand je connais une « bonne journée », ces mêmes problèmes perdent de l’importance et me préoccupent beaucoup moins. Ne serait-il pas préférable alors de trouver la « formule magique » qui me donne ces « bonnes journées » pour pouvoir l’appliquer au malheur de ces mauvaises journées ? Mais la solution, je l’ai déjà ! Plutôt que de chercher à fuir ma souffrance et de souhaiter que mes problèmes disparaissent, je peux demander l’humilité ! L’humilité saura guérir ma douleur. L’humilité saura m’empêcher de me concentrer sur moi. L’humilité est une force qui m’est donnée par une Puissance supérieure, je n’ai qu’à la demander ! L’humilité remettra de l’équilibre dans ma vie. Elle me permettra d’accepter joyeusement de n’être qu’un être humain.

mardi 13 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

L’humilité est un don

Tant que nous voulions d’abord compter sur nous-mêmes, il ne pouvait être question de nous remettre sincèrement à une Puissance supérieure. Il manquait encore cet élément fondamental de toute humilité : le désir de chercher et d’accomplir la volonté de Dieu.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 110

A mon arrivée chez les A.A., je voulais acquérir un peu de cette qualité insaisissable que l’on appelle l’humilité. Je ne me rendais pas compte que je désirais l’humilité parce que je croyais qu’elle allait m’apporter ce que je voulais ; j’étais prêt à faire n’importe quoi pour les autres tant que je croyais que Dieu allait, d’une certaine manière, me récompenser. Maintenant, j’essaie de me souvenir que les gens que je rencontre, au fil de ma journée, sont aussi près de Dieu que je ne le serai jamais sur cette terre. Je dois prier pour connaître la volonté de Dieu et voir comment mon vécu de souffrance et d’espoir peut aider d’autres personnes. Si j’y arrive, je n’aurai pas besoin de chercher l’humilité, elle m’aura trouvé.

lundi 12 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Laisser le devant de la scène

Car s’il n’est pas parvenu à un certain niveau d’humilité, aucun alcoolique ne peut demeurer le moindrement sobre … Sans l’humilité, leur vie serait peu utile et, dans l’adversité, ils ne pourraient compter sur les ressources de la foi qu’exigent les situations critiques.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 107

Pourquoi le mot « humilité » me fait-il hésiter ? Ce n’est pas devant les autres que je m’humilie mais devant Dieu. Etre humble, c’est « montrer un respect fait de soumission » et en étant humble, je me rends compte que je ne suis pas le centre de l’univers. Quand je buvais, j’étais dévoré par l’orgueil et l’égocentrisme. Je me croyais le nombril du monde, le maître de ma destinée. L’humilité me permet de dépendre davantage de l’aide de Dieu pour surmonter les obstacles, pour corriger mes propres imperfections et pour grandir spirituellement. Avec l’aide de Dieu, je dois m’habituer à résoudre des problèmes plus difficiles et apprendre à surmonter les pierres d’achoppement dans ma vie. La communion quotidienne avec Dieu est une manifestation de mon humilité et me fait prendre conscience qu’un être plus puissant que moi est prêt à m’aider, si je cesse de vouloir me prendre pour Dieu.

dimanche 11 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Un tournant

Il s’est produit un tournant important dans ma vie quand l’humilité est devenue une valeur recherchée plutôt qu’une obligation.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 115

Ou bien le mode de vie des A.A. devient une source de joie, ou bien je retourne au monde sombre et désespéré de l’alcoolisme. La joie surgit quand je considère Dieu et l’humilité comme des choses désirables plutôt que comme un fardeau. Ma vie sombre s’illumine quand je prends conscience que la franchise et l’honnêteté de mon inventaire personnel rempliront mes jours de sérénité, de liberté et de joie. Ma confiance en ma Puissance supérieure s’accentue et l’éclat de la gratitude m’irradie. J’ai la conviction qu’être humble, c’est être franc et honnête avec moi-même et avec ma Puissance supérieure. L’humilité devient alors « une valeur recherchée plutôt qu’une obligation ».

samedi 10 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Vers la paix et la sérénité

Puis, une fois que nous avons accepté de regarder bien en face certains de nos défauts, une fois que nous en avons parlé avec une autre personne et que nous avons consenti à ce qu’ils soient éliminés, notre perception de l’humilité commence à s’élargir.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 113

Quand survient une situation qui détruit ma sérénité, la souffrance me pousse souvent à demander à Dieu de me faire savoir quel rôle j’ai joué dans cette situation. J’admets mon impuissance et je lui demande humblement de m’aider à accepter. Je cherche à voir comment mes défauts ont contribué à créer cette situation. Aurais-je pu être plus patient ? Ai-je été intolérant ? Ai-je cherché à tout prix à faire à ma tête ? Ai-je eu peur ? Après avoir découvert ces défauts, je mets de côté ma confiance en moi et je demande humblement à Dieu de me débarrasser de mes faiblesses. La situation ne changera peut-être pas, mais l’exercice de l’humilité ne rendra la paix et la sérénité qui viennent naturellement quand je m’en remets à une Puissance supérieure.

vendredi 9 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Je suis un instrument

Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos déficiences.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 107

L’humilité est un sujet difficile. Etre humble, ce n’est pas me diminuer plus que je ne le dois ; c’est admettre que je fais certaines choses bien, c’est savoir accepter de bonne grâce un compliment. Dieu ne peut faire pour moi que ce qu’il peut faire par moi. Je suis humble quand je reconnais que c’est Dieu qui agit, pas moi. En sachant cela, comment pourrais-je m’enorgueillir de mes réussites ? Je ne suis qu’un instrument, et tout ce que je semble accomplir est fait par Dieu à travers moi. Chaque jour, je demande à Dieu de faire disparaître mes déficiences afin que je puisse librement m’occuper d’aimer et de servir dans les A.A.

jeudi 8 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une liberté croissante

C’est par la Septième Etape que nous changeons d’attitude, ce qui nous permet, en nous laissant guider par l’humilité, de sortir de nous-mêmes pour aller vers les autres et vers Dieu.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 116-117

Quand j’ai enfin demandé à Dieu de me débarrasser de ce qui me coupait de lui et de la lumière de l’Esprit, j’ai entrepris un voyage plus merveilleux que tout ce que j’avais imaginé. J’ai été libéré de ces traits de caractère qui m’enfermaient en moi-même. Grâce à cette étape d’humilité, je me sens propre. Je suis particulièrement conscient de cette Etape parce que je peux maintenant être utile à Dieu et à mes frères et sœurs. Je sais que Dieu me donne la force d’accomplir sa volonté et me rend prêt à accueillir toute personne et toute chose qui se trouvera sur ma route aujourd’hui. Je me remets vraiment à Lui et je Le remercie pour la joie d’être utile aujourd’hui.

mercredi 7 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

… et s’en libérer

… en particulier la peur qui nous faisait craindre de perdre un bien déjà acquis ou celle de ne pas obtenir ce que nous demandions. A toujours exiger sans jamais obtenir satisfaction, nous étions constamment perturbés et frustrés ? Nous ne pouvions donc connaître la paix à moins de trouver le moyen de réduire nos exigences. Chacun connaît bien la différence entre une exigence et une simple attente.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 116

Je ne peux connaître la paix que si je renonce à mes attentes. Quand je me mets à rêver à ce que je désire et à ce qui devrait arriver, je vis dans la peur et dans une attente anxieuse qui ne contribue pas à ma sobriété émotive. Je dois capituler, encore et encore, devant la réalité de ma dépendance vis-à-vis de Dieu. Alors seulement, puis-je trouver la paix, la gratitude et la sécurité spirituelle.

mardi 6 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Reconnaître sa peur …

Nos défauts ont été principalement alimentés par la peur égoïste ...
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 85

Quand je me sens troublé, irrité ou déprimé, je cherche où se cache la peur. Cette "veine néfaste et corrosive" est la source de ma détresse. Il y a la peur de l'échec, la peur de ce que pensent les autres, la peur d'être blessé et tant d'autres peurs. J'ai découvert une puissance supérieure qui ne veut pas que je vive dans la peur ; par conséquent, ma vie chez les A.A. est une vie de liberté et de joie. Je ne désire plus vivre avec la multitude de défauts qui me caractérisaient quand je buvais. La Septième Etape me permet de me libérer de ces défauts. Je demande à Dieu de m'aider à reconnaître la peur sous chaque défaut et à m'en délivrer. Cette méthode, qui réussit toujours, est un des grands miracles de ma vie chez les Alcooliques Anonymes.

lundi 5 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une nouvelle orientation

Nos possibilités humaines, guidées par notre volonté n'étaient pas suffisantes ; nous avons lamentablement échoué ! Chaque jour, le souci de la volonté de Dieu doit être présent dans notre esprit et se manifester dans toute notre conduite.
Les Alcooliques Anonymes p. 42 et p. 78

On dit que l'alcoolique n'a « pas de volonté ». Pourtant je suis l'une des personnes les plus entêtées du monde ! Je sais maintenant que mon incroyable obstination ne peut me sauver la vie. Mon problème n'en est pas un de faiblesse de volonté mais d'orientation. Quand j'arrive, sans fausse modestie, à accepter mes limites réelles et à demander à Dieu de me guider, mes pires défauts deviennent mes plus grands atouts. Mon obstination, lorsqu'elle est bien orientée, me permet de persévérer jusqu'à ce que les promesses du programme deviennent pour moi une réalité quotidienne.

dimanche 4 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une foi naturelle

… au plus profond de chaque être humain, homme femme ou enfant, repose l’idée fondamentale de Dieu. Elle peut être masquée par le malheur, la vanité, le culte d’autres valeurs, mais l’idée de Dieu est là, sous une forme ou sous une autre. La foi en une Puissance supérieure à nous-mêmes et les manifestations miraculeuses de cette force dans la vie d’êtres humains sont des faits aussi anciens que l’homme lui-même.
Les Alcooliques Anonymes p. 51

J’ai vu un Dieu invisible à l’œuvre dans les réunions des A.A. d’un bout à l’autre du pays. Le miracle du rétablissement est manifeste partout. Maintenant, je crois que Dieu est présent dans les salles de réunion et dans mon cœur. Aujourd’hui, il est aussi naturel pour moi, ancien agnostique, de croire, que de respirer, de manger et de dormir. Les Douze Etapes m’ont permis de changer ma vie de bien des manières, mais aucune ne vaut le choix d’une Puissance supérieure.

samedi 3 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

L’expérience est le meilleur professeur

Comme nous manquons d’expérience et que nous venons d’établir un premier contact conscient avec Dieu, nous ne serons probablement pas inspirés chaque fois.
Les Alcooliques Anonymes p. 80

Certains disent que l’expérience est le meilleur professeur ; moi, je crois qu’elle est le seul professeur. J’ai découvert l’amour de Dieu à mon égard seulement après avoir fait l’expérience de ma dépendance de cet amour. Au départ, je ne savais pas très bien de quel côté il orientait ma vie, mais maintenant je sais que si j’ai l’audace de Lui demander de me guider, je dois agir comme s’il me guidait vraiment. Je demande souvent à Dieu de m’aider à me rappeler qu’il a tracé une voir pour moi.

vendredi 2 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Le cœur de la vraie sobriété

A notre avis, l’aspect spirituel de notre programme ne devrait pas poser de difficulté à quiconque. La bonne volonté, l’honnêteté et l’ouverture d’esprit sont les éléments nécessaires, voire indispensables au rétablissement.
Les Alcooliques Anonymes p. 333

Suis-je suffisamment honnête pour m’accepter et me montrer aux autres tel que je suis ? Suis-je prêt à faire absolument tout ce qui est nécessaire pour demeurer sobre ? Ai-je assez d’ouverture d’esprit pour entendre ce que je dois entendre, pour penser ce que je dois penser, pour ressentir ce que je dois ressentir ? Si je réponds « oui » à ces questions, j’en sais assez sur l’aspect spirituel du programme pour demeurer sobre. En continuant de mettre en pratique les Douze Etapes, j’arrive au cœur de la vraie sobriété : la sérénité face à moi-même, aux autres et à Dieu tel que je le conçois.

jeudi 1 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

De notre mieux aujourd’hui

Ce qui compte, c’est que nous soyons disposés à progresser selon les principes spirituels.
Les Alcooliques Anonymes p. 55

Comme un sculpteur se sert de différents outils pour obtenir les effets désirés dans une œuvre d’art, moi, je me sers des Douze Etapes des Alcooliques Anonymes pour obtenir des résultats dans ma vie. Je ne me laisse pas submerger par les problèmes de la vie. Je me réconforte à l’idée que ma vie est maintenant entre les mains de ma Puissance supérieure, ce maître artisan qui en façonne chaque partie pour créer une œuvre d’art unique. En mettant en pratique le programme des A.A., je trouverai la satisfaction car je sais que, « en faisant de notre mieux, aujourd’hui, nous ne faisons que la volonté de Dieu. »