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dimanche 28 février 2010

Réflexions quotidiennes

Quoi ? Pas de président ?

Quand on leur dit que notre association n’a pas de président investi d’un pouvoir de la diriger, ni de trésorier pouvant exiger le versement de cotisation … nos amis médusés s’exclament : « C’est tout simplement impossible ! »
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 201

Quand je suis enfin entré chez les A.A., je ne pouvais pas croire qu’il n’y avait pas de trésorier « pouvant exiger le versement de cotisations ».Je ne pouvais pas m’imaginer qu’une association n’exige pas de contributions pour ses services. Je ne connaissais aucun endroit (et je n’en ai pas vu d’autres depuis) où je pouvais recevoir « quelque chose pour rien ». Comme je n’avais pas l’impression que les autres se servaient de moi ou m’escroquaient, j’ai pu aborder le programme des A.A. sans préjugés et avec un esprit ouvert. On ne me demandait rien ; je n’avais donc rien à perdre. Je rends grâce à Dieu pour la sagesse des fondateurs et pionniers qui savaient si bien à quel point l’alcoolique a horreur de se faire manipuler.

samedi 27 février 2010

Réflexions quotidiennes

Une stabilité unique

Chez les A.A., d’où viennent les directives ?… Ces gens pragmatiques lisent alors la Deuxième Tradition et découvrent que la seule autorité chez les A.A. est celle d’un Dieu d’amour tel qu’il peut se manifester dans la conscience de groupe … Les premiers (les « vieux sages ») reconnaissent la sagesse de la décision de groupe, ne gardent aucun ressentiment d’avoir été limogés, ont un jugement sûr, fortifié par une expérience considérable, et consentent à rester calmement dans les coulisses en attendant patiemment la suite des évènements.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 201 et 205

Le rétablissement de l’alcoolique est un manteau tissé avec les Douze Etapes et les Douze Traditions des A.A. Au cours de mon rétablissement, je me suis rendu compte que mon nouveau manteau était taillé sur mesure pour moi. Quand le changement semblait impossible, les aînés du groupe me conseillaient doucement. Les expériences partagées par chacun ont fait naître de précieuses amitiés. Je suis convaincu que le mouvement possède tout ce qu’il faut pour aider chaque alcoolique qui souffre encore à tous les carrefours de sa vie. Dans un monde de problèmes, sa présence est gage d’une stabilité unique. Je chéris le cadeau de la sobriété et je remercie Dieu pour la force que j’ai reçue dans un mouvement dont la raison d’être est vraiment le bien-être de tous les membres.

vendredi 26 février 2010

Réflexions quotidiennes

Un succès hors de l’ordinaire

A.A. n’est pas une histoire de succès dans le sens ordinaire du mot. C’est une histoire de souffrance transformée, sous l’effet de la grâce, en progrès spirituel.
Point de vue de Bill p. 35

A mon arrivée chez les A.A., j’ai écouté les autres parler de leur vécu d’alcoolique : solitude, terreur et douleur. Puis en continuant d’écouter, j’ai eu tôt fait d’entendre une toute autre description, celle de leur vie sans alcool. C’est une vie libre et heureuse, une vie qui a un sens et un but, une vie sereine, une vie de paix avec Dieu, avec eux-mêmes et avec les autres. En assistant aux réunions, je redécouvre constamment ce vécu sans alcool dans les yeux et dans la voix de ceux et celles qui m’entourent. Dans le programme des A.A., je trouve la voie à suivre et la force de faire mien ce vécu. Ce qui est merveilleux chez les A.A., c’est que cette vie nouvelle m’est accessible.

jeudi 25 février 2010

Réflexions quotidiennes

La leçon des échecs

Dans le plan divin, rien n’est gaspillé. A travers l’échec, nous prenons une leçon d’humilité, probablement douloureuse, mais nécessaire.
Point de vue de Bill p. 31

Comme je suis reconnaissant, aujourd’hui, de savoir que tous mes échecs passés, sans exception, m’ont permis d’arriver là où je suis maintenant. L’expérience est venue par la souffrance et la souffrance m’a rendu docile. J’ai recherché Dieu, tel que je le conçois, et il a partagé avec moi ses précieux dons. Grâce à l’expérience et à l’obéissance, j’ai connu la croissance, puis la gratitude. Et ce fut enfin la paix d’esprit d’une vie sobre et ouverte aux autres.

mercredi 24 février 2010

Réflexions quotidiennes

Un coeur reconnaissant

J’essaie beaucoup de m’accrocher à cette vérité qu’un cœur rempli de reconnaissance ne peut entretenir de grandes vanités. Quand il déborde de gratitude, notre cœur bat sûrement pour un amour altruiste, la plus délicate émotion que nous puissions jamais connaître.
Point de vue de Bill p. 37

Mon parrain me disait que je devais être un alcoolique reconnaissant et avoir toujours une « attitude de gratitude » - que la gratitude était le principal ingrédient de l’humilité, que l’humilité était le principal ingrédient de l’anonymat et que l’anonymat était la base spirituelle de toutes nos traditions, nous rappelant toujours de « placer les principes avant les personnalités ». Mettant en pratique ces conseils, je commence chaque journée à genoux, afin de remercier Dieu pour trois faveurs : je suis en vie, je suis abstinent et je suis membre des Alcooliques Anonymes. Ensuite j’essaie d’avoir une « attitude de gratitude » et de jouir pleinement d’une autre tranche de vingt-quatre heures selon le mode de vie des A.A. Les Alcooliques Anonymes, c’est plus qu’un mouvement, c’est une manière de vivre.

mardi 23 février 2010

Réflexions quotidiennes

De mystérieux paradoxes

Tel est le paradoxe du rétablissement dans le mouvement des A.A. :la force surgissant d'une défaite complète et d'une impuissance totale ; la perte de son ancien style de vie pour en trouver un nouveau
Le mouvement des A.A. devient adulte, p 57

Les paradoxes constituent des mystères fabuleux ! On ne peut les expliquer, mais admettre leur existence et les accepter, c'est réaffirmer qu'il y a dans l'univers quelque chose qui dépasse l'entendement humain. Affronter la peur me donne du courage, aider un frère ou une sœur augmente ma capacité de m'aimer, admettre que la souffrance fait partie de la croissance me rend plus heureux, considérer les côtés sombres de ma vie m'apporte de la lumière, accepter mes faiblesses et capituler devant une Puissance Supérieure me procure une force imprévue. Je suis arrivé chez les A.A. en titubant, rejeté de tous et n'attendant plus rien de la vie. Pourtant j'ai reçu espoir et dignité. Le miracle, c'est que, pour conserver les dons reçus du mouvement, il faut les transmettre à d'autres.

lundi 22 février 2010

Réflexions quotidiennes

Une direction

… il s’agit d’une foi en un Créateur qui est toute puissance, justice et amour ; en un Dieu qui me propose un but, une direction, et une destinée m’invitant à tendre, même si c’est … irrégulier, vers Son image et Sa ressemblance
Point de vue de Bill p. 51

Quand j’ai commencé à comprendre ma propre impuissance et ma dépendance envers Dieu, tel que je le conçois, je me suis aperçu qu’il existait une autre vie que j’aurais choisie dès le début si j’avais su que c’était possible. Ce n’est qu’en pratiquant sans relâche les Etapes et en assistant aux réunions des A.A., que j’ai compris qu’il y avait vraiment une meilleure façon de vivre ; je n’ai qu’à me laisser guider. A mesure que j’apprends à connaître Dieu, je parviens à lui faire confiance et à me laisser, à sa guise, me façonner à son image. Parfois rapidement, parois lentement, je grandis et me rapproche de lui.

dimanche 21 février 2010

Réflexions quotidiennes

Je fais partie d’un tout

Instantanément, je suis devenu une partie, sans doute minuscule, d’un univers …
Point de vue de Bill p. 225

A mon arrivée dans le mouvement, j’ai trouvé tous les membres très gentils, peut-être un peu naïfs, un peu trop amicaux, mais, tout compte fait, des gens convenables et sérieux – avec qui je n’avais rien en commun. Je les rencontrais dans les réunions, là où « ils »existaient pour moi. Je leur serrais la main, et en sortant de la salle, je les oubliais.
Puis un jour, ma Puissance supérieure, en qui je ne croyais pas encore, s’est arrangée pour créer en dehors du mouvement un projet communautaire auquel participaient plusieurs membres des A.A. Nous avons travaillé ensemble et j’ai appris à les connaître individuellement. J’en suis venu à les admirer, à les aimer même et, malgré moi, à les apprécier. J’étais attiré par le fait qu’ « ils » mettaient le mode de vie en pratique dans leur vie quotidienne, et non pas seulement dans leur témoignage pendant les réunions ; je voulais posséder ce qu’ « ils » avaient. Tout à coup le « ils » est devenu « nous ». Depuis, je n’ai pas pris un seul verre.

samedi 20 février 2010

Réflexions quotidiennes

Le don du rire

Cette situation dramatique ne réussit ordinairement qu’à faire sourire son parrain.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 38

Avant de commencer à me rétablir de l’alcoolisme, le rire était un son que je ne pouvais supporter. Je ne riais jamais et lorsque j’entendais quelqu’un rire, je croyais qu’il se moquait de moi ! Mon apitoiement sur moi-même et ma colère me privaient du plus simple des plaisirs, celui de la gaieté. Vers la fin de ma vie d’ivrogne, même l’alcool n’arrivait plus à me faire ricaner.
Quand mon parrain A.A. s’est mis à rire en me faisant voir à quel point je m’apitoyais sur moi-même et les illusions dont se nourrissait mon ego, je me suis senti contrarié et blessé ; mais cela m’a aidé à me détendre et à me concentrer sur ma sobriété. J’ai vite appris à rire de moi-même, et par la suite, j’ai enseigné à ceux que je parrainais à en faire autant. Tous les jours, je demande à Dieu de m’aider à ne plus me prendre trop au sérieux.

vendredi 19 février 2010

Réflexions quotidiennes

Je ne suis pas différent

Dans les débuts, il se passa quatre années bien comptées avant qu’une seule femme alcoolique puisse trouver une abstinence continue chez les A.A. Comme les « collets montés » qui n’avaient pas atteint le tréfonds, les femmes disaient qu’elles étaient différentes … Le clochard se disait différent … De même que les artistes, les gens de profession, le riche, le pauvre, le religieux, l’agnostique, les Amérindiens, les Inuits, les vétérans et les prisonniers. Maintenant, tous ceux-là et bien d’autres parlent sobrement de la ressemblance que partagent tous les alcooliques quand ils admettent finalement leur défaite.
Point de vue de Bill p. 24

Je ne peux me considérer comme « différent » dans les A.A., car alors je m’isole des autres et me coupe de ma Puissance supérieure. Si je me sens isolé dans les A.A., ce n’est pas de la faute des autres. Je me suis isolé moi-même en me croyant « différent », pour une raison ou pour une autre. Aujourd’hui j’essaie de n’être qu’un alcoolique parmi les autres, dans le grand mouvement mondial des Alcooliques Anonymes.

jeudi 18 février 2010

Réflexions quotidiennes

A chacun son cheminement

…il ne nous restait rien d’autre à faire que de prendre le simple coffre d’outils spirituels qui nous était offert.
Les Alcooliques Anonymes, p 23

La première que fois que j’ai tenté de mettre les Etapes en pratique, je l’ai fait par obligation et par nécessité. Confronté à des adverbes comme courageusement, pleinement, humblement, directement, je me suis senti profondément découragé. Je trouvais Bill W. bien chanceux d’avoir connu un si grand, un si extraordinaire réveil spirituel. Avec le temps, j’ai découvert que je devais faire mon propre cheminement. Après quelque jours dans le mouvement des A.A. et grâce surtout aux témoignages des membres, j’ai compris que chacun trouve petit à petit son rythme dans la pratique des Etapes. En y allant progressivement, j’essaie de vivre selon les principes suggérés. Après avoir pratiqué ces Etapes, je peux dire aujourd’hui que mon attitude envers la vie, envers les autres et envers tout ce qui a trait à Dieu s’est améliorée.

mercredi 17 février 2010

Réflexions quotidiennes

J’ai vu l’amour dans leurs yeux

Or, il s’en trouve parmi nous qui refusent de croire en Dieu, d’autres qui ne le peuvent pas, et d’autres encore qui croient sans doute que Dieu existe mais doutent sincèrement qu’il veuille accomplir ce miracle.
Les douze étapes et les douze traditions, p 37

En voyant des changements se produire chez les nouveaux et les nouvelles dans le mouvement, j’ai commencé à perdre mes peurs et à transformer mon attitude négative en une attitude positive. Je voyais l’amour dans leurs yeux, et j’étais impressionné par l’importance qu’ils attachaient à leur sobriété vécue « un jour à la fois ». Ils avaient abordé honnêtement la Deuxième Etape et ils en étaient venus à croire qu’une Puissance supérieure pouvait leur rendre la raison. Je me suis mis à croire au mouvement des A.A., et à espérer que ça pourrait marcher pour moi aussi. J’ai découvert que Dieu était un Dieu d’amour, pas le Dieu vengeur que je craignais avant de venir chez les A.A. J’ai aussi découvert qu’il avait toujours été avec moi, pendant toutes ces années difficiles. Aujourd’hui, je sais que c’est lui qui m’a conduit chez les A.A., et que je suis un miracle.

mardi 16 février 2010

Réflexions quotidiennes

Engagement

la compréhension est la clef des principes et des comportements sains et l’action bien dirigée est la clef d’une vie droite…
Les douze étapes et les douze traditions, p 192

A un moment donné, au cours de mon rétablissement, la troisième partie de la prière de la sérénité – « la sagesse d’en connaître la différence » - s’est gravée à jamais dans mon esprit. A partir de ce jour, j’ai dû vivre en me demandant constamment si chacune de mes actions, de mes paroles, de mes pensées était ou non conforme au mode de vie. Je ne pouvais plus me cacher derrière des excuses et prétexter ma maladie ou ma folie. La seule voie pour atteindre une vie heureuse (pour moi, et donc pour ceux que j’aime) était de m’imposer l’effort de l’engagement, de la discipline, et du sens des responsabilités.

lundi 15 février 2010

Réflexions quotidiennes

Agir

Est-ce que ce sont là des promesses extravagantes ? Nous ne le croyons pas. Ces promesses se réalisent parmi nous, parfois rapidement, parfois lentement. Mais elles se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.
Les Alcooliques Anonymes p. 77

L’une des choses les plus importantes que m’ont donné les A.A., à part la délivrance de l’alcool, c’est la capacité d’agir correctement. Il est dit que les promesses « se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens ». Il ne sert à rien de se contenter de rêver, de discuter, de prêcher, de feindre. Je vais demeurer un pauvre alcoolique à jeun, plein de bonnes excuses. Par contre, si j’agis et si je mets en pratique les Douze Etapes partout où je suis, je mènerai une vie qui me comblera au-delà de toute attente.

dimanche 14 février 2010

Réflexions quotidiennes

Attentes ou exigences ?

Il faut graver dans l’esprit de chaque alcoolique qu’il peut se rétablir indépendamment de qui que ce soit. La seule condition est de mettre sa confiance en Dieu et de mettre de l’ordre dans sa vie.
Les Alcooliques Anonymes p. 90

Les attentes constituent un sujet fréquemment discuté dans les réunions. Il est normal d’ s’attendre à progresser, à recevoir de bonnes choses dans la vie, à être bien traité par les autres. Par contre, ces attentes tournent mal quand elles deviennent des exigences. Il se peut que je ne sois pas à la hauteur de ce que je souhaite être, que les évènements prennent une tournure que je n’aime pas, que les autres me laissent tomber parfois. Dans ces moments-là que puis-je faire ? Pleurer de rage ou m’apitoyer sur mon sort ? Me venger et envenimer la situation ? Ou m’en remettre à la puissance de Dieu et le prier de combler de sa grâce le pétrin dans lequel je me retrouve ? Lui demander de m’indiquer ce que je dois apprendre ? Est-ce que je continue de bien faire ce que j’ai appris à faire, peu importe les circonstances ? est-ce que je prends le temps de partager avec d’autres ma foi et les bienfaits que j’en retire ?

samedi 13 février 2010

Réflexions quotidiennes

Impossible d’être sobre par la pensée

A l’homme ou la femme qui, intellectuellement, se suffit à lui-même, bon nombre de membres des A.A. peuvent dire : « Oui, nous étions comme vous – trop futés pour que cela nous aide » … Nous avions la secrète conviction de pouvoir flotter au-dessus du reste du monde par la seule puissance de notre intelligence.
Point de vue de Bill p. 60

Même l’esprit le plus brillant ne peut rien contre la maladie de l’alcoolisme. Je ne peux pas devenir abstinent seulement par la pensée. J’essaie de me souvenir que l’intelligence est une joie, un don que Dieu met à ma disposition, au même titre qu’un talent pour la danse, le dessin ou la menuiserie. Elle ne me rend pas meilleur que quiconque et ne constitue pas un outil vraiment sûr pour mon rétablissement ; c’est une Puissance supérieure qui me permet de recouvrer la raison et non un quotient intellectuel élevé ou un diplôme universitaire.

vendredi 12 février 2010

Réflexions quotidiennes

La source de nos problèmes

Egoïsme et égocentrisme, c’est là croyons-nous, la source de nos problèmes.
Les Alcooliques Anonymes p. 56

Comme il est étonnant de constater que le monde et tous ceux qui l’habitent peuvent très bien fonctionner avec ou sans moi. Quel soulagement de savoir que les gens, les lieux et les évènements ne nécessitent aucunement ma gestion et mes conseils. Et quel indicible bonheur d’en venir à croire qu’il existe une Puissance supérieure, complètement séparée de moi. Je crois que ce sentiment de séparation entre Dieu et moi s’évanouira un jour. En attendant, la foi doit être pour moi la voie qui me conduit au centre de ma vie.

jeudi 11 février 2010

Réflexions quotidiennes

Les limites de l’autonomie

Nous nous sommes interrogés sur la cause de nos peurs. N’était-ce pas parce que notre auto-suffisance nous avait lâchés ?
Les Alcooliques Anonymes p. 62

Tous mes défauts me séparent de la volonté de Dieu. Quand je mets de côté mon association avec Lui, j’affronte le monde et mon alcoolisme tout seul et je dois me débrouiller par mes propres moyens ? Jamais je n’ai trouvé la sécurité et le bonheur en n’en faisant qu’à ma tête ; tout ce que j’ai pu obtenir, c’est une vie de peur et de mécontentement. Dieu me montre le sentier qui conduit à Lui, à la sérénité et au réconfort dont Il me gratifie. Mais je dois d’abord être disposé à reconnaître mes peurs et à comprendre leur cause et leur pouvoir sur moi. Je demande souvent à Dieu de l’aider à voir comment je m’ éloigne de Lui.

mercredi 10 février 2010

Réflexions quotidiennes

Je ne suis pas le metteur en scène

Lorsque nous sommes devenus alcooliques, brisés par un malheur dont nous étions nous-mêmes responsables et dont nous ne pouvions nous évader en aucune façon, nous avons dû courageusement faire face à un choix : ou Dieu est toute chose, ou il n’est rien ; ou Dieu existe, ou il n’existe pas. Quel serait ce choix ?
Les Alcooliques Anonymes p. 49

Aujourd’hui je choisis Dieu. Il est tout, et cela ne remplit de gratitude. Quand je me prends pour le metteur en scène, j’empêche Dieu d’intervenir dans ma vie. Je prie pour me souvenir de cette pensée quand je me laisserai reprendre par mon égoïsme. Ce qui compte le plus, aujourd’hui, c’est que je sois prêt à grandir selon des principes spirituels, et que Dieu est tout. Quand je tentais d’arrêter de boire tout seul, je ne réussissais jamais ; avec Dieu et les A.A., ça marche. Voilà une pensée fort simple pour un alcoolique compliqué.

mardi 9 février 2010

Réflexions quotidiennes

Le côté spirituel

Combien de fois n’avons-nous pas entendu, dans des réunions A.A., le conférencier dire : « Mais j’ai encore du mal avec le côté spirituel. » Pourtant, il vient juste de nous décrire la transformation miraculeuse qui s’est produite en lui – pas seulement sa délivrance de l’alcool, mais son changement total d’attitude face à la vie. Pour presque tous les gens présents, il est clair qu’il a reçu un grand cadeau « sauf qu’il ne semble pas le savoir encore ! » Nous savons très bien que cette personne qui s’interroge encore nous apprendra, six mois ou un an plus tard, qu’elle a trouvé la foi en Dieu.
Language of the heart, p 289-290

Une expérience spirituelle, ce peut être la réalisation que la vie, qui avait paru creuse et vide de sens, est maintenant pleine de joie et de plénitude. Dans ma vie, la prière et la méditation quotidiennes jointes à la pratique des Douze Etapes, me procurent aujourd’hui la paix intérieure et le sentiment d’appartenance qui me manquaient quand je buvais.

lundi 8 février 2010

Réflexions quotidiennes

Maîtriser le « vieil homme »

On peut avoir cessé de boire et ne connaître ni la joie ni la paix. C’est souvent là qu’en sont certains de nos plus anciens membres. C’est une situation infernale. Nous savons ce que nous voulons, nous y croyons, et nous voulons le mettre en pratique. Mais comment le faire admettre à notre subconscient qui provoque toutes nos peurs, nos embarras, et nos vanités ? Comment maîtriser ce « vieil homme » qui s’agrippe encore à nous ?
Les 5 articles de Bill, p. 44

Assister régulièrement aux réunions, servir et aider les autres, c’est là une recette que beaucoup appliquent avec succès. Si je m’écarte de ces principes de base, mes vieilles habitudes refont surface et mon ancien moi reparaît avec toutes ses peurs et ses défauts. Le but ultime de tout membre des A.A. est l’abstinence permanente, vécue un jour à la fois.

dimanche 7 février 2010

Réflexions quotidiennes

Un sentier vers la foi

L’humilité authentique et l’ouverture d’esprit peuvent nous conduire à la foi, et chaque réunion des A.A. nous offre l’assurance que Dieu nous rendra la raison si nous établissons avec Lui des rapports sains.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 49

Ma dernière cuite m’avait mené à l’hôpital, complètement démoli. C’est là que j’ai pu voir mon passé défiler devant moi. Je ne suis rendu compte que tous les cauchemars que j’avais pu faire étaient devenus réalité. Mon entêtement et mon obsession face à l’alcool m’avaient mené au fond d’un trou noir, rempli d’hallucinations, de pertes de mémoire et de désespoir. Enfin vaincu, j’ai demandé à Dieu de m’aider. J’ai senti sa présence qui me demandait de croire. Je ne suis plus obsédé par l’alcool et ma paranoïa s’est évanouie. Je n’ai plus peur. Je sais que je mène une vie saine, physiquement et mentalement

samedi 6 février 2010

Réflexions quotidiennes

Un point de ralliement

Ainsi donc, la Deuxième Etape constitue notre point de ralliement à tous. Agnostiques, athées ou anciens croyants, nous pouvons tous nous y retrouver.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 49

J’ai l’impression que le programme des A.A. est inspiré par Dieu et que Dieu est présent à toutes les réunions. Je vois, je crois et je sais que le mouvement marche parce que je suis demeuré abstinent aujourd’hui. Je confie ma vie aux A.A. et à Dieu lorsque j’assiste à une réunion. Si Dieu se trouve dans mon cœur et dans celui des autres, je deviens une petite partie d’un grand tout et je ne me pense plus unique. Si Dieu habite mon cœur et me parle par la voix des autres, alors Dieu doit pouvoir se servir de moi pour s’adresser aux autres. Si je fais sa volonté en vivant selon les principes spirituels, en échange je retrouverai la raison et la sobriété émotive.

vendredi 5 février 2010

Réflexions quotidiennes

Une merveilleuse libération

Dès que j’ai cessé d’argumenter, j’ai commencé à voir, à éprouver les choses. Aussitôt, en douceur et petit à petit, la Deuxième Etape a commencé à s’infiltrer dans ma vie. Je ne puis préciser dans quelles circonstances ni quel jour je me suis mis à croire en une Puissance supérieure à moi-même, mais aujourd’hui, il est certain que cette foi, je l’ai. Pour l’acquérir, il m’a suffi de baisser les armes et d’appliquer le reste du programme des A.A. avec autant d’enthousiasme que possible.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 40

Après avoir passé des années à vivre comme un déchaîné et comme un entêté, j’ai trouvé dans la Deuxième Etape une merveilleuse façon de me libérer de ma grande solitude. Il n’y a plus rien d’aussi pénible et d’aussi insurmontable maintenant dans mon cheminement. Il se trouve toujours quelqu’un avec qui je peux partager les fardeaux de la vie. La Deuxième Etape m’a permis de renforcer mes liens avec Dieu, et je me rends compte que ma folie et mon ego allaient de pair ; pour me débarrasser de l’une, je dois abandonner l’autre à quelqu’un qui a les épaules beaucoup plus larges que les miennes.

jeudi 4 février 2010

Réflexions quotidiennes

Sans la foi

La méthode des A.A. pose parfois plus de difficultés à ceux qui ont perdu ou rejeté la foi qu’à ceux qui ne l’ont jamais eue, car les premiers ont l’impression d’avoir déjà fait l’expérience de la foi sans obtenir les résultats attendus. Ils ont vécu un temps avec la foi et un temps sans la foi.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 41

J’étais si sûr que Dieu n’avait trahi que j’ai fini par me rebeller, même si je savais que c’était inutile, et je me suis soûlé une dernière fois. Ma foi ne s’était pas transformé en amertume par hasard. Ceux qui ont déjà eu une grande foi touchent le fond plus durement. J’ai mis beaucoup de temps à ranimer ma foi, même après être entré dans les A.A. Intellectuellement, j’étais réconforté d’avoir survécu à pareille chute, mais mon cœur demeurait insensible. Pourtant, j’ai persévéré dans le programme des A.A. ; je n’avais pas le choix, car les autres solutions étaient trop affreuses. J’ai continué à fréquenter les A.A. et, petit à petit ma foi est ressuscitée.

mercredi 3 février 2010

Réflexions quotidiennes

Remplir le vide

Nous n’avions qu’une petite question à nous poser : « Est-ce que je crois ou veux croire en l’existence d’une Puissance supérieure à moi-même ? » Aussitôt qu’un homme peut affirmer qu’il croit ou qu’il veut bien essayer de croire, pour nous, il se trouve incontestablement sur la bonne voie.
Les Alcooliques Anonymes p. 44

L’étude des principes scientifiques m’a toujours fasciné. Poursuivant la Connaissance absolue, je me suis éloigné des gens, émotivement et physiquement. Dieu et la spiritualité n’étaient que pures spéculations dénuées de sens. J’étais un homme de science moderne, et la connaissance était ma puissance supérieure. Exprimée dans les équations appropriées, la vie n’était guère plus qu’un autre problème à résoudre. Pourtant mon moi intérieur se mourait de la solution qu’avait adoptée l’homme que j’étais à l’extérieur pour régler les problèmes de la vie, car cette solution était l’alcool. Malgré mon intelligence, l’alcool était devenu ma puissance supérieure. Ce n’est que grâce à l’amour inconditionnel qui émanait des membres et des groupes des A.A. que j’ai pu écarter l’alcool comme puissance supérieure. Le grand vide était rempli. Je n’étais plus seul, séparé de la vie. J’avais trouvé une vraie Puissance supérieure, j’avais trouvé l’amour de Dieu. Il n’y a plus qu’une équation qui compte pour moi désormais : Dieu est dans les A.A.

mardi 2 février 2010

Réflexions quotidiennes

Capituler pour être secouru

La particularité de l’alcoolique typique réside dans un narcissisme égocentrique, dominé par des sentiments de toute-puissance, et orienté vers la préservation inconditionnelle de l’intégrité intérieure de l’individu … Intérieurement, l’alcoolique ne souffre aucun contrôle venant de l’homme ou de Dieu. Il est et doit être l’artisan de sa destinée. Et il est prêt à lutter jusqu’à la mort pour sauvegarder ce privilège.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 372

La question suivante est pour moi un grand mystère : « Pourquoi meurent-ils d’une mort alcoolique, luttant pour préserver « l’indépendance » de leur ego, alors que d’autres semblent devenir abstinents sans efforts chez les A.A. ? » Une Puissance supérieure m’a aidé en me faisant cadeau de la sobriété le jour où mon désir, inexplicable autrement, de cesser de boire a coïncidé avec mon désir d’accepter les suggestions que me faisaient les membres des A.A. J’ai dû capituler, car c’est seulement en me tournant vers Dieu et mes frères et sœurs A.A. que je pouvais être secouru.

lundi 1 février 2010

Réflexions quotidiennes

Pour recouvrer la raison

Aussitôt, en douceur et petit à petit, la Deuxième Etape a commencé à s’infiltrer dans ma vie. Je ne puis préciser dans quelle circonstance ni quel jour je me suis mis à croire en une Puissance supérieure à moi-même, mais aujourd’hui, il est certain que cette foi, je l’ai.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 40

« Nous en sommes venus à croire ! » J’affichais ma foi quand j’en avais envie ou quand je voulais sauver les apparences, mais je n’avais pas vraiment confiance en Dieu. Je ne croyais pas qu’il s’occupait de moi. Je persistais à essayer de changer ce que je ne pouvais pas changer. Puis peu à peu, écœuré, j’ai fait volte-face. Je lui disais : « Puisque tu es tout puissant, occupe-toi de ça. » Et c’est ce qu’il a fait. J’ai commencé à recevoir des réponses à mes problèmes les plus graves, parfois à des moments inattendus comme en me rendant au travail, en mangeant ou en dormant. Je me suis rendu compte que ces solutions ne venaient pas de moi mais qu’elles m’étaient fournies par une Puissance supérieure. J’en suis venu à croire.