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mardi 30 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

« Si vous voulez être bien, disait une membre des AA, il suffit de vivre en suivant le traitement indiqué. C’est facile en autant que vous gardiez à l’esprit les faits nouveaux concernant votre état. Qui parmi vous peut perdre son temps à cultiver des sentiments de privation ou d’apitoiement alors que vous savez qu’il y a tant de moments agréables où vous pouvez vous sentir heureux et en sécurité sans crainte de votre maladie. » Bref, nous sommes atteints d’un mal incurable, souvent mortel, appelé l’alcoolisme. Et au lieu de persister à boire, nous préférons considérer et adopter des façons agréables de vivre sans alcool.

lundi 29 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Alors, nous cherchons à apprendre comment vivre confortablement et sans amertume, nous rappelant simplement que la seule chose importante est d’éviter ce premier verre pour aujourd’hui seulement. (Vous en souvenez-vous ?) Un membre des AA, aveugle, disait que son alcoolisme ressemblait beaucoup à sa cécité. « Dès que j’ai accepté la perte de la vue, expliquait-il, et que j’ai suivi le programme de réadaptation qui m’était accessible, j’ai compris qu’avec l’aide de ma canne ou de mon chien, je pouvais me rendre partout où je voulais sans trop de risques, pourvu que je tienne toujours compte du fait que je suis aveugle. Mais dès que je me comporte comme si j’ignorais que je ne vois pas, je me blesse ou il m’arrive des ennuis. »

dimanche 28 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Dans le cas de l’alcoolisme, cette méthode est particulièrement facile à appliquer si vous voulez vraiment demeurer en bonne santé. Et puisque nous, membres des AA, avons si bien appris à profiter de la vie, nous tenons vraiment à demeurer en bonne santé. Nous tâchons de ne jamais oublier le caractère permanent de notre alcoolisme mais nous évitons de nous laisser abattre, de nous apitoyer ou d’en parler continuellement. Nous l’acceptons comme une caractéristique de notre organisme, au même titre que notre taille, ou le besoin de porter des lunettes, ou pour une quelconque allergie.

samedi 27 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Vous pouvez accepter le « diagnostic » persuadé par votre médecin, vos amis, ou vous-mêmes. Vous pouvez ensuite chercher les moyens à prendre, s’il y a lieu, pour « maîtriser » la situation, de manière à ce que, tant que vous prendrez les précautions voulues, vous puissiez jouir longtemps encore d’une vie heureuse, productive et normale. Vous reconnaissez pleinement la gravité de votre état et vous prenez les moyens nécessaires pour conserver une vie saine.

vendredi 26 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Maintenant, que faites-vous quand vous apprenez que vous souffrez d’une maladie incurable, progressive et fatale, peu importe qu’il s’agisse d’alcoolisme ou d’une autre maladie telle qu’une affection cardiaque ou un cancer ? Bien des gens nient tout simplement cette réalité, n’en font aucun cas, refusent tout traitement, souffrent et meurent. Mais il y a une autre façon d’agir.

jeudi 25 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Certainement, lorsque nous buvions, la plupart d’entre nous se sont crus à l’abri d’une telle catastrophe. Et il est probable que la grande majorité n’a jamais approché l’horreur des stades ultimes de l’alcoolisme chronique. Mais nous avons constaté que nous n’avions qu’à continuer à boire pour qu’un tel malheur nous arrive. Si vous êtes à bord d’un autobus à destination d’une ville située à mille kilomètres, c’est bien là que vous vous retrouverez, à moins que vous ne descendiez et ne preniez une autre direction.

mercredi 24 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Selon une comparaison chère à certains d’entre nous, ce retour n’est pas plus possible pour nous qu’il ne l’est pour un cornichon de redevenir concombre. Personne parmi nous n’a pu « guérir » son alcoolisme par des traitements psychologiques ou pharmaceutiques. Bien plus, ayant vu des milliers d’alcooliques qui n’ont pas cessé de boire, nous sommes profondément persuadés que l’alcoolisme est une maladie fatale. Nous avons vu beaucoup d’alcooliques boire jusqu’à la mort, mourant suite au « sevrage » causant le delirium tremens (D.T.) ou les convulsions, ou encore succombant à une cirrhose du foie directement liée à l’ingestion d’alcool, sans compter les nombreux décès qui ne sont pas officiellement attribués à l’alcoolisme, même si ils en sont le résultat. Bien souvent on attribue la cause d’un décès à un accident automobile, une noyade, un suicide, un meurtre, une crise cardiaque, un incendie, une pneumonie ou un infarctus, alors qu’en fait, la maladie ou l’évènement fatal résulte d’une dose massive d’alcool.

mardi 23 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Toutefois, nous le réalisons maintenant, notre problème d’alcool devenait inexorablement plus sérieux au fil du temps. Certains médecins spécialisés en alcoolisme nous assurent qu’à n’en plus douter, cette maladie s’aggrave sans cesse à mesure que nous vieillissons. (Connaissez-vous quelqu’un qui ne vieillit pas ?) Nous sommes en plus persuadés, après maints efforts pour prouver le contraire, que l’alcoolisme est incurable, comme le sont certaines maladies. Ici, « incurable » signifie que nous ne pouvons changer notre équilibre chimique de manière à redevenir les buveurs sociaux, modérés et normaux que plusieurs d’entre nous semblaient être durant leur jeunesse.

lundi 22 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Comme preuve, rappelons-nous nos propres journées de buveurs, qui représentent au total des centaines de milliers d’années consacrées par des hommes ou des femmes à l’absorption d’une quantité incommensurable d’alcool. Nous savons qu’au fil de ces années où nous buvions ainsi, nos problèmes reliés à l’usage de l’alcool s’aggravaient continuellement. L’alcool est progressif. Oh ! Bien sûr, plusieurs d’entre nous avons quelquefois cru que notre façon de boire s’était en quelque sorte normalisée d’elle-même ; Nous semblions capables de supporter une forte dose d’alcool à peu près sans risque. Ou bien nous demeurions abstinents, exception faite de certaines soirées de libation, et notre façon de boire ne semblait pas s’aggraver en apparence, pour autant que nous pouvions le constater. Rien d’épouvantable ou de dramatique n’arrivait.

dimanche 21 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

De toute évidence, même si nous nous en sentons lésés, nous serions mal avisés d’ignorer notre propre constitution physiologique. Si nous ne tenons pas compte de nos limites, il peut en résulter des malaises ou des maladies graves. Pour être en santé et raisonnablement heureux, nous devons apprendre à vivre avec notre propre corps. L’une des nouvelles attitudes que l’alcoolique en voie de rétablissement doit acquérir réside dans la conviction qu’il ou qu’elle doit éviter l’usage de toute substance chimique (alcool et autres drogues qui en sont les substituts) s’il veut rester en bonne santé.

samedi 20 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

4. SE RAPPELER QUE L’ALCOOLISME EST UNE MALADIE INCURABLE, PROGRESSIVE ET FATALE Bien des gens savent qu’ils ne peuvent manger certains aliments, qu’il s’agisse d’huîtres, de fraises, d’œufs, de concombres, de sucre ou autre, sans en subir de sérieux malaises, quand ils n’en deviennent pas sérieusement malades. Une personne atteinte d’une telle allergie alimentaire peut s’apitoyer et se plaindre à qui veut l’entendre, gémissant sans cesse qu’elle est injustement privée de mets délicieux parce qu’ils sont préjudiciables.

vendredi 19 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Constamment renouvelé, ce programme élimine les faiblesses des méthodes telles que « le régime sec » ou « la promesse de tempérance ». Une promesse de tempérance ou d’abstinence pour un temps limité venait éventuellement à échéance, tel que prévu, de sorte que nous nous sentions libres de boire à nouveau. Mais aujourd’hui est toujours présent. Aujourd’hui, c’est la vie ; aujourd’hui, c’est tout ce que nous avons ; et n’importe qui peut passer une journée sans boire. Au tout début, nous nous efforçons de vivre le moment présent seulement pour demeurer abstinents et nous y arrivons. Mais une fois cette mentalité acquise, nous découvrons que cette façon de vivre en tranche de 24 heures est efficace et satisfaisante dans la solution de plusieurs autres problèmes.

jeudi 18 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Nous pourrons prendre le prochain verre plus tard mais maintenant, nous décidons de le reporter au moins pour aujourd’hui, ou pour un autre moment. (Disons après la lecture de ce chapitre ?) Le programme du 24-heures est très souple. Nous pouvons l’entreprendre en tout temps, où que nous soyons : à la maison, au travail, dans un bar ou dans une chambre d’hôpital, à 16 h ou à 3 h ; nous pouvons décider sur-le-champs de ne pas prendre d’alcool pendant les prochaines 24 heures, ou pendant les prochaines cinq minutes.

mercredi 17 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Quand l’obsession de boire se fait plus pressante, il nous arrive de trancher la durée de 24 heures en périodes plus courtes : nous décidons de ne pas boire, disons pour au moins une heure. Nous pouvons toujours supporter un malaise temporaire comme celui de ne pas boire pour seulement une autre heure ; puis une autre, et ainsi de suite. Plusieurs d’entre nous ont entrepris leur rétablissement précisément de cette façon. A la vérité, il n’y a pas de rétablissement de l’alcoolisme qui ne commence par une heure d’abstinence. Autrement dit, il s’agit de retarder le (prochain) verre. (Qu’en pensez-vous ? Vous sirotez encore votre eau gazeuse ? Avez –vous vraiment remis à plus tard ce verre dont nous parlions dans le premier chapitre ? Si oui, vous pouvez déjà être sur la voie du rétablissement.)

mardi 16 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Nos familles et nos amis en ont assez de nous entendre toujours affirmer : « Cette fois, je suis vraiment sérieux », pour nous voir ensuite revenir à la maison en titubant. Maintenant, finies les promesses de ne pas boire, tant aux autres qu’entre nous. Chacun fait sa promesse à soi-même. Après tout, notre propre santé et notre vie sont en jeu. C’est à nous non à nos familles ou à nos amis, qu’il appartient de faire le nécessaire pour demeurer en santé.

lundi 15 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Même si nous avons bu hier, nous pouvons projeter de ne pas boire aujourd’hui. Il se peut que nous buvions demain, sans savoir si seulement nous vivrons jusque-là, mais pour le présent 24-heures, nous décidons de ne pas boire. Peu importe la tentation ou la provocation, nous sommes déterminés à faire l’impossible pour ne pas boire aujourd’hui.

dimanche 14 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Maintenant, à l’issue de ces combats, nous essayons chez les AA d’éviter les expressions comme « régime sec » ou » promesse de tempérance ». Elles nous rappellent nos échecs. Même si nous savons que l’alcoolisme est une maladie chronique et irréversible, notre expérience nous a enseigné à ne faire aucune promesse d’abstinence à long terme. Nous avons trouvé plus réaliste et plus efficace de dire : « Pour aujourd’hui seulement, je ne boirai pas ! ».

samedi 13 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Certains d'entre nous, en s'engageant ainsi, avaient une réserve personnelle : nous nous disions que notre promesse ne s'appliquait qu'aux "boissons fortes", non à la bière ni au vin. Et c'est ainsi que nous avons appris, si nous ne le savions pas déjà, que le bière et le vin pouvaient tout aussi bien nous enivrer; il suffisait d'en boire davantage pour obtenir les mêmes effets qu'avec les spiritueux. Nous nous retrouvions tout aussi ivres par la bière ou le vin qu'autrefois sous l'effet de la "boisson forte". Bien sûr, d'autres parmi nous ont tout à fait abandonné l'alcool et ont tenu leurs engagements tels que contractés, jusqu'à la date limite... Nous avons alors recommencé à boire pour bientôt retrouver nos difficultés, alourdies de plus de culpabilité et de remords.

vendredi 12 septembre 2014

Littérature - Vivre ... sans alcool !

Nous étions parfaitement sincères lorsque, à regret, nous étions poussés à faire de telles déclarations. De tout notre cœur, nous ne voulions plus jamais nous enivrer. Nous y étions déterminés. Nous avons juré de renoncer complètement à l'alcool, avec l'intention de nous en abstenir pour une période indéfinie. Et pourtant, malgré nos intentions, le résultat était presque inévitablement le même. Éventuellement le souvenir de nos promesses et des tourments qui nous y avaient conduits s'estompait. Nous recommencions à boire et nous rencontrions des difficultés plus grandes encore. Notre abstinence "définitive" n'avait pas duré bien longtemps.

jeudi 11 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

3 UTILISER LE PROGRAMME DU 24 HEURES Au cours des pires moments, nous nous exclamions souvent : "Jamais plus !" Nous nous engagions à ne pas boire pour aussi longtemps qu'une année ou nous promettions à quelqu'un de nous abstenir de tout alcool pendant trois semaines ou trois mois. Et bien sûr, nous avons essayé de nous en abstenir totalement pendant des périodes plus ou moins longues.

mercredi 10 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Des médecins spécialistes en alcoolisme nous affirment que l'effet du premier verre repose sur un fondement médical réel. C'est le premier verre qui déclenche, immédiatement ou plus tard l'obsession de boire de plus en plus, jusqu'à connaître à nouveau les problèmes causés par l'alcool. Plusieurs parmi nous en sont venus à croire que notre alcoolisme est une dépendance à la substance chimique qu'est l'alcool ; comme tous les intoxiqués qui veulent maintenir leur rétablissement, nous devons nous tenir à l'écart de la première dose du stupéfiant qui a causé notre dépendance. C'est ce que semble confirmer notre expérience, comme vous pouvez le constater en lisant le livre Les Alcooliques anonymes, le magazine La Vigne, et également partout où les membres des AA se réunissent pour partager leurs expériences.

mardi 9 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Ce raisonnement semble drôlement simpliste, n'est-ce-pas ? Pour plusieurs d'entre nous, il est difficile de croire aujourd'hui que nous n'avions jamais imaginé ce simple moyen de nous-mêmes avant d'arriver chez les AA. (Évidemment, pour être francs nous n'avons jamais vraiment voulu arrêter de boire non plus, l'important est ceci : maintenant nous savons que c'est cette solution-là qui est la bonne. Au lieu d'essayer de calculer le nombre de verres que nous pouvons supporter (est-ce quatre, six, ou douze ?), nous nous disons : "Ne prends tout simplement pas ce premier verre". C'est tellement plus facile. L'habitude d'une telle réflexion a permis à des centaines de milliers d'alcooliques de demeurer abstinents pendant des années.

lundi 8 septembre 2014

Littérature - Vivre ... sans alcool !

De telles expériences répétées nous ont amenés à cette inévitable conclusion logique : si nous ne prenons pas le premier verre, jamais nous ne nous enivrerons. Donc, au lieu de projeter de ne plus nous enivrer, ou de tâcher de limiter le nombre de nos consommations ou la quantité d'alcool, nous avons appris à concentrer nos efforts pour n'éviter qu'un seul verre : le premier. De ce fait, au lieu de nous acharner à limiter le nombre de verres que nous pouvions prendre vers la fin d'une cuite, nous évitions celui qui suffit à tout déclencher.

dimanche 7 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Et puis... en fin de compte, nous nous permettions un autre verre, un, seulement un. Et comme ce verre ne semblait pas faire de sérieux ravages, nous croyions pouvoir en prendre un autre en toute sécurité. Au début, peut-être en sommes-nous restés là, et nous sommes-nous sentis réconfortés de voir que nous pouvions ainsi prendre un verre ou deux et nous arrêter après. Certains ont pu répéter l'expérience à plusieurs reprises. Mais elle cachait un piège en nous donnant l'illusion de pouvoir boire en toute sécurité. Puis vint l'occasion (un événement spécial, une perte personnelle ou même rien de particulier) où, sous l'effet de l'euphorie provoquée par deux ou trois verres, nous nous sommes crus capables d'en absorber un ou deux de plus sans danger. Et sans aucune espèce d'intention d'en arriver là, nous nous sommes de nouveau abandonnés à l'abus de l'alcool. Nous nous retrouvions alors exactement au même point où nous en étions jadis : nous dépassions la mesure sans vraiment le vouloir.

samedi 6 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Si l'alcool nous affectait trop, nous réduisions notre consommation ou tentions de nous limiter à un verre ou deux, ou encore de substituer les alcools forts à la bière ou au vin. Nous tâchions au moins de limiter la quantité, de manière à ne pas nous soûler de façon catastrophique. Enfin, nous nous efforcions de dissimuler la quantité consommée. Mais toutes ces précautions devenaient de plus en plus difficiles. De temps à autre, nous nous imposions même un régime sec et cessions complètement de boire pour un certain temps.

vendredi 5 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

2 . ÉVITER LE PREMIER VERRE Voici quelques expressions d'usage courant chez les AA `"Si tu ne prends pas ce premier verre, tu ne pourras pas t'enivrer", et "Un verre c'est trop mais vingt, ce n'est pas assez." Au tout début, lorsque nous avons commencé à boire, plusieurs d'entre nous ne voulaient et ne prenaient jamais plus d'un verre ou deux. Mais avec le temps, nous en avons augmenté la quantité. Puis, plus tard, nous buvions de plus en plus, jusqu'à nous enivrer, certains au point d'être toujours ivres. Notre condition n'était peut-être pas toujours apparente dans notre expression ou dans notre allure, mais nous n'étions jamais à jeun pour autant.

jeudi 4 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Nous avons découvert que pour nous, le rétablissement commençait par l'abstention de boire en devenant sobres et en demeurant complètement abstinents de tout alcool, en quelque quantité et sous quelque forme que ce soit. Nous avons également compris que nous devions refuser toute autre drogue susceptible d'aliéner notre personnalité. Pour bénéficier d'une vie pleine et satisfaisante, il nous faut absolument demeurer sobres. La sobriété est le point de départ de notre rétablissement. D'une certaine façon, ce livre nous montre comment apprivoiser la sobriété. (Jadis, nous n'y arrivions pas alors, nous buvions.)

mercredi 3 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

Toutefois, certains alcooliques qui n'étaient pas à ce point atteints ont pu traverser d'eux-mêmes la période de sevrage avec le support d'autres membres des AA. Parce que nous avons personnellement vécu cette expérience et à ce seul titre, nous sommes parfois en mesure de soulager quelque peu la misère et la souffrance. À tout le moins, nous comprenons. Nous sommes passés par là. Ainsi donc, cet ouvrage traite de l'abstention de la consommation d'alcool (plutôt) que de sa cessation). Vivre sobrement, tel est son propos.

mardi 2 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool !

En conséquence, on ne trouvera pas dans ces pages quelque nouvelle formule médicale sur la façon d'arrêter de boire, si vous en êtes à ce stage, ni aucune recette-miracle pour atténuer ou éviter la gueule de bois. Il est parfois possible de devenir abstinent chez soi par ses propres moyens, mais bien souvent, l'usage prolongé de l'alcool a entraîné des complications médicales si graves qu'il vaudrait mieux avoir recours à un médecin ou à une clinique pour se désintoxiquer. Dans un cas aussi grave, il faudra faire appel à ces services professionnels avant de pouvoir s'intéresser aux suggestions proposées ici.

lundi 1 septembre 2014

Littérature - Vivre... sans alcool!

Il va de soi que nous devrons nous servir de notre jugement avant de suivre un conseil, quel qu'il soit. Chacune des méthodes décrites ici doit être utilisée judicieusement. De plus, les AA ne prétendent à aucune compétence scientifique en matière de sobriété. Nous ne pouvons partager avec vous que notre expérience personnelle et non des théories ou des explications professionnelles.