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mardi 26 février 2008

Maladie des émotions

Dans la maladie de l'alcoolisme, la consommation excessive d'alcool, à mon sens, n'est qu'un symptôme de la maladie. Il s'agit en réalité d'une maladie émotionnelle, d'une maladie des relations.
Quand je suis timide, que j'ai du mal à aller vers les autres, si je prends un verre je m'aperçois que l'alcool me déshinibe, et que ma relation avec autrui en est facilitée. Quand je prends un verre j'attrappe toutes les audaces. Quand je dois parler en public, je réalise qu'avec un verre je me sens plus forte et que je n'ai plus peur. Avec de l'alcool, je ne crains pas le regar des autres, je me sens forte, je me sens "accompagnée".
Sans alcool, je suis désarmée, et je suis obligée de faire face à mon stress, à ma peur et la réalité n'est pas déguisée. Quand j'ai enlevé l'alcool de ma vie, j'ai désactivé ce que j'appelle mon "bouclier magnétique", et je prends toutes les émotions à 100 %, je n'ai plus de masque. L'alcool était comme un tampon qui amortissait tout, qui servait comme de l'ouate pour atténuer les difficultés, les peurs, les colères, les tristesses naturelles de la vraie vie. Sans alcool et sans ce bouclier je me sens plus facilement agressée, et en difficulté. Le programme et les réunions m'aident à supporter, à vivre et à assumer ma vie dans son intégralité et dans sa réalité. En partageant ces difficultés avec des AAmis, je parviens à les vivre beaucoup plus facilement.

Brigitte - alcoolique

mercredi 20 février 2008

Dieu ce n'est plus moi

Dans mes deux premiers mois de A.A., j'ai résisté, jetant mes dernières forces d'égocentrisme et de folie pour refuser ce concept, cette idée que je vois aujourd'hui comme la "sauce" qui lie tout ce programme, ce mode de vie. Deux mois à me débattre comme un malade, que je suis, et plouf, ma Ps m'a rappelé à l'ordre, elle m'a envoyé une épreuve, une de plus, une qui m'a value une garde à vue de 24H00, pour rien, ou plutôt pour me tester.
Le test je l'ai passé en "beauté" : j'ai pris ça pour l'excuse suprême et j'ai tout envoyé ballader, je me suis bourré la gueule pendant 3 jours, sans sortir, sans rien ouvrir chez moi. Trois jours de folie pure, la descente fut dure et longue.... Quand je suis revenu en réunion, car j'y suis revenu de suite, après m'être sevré seul chez moi trois jours de plus, j'ai enfin admis une évidence : je venais de revoir l'enfer, je n'en voulais vraiment plus, j'étais battu et rebattu, désormais j'allais écouter, ouvrir mes écoutilles et mon esprit, ESSAYER ce qui faisait que ça marchait pour les autres. Peu à peu, j'ai vu ce que je n'avais même pas entraperçu jusqu'ici, à commencer par le fait que j'étais arrivé en A.A. je ne sais comment ; je ne sais toujours pas mais je ne cherche plus puisque pour moi c'est un demi mystère, donc....... je sais !! Ma Ps, elle n'a ni visage, ni couleur, ni nom, mais oui ! :-) C'es tune autre vision de la vie, des autres, de moi, c'est d'abord et avant tout que Dieu ce n'est plus moi, que mon égo est malade et que c'est un peu (beaucoup ?) comme s'il ne me voulait que du pire. En acceptant ce que j'ai toujours senti au plus profond de moi-même, ressenti que j'ai toujours refoulé, qu'il y avait quelque chose au-dessus de tout dans cette vie et surtout de moi, j'ai enfin pu commencer à trouver un peu de liberté. Lâcher prise, un début de lâcher prise... En acceptant d'apprendre à vivre, j'ai accepté qu'un jour je partirai, pas que ça ne me fasse plus peur mais c'est tout de même devenu plus doux comme idée, une évidence qui m'invite à respecter davantage cette deuxième vie qui m'est offerte. Ma Ps, elle a toujours été là et j'ai mis 39 ans pour la trouver, poure n capter l'omniprésence. Il fallait ça, il fallait que j'aille jusqu'à toucher mon fond et n'avoir plus d'autre choix. Ma Ps elle est Amour, elle est raison, elle est bon sens, elle est simplicité, autant dire tout ce que j'ai beaucoup de mal à devenir mais que j'ose espèrer devenir, un jour à la fois. Elle me rend la vie plus légère, elle est mon alliée, la meilleure des amies, des confidentes, elle peut tout comprendre et tout accepter, me guider si je la laisse faire et ne pas me punir quand je suis dans l'erreur, souvent, mais plus toujours comme au temps où l'alcool était une Puissance supérieure meurtrière.

Patrick - alcoolique

mardi 19 février 2008

Différente des autres

Différente des autres, oui ; pareille, ok, mais pas tout à fait… je crois que c'était là mes réserves qui parlaient. C'est-à-dire mes bonnes excuses, mes bons alibis pour ne pas adhérer totalement, ne pas lâcher prise ni capituler sans reddition, ne pas écouter tout à fait, et suivre le programme en voulant me l'adapter à mon cas -que je croyais être- très particulier…C'est pas pour rien que les AA en ont fait une brochure, et que l'on entend si souvent autour des tables parler des "pareils-pas pareils"…Il est certain que j'ai mon individualité , mais justement c'est là ce qui me distingue et me met à part de mes aacolytes ; pour me rétablir j'ai davantage besoin de cultiver les similitudes que les différences, tout bêtement parce que les unes unissent tandis que les autres divisent, surtout lorsqu'elles sont mises volontairement en surbrillance…Cultiver mes différences ne me fera pas avancer à ma rencontre, à la rencontre de l'autre, à la rencontre de celle que peu à peu je peux devenir, grâce à ce programme, mais va plutôt m'autoriser à camper sur mes positions, à m'isoler, à m'auto-justifier, à m'octroyer toutes les excuses et j'en ai des wagons (l'enfance, la famille, l'affectif, le contexte, le quotidien, la maladie etc…) beaucoup de matière à faire du pôv'de moi… puis du ressentiment… tout le contraire de l'ouverture d'esprit, si précieuse à ce programme de vie !Cultiver au contraire les similitudes me permet d'être entendue, telle que je suis à CE moment, d'entendre l'autre dans son intime souffrance, dans ses mots ou ses silences, cela me permet de me sentir faire partie et d'offrir cette formidable sensation à celle ou celui qui en doute, pour qu'il vienne trouver refuge parmi les siens, sans crainte d'être pointé du doigt, examiné, repris, jugé…Faire des reproches à l'autre et exiger de lui une perfection que l'on n'a pas soi-même, et pour cause ! c'est encore se sentir différent.Se comparer, en terme d'égalité, de supériorité ou d'infériorité, c'est toujours pointer le doigt sur LA différence.Ce sont nos points communs qui nous unissent ici, à commencer par le tout premier, magistral, l'alcool.Ensuite ce mouvement est suffisamment inclusif pour que chacune et chacun puisse y prendre sa place ; c'est à moi de m'adapter.Changer.... ça commence par moi !Il me semble qu'en ce domaine encore, j'ai à inverser ma lorgnette, et avoir davantage de compréhension pour la différence de l'autre que de complaisance pour celle que je m'imagine être mienne.
Michelle - alcoolique

lundi 18 février 2008

Rendre grâce

je ne peux que rendre grâce ce soir devant tous les cadeaux et présents que j'ai reçus depuis que j'ai pu dire dans une réunion que j'étais alcoolique et toutes les possibilités et opportunités qui se présentent maintentant dans ma vie depuis que l'obsession de boire s'est envolée.... J'ai osé demander de l'aide et l'aide est vraiment là ... Depuis que j'ai passée la porte de cette salle de l'école enfantine du petit village ou j'habitais alors, ma salle AA préférée, je me suis connectée à ce Dieu d'Amour que j'avais oublié pendant si longtemps ..... avec qui je me sens chaque jour plus proche pour pouvoir confier tous les moments difficiles que je passe encore toujours .... C'est vrai que de moins en moins et surtout d'une manière complètement différente, avec espoir et certidude de devenir juste quelqu'un de bien ... 24 heures de plus ....
Merci a tous, toutes d'être là...
Alors toi qui me lis et qui souhaites arrêter de boire, accroche-toi à nos mains, c'est possible, un jour à la fois, on y arrive...

Jacqueline - alcoolique

samedi 16 février 2008

Ma foi

Un grand nombre d'entre eux sont hantés par l'affligeante conviction que s'ils s'approchent des A.A. ils devront adopter une foi ou une théologie particulière. Ils ne voient pas que la foi n'est jamais une condition essentielle à l'appartenance aux A.A., qu'un minimum de foi, facile à accepter, suffit pour devenir abstinent, et que nos concepts d'une puissance supérieure et d'un Dieu tel que nous le concevons offrent à chacun un choix presque illimité de croyances et d'actions spirituelles.

Les 5 articles de Bill : la Foi

Bien entendu chacun a sa propore conception de Dieu et vit sa propre"foi" en AA. Me concernant il a d'abord fallu que j'ai foi en MOI. Il a fallu que je réapprenne un peu à me faire confiance, pour croire que j'étais capable d'arrêter de boire. Une fois cette conviction installée en moi, c'est devenu facile de me rétablir de l'alcoolisme et de devenir abstinente durablement. Si une foi m'avait été imposée, si j'avais dû me prêter à un dogme particulier, j'aurais sans doute accepté, vu que j'étais au fond du trou, et que j'étais vraiemnt prête à tout pour parvenir à aller mieux. Cependant je ne serais sans doute pas restée dans la durée.
Il m'a fallu la liberté de croire en la Puissance de mon choix, que j'appelle Dieu, pour que je me sente libre de partir ou de rester. Je suis une alcoolique, et par là même je suis compliquée ... il faut que j'ai le droit de partir pour avoir envie de rester !

Brigitte - alcoolique

mercredi 13 février 2008

... tel que nous le concevons ...

L'expression "Dieu tel que nous le concevons" est peut-être la plus importante de tout notre vocabulaire AA. Ces six mots sont d'une telle importance qu'ils englobent toutes les formes et tous les degrés de foi, tout en assurant chacun de nous qu'il est libre de choisir ce qui lui convient.
Les 5 articles de Bill : la foi

La première fois que j'ai vu sur la table de la réunion le sous-main sur lequel sont écrites la définition, les étapes et les traditions, j'ai vu le mot Dieu partout, et on m'a dit tout de suite que c'était Dieu tel que je le concevais, qu'il n'y avait pas de religion en AA et que j'avais le droit d'être athée si j'en avais envie que ça ne regardait que moi.
J'ai entendu souvent dire que la Puissance supérieure de l'un ou de l'autre était le groupe et la force qui s'en dégage. J'ai un peu eu cette impression au début, mais maintenant je trouve que c'est un peu réducteur, et je souhaite que ma propre Puissance supérieure ait quelque chose d'un peu plus spirituel, même si je suis persuadée qu'il se trouve une part divine en chacun de nous. Mon Dieu m'appartient, et à moi seule.
Merci à tous les AA du monde entier pour ce que le mouvement m'a apporté, et pour tout ce qu'il continuera à faire pour moi dans l'avenir.

Brigitte - alcoolique

mardi 12 février 2008

Ma Puissance supérieure

Admettre une Ps me sembla facile dans un 1er temps. C'etait sans compter toutes les questions que cela me posa. J'ai cru que c'etait facile parce que je me souvenais d'une époque où la religion tenait une grande place dans ma vie. Mais quand je suis rentrée en AA en 1996 ma vie avait bien coulé et pas toujours dans le bon sens. Comme beaucoup d'entre nous j'avais connu la souffrance, j'avais l'impression que tout m'avait abandonnée, alors j'étais plus en révolte que prête à refaire confiance à une PS quelque soit sa forme. C'était aussi accepter que cette PS dirige ma vie. J'acceptais volontiers mon impuissance devant l'alcool mais en plus confier ma vie .... Un jour je suis arrivée à concevoir une PS qui n'avait rien de commun avec mes souvenirs. Comment cela est arrivé je ne sais pas. J'ai dû faire table rase et mettre autre chose à la place mais je ne sais pas. Ce que je sais c'est que c'est la nature qui m'a redonné confiance dans une PS. La beauté de la nature, sa simplicité et en même temps tous les secrets qui l'entourent. Vous allez penser que j'ai choisi un drôle de parcours. Aujourd'hui ma PS a evolué pour devenir un espèce de roc. Il fallait bien cela car je suis encore bien compliquée. Je lui fais porter un lourd fardeau.

Dany - alcoolique

vendredi 8 février 2008

Une attitude de gratitude

Un jour un américain du Texas est arrivé dans ma ville, et il était alcoolique en rétablissement, fréquentant les "meetings" des Alcooliques Anonymes dans sa ville et dans son pays. Tout naturellement il est venu dans nos réunions, et y a assisté pendant toute la durée de son séjour ici. Au début on avait du mal à le comprendre, mais petit à petit il a appris le français, et s'exprimait de mieux en mieux. Il avait un grand nombre d'années de sobriété, et c'était un homme très simple et très doux dans ses paroles. Dans presque chacun de ses partages il parlait de son "attitude of gratitude", et cette expression m'a marquée jusqu'au fond de l'âme.
Quand quelque chose de bon m'arrive je m'efforce de remercier ma Puissance supérieure, que j'appelle Dieu, de tout le bien que je peux vivre. Quand une journée ne s'est pas bien passée pour une raison ou une autre, je recherche le positif, je tente d'extraire la leçon que je peux tirer de l'expérience, et je remercie.
J'essaie toujours d'être dans cette "attitude of gratitude" (j'entends encore son accent) qui était prônée par cet AAmi ; je le remercie ici de tout ce qu'il m'a apporté, peut-être sans le savoir ... mais c'est ça la transmission du message !

Brigitte - alcoolique

jeudi 7 février 2008

Ne pas me laisser envahir

Il m'arrive souvent de dire que je n'ai rien à faire, et il m'arrive de me laisser envahir.
Quand le programme de ma journée est vide, ou presque, je m'ennuie, je traîne comme une âme en peine, et je me lamente. De la même façon quand j'ai trop de choses à faire, je me sens débordée, je me sens envahie et je me lamente ... En bonne alcoolique que je suis, je ne suis jamais contente, et j'ai du mal à trouver je juste milieu quand j'établis mon programme de journée.
Quand je buvais, c'était souvent par ennui. Mon mari rentrait tard, et étant seule, je buvais pour oublier que je n'avais personne à qui parler. Donc l'oisiveté me fait terriblement peur. Je m'établis alors un programme pour les heures d'inactivité professionnelle, mais ce temps "libre" se trouve souvent rempli à 100 % ...
Cependant le programme spirituel des Alcooliques ANonymes m'a appris que je pouvais ne pas réussir, que j'avais le droit à l'erreur et à l'échec, et que je me devais avant tout d'ESSAYER. Quand je programme 5 choses à faire et que j'en fais 3 ou 4 , j'ai commencé et j'ai essayé, c'est ce qui est le plus important. Ce que j'ai fait je l'ai bien fait et je laisse le reste pour le lendemain, ou selon l'importance j'abandonne, mais dans tous les cas, j'ai toujours le coeur léger. J'ai appris à définir mes priorités.

Brigitte - alcoolique

mardi 5 février 2008

Puissance Supérieure… à nous-mêmes

" Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance Supérieure à nous-mêmes pourrait nous rendre la raison ".

Ce " à nous-mêmes " m’a beaucoup aidé dans mes débuts.
Avant de croire en une Puissance absolue, il m’était proposé de bien vouloir croire que quelque chose de plus puissant que moi existait. Quoi, par exemple ? L’alcool par le passé, bien sûr ! Je venais de terminer ma première étape et reconnaissais pleinement que l’alcool me dominait ! Et même si dans mes alcoolisations je pensais être tout puissant, j’étais bel et bien sous le joug de la bouteille.
Alors, croire que cette fois, une autre Puissance Supérieure à moi-même puisse exister, c’était devenu possible. Celle-ci serait bienveillante et me parlerait d’amour. Un des principes spirituels de notre programme m’a considérablement aidé ; c’est l’ouverture d’esprit. J’ai d’abord accepté l’aide du groupe (des autres) et c’était déjà un vrai progrès. Puis un autre principe spirituel, l’humilité, m’a permis de trouver ma foi.
Je devais bien mon abstinence à ma Puissance Supérieure, à Dieu tel que je le conçois ,et pas à ma seule volonté.

Yves - alcoolique

lundi 4 février 2008

La raison ... rendue ou découverte ?

... pourrait nous rendre la raison

2ème Etape
Ai-je un jour eu la raison ? Ai-je un jour été raisonnable au point de pouvoir dire que j'ai "perdu" la raison ?
Dans tous les cas rendre ou donner, je peux espérer acquérir un peu de raison grâce à une entité plus puissante que moi, grâce aussi à la confiance que je vais retrouvée en moi et par laquelle je vais être capable de faire des choses.
Un jour j'ai mis en place un "plan de grand chamboulement", qui commençait bien entendu par le désir de changer. Mais avant de dire que je veux changer, il fallait faire l'inventaire, pour savoir ce que je devais garder et ce que je devais changer. Ensuite il fallait établir une liste de priorités ... Quel travail ! Comment faire ça sans l'aide de Dieu tel que je le conçois ? Jamais je ne serais parvenue au quart du résultat si je n'avais compté que sur moi.
Un jour à la fois, et en faisant confiance en l'avenir et à plus grand que moi, en suivant les voies du hasard, et en étant attentif à ce que la vie m'apporte de bonheurs, j'ai vu ma vie se transformer. J'ai appris à chercher et à trouver le positif en chaque chose, ça a changé ma vie radicalement.
Brigitte - alcoolique

samedi 2 février 2008

Petit à petit

Nous en sommes venus à croire ...
2ème Etape
Le début de la deuxième Etape, tels que ces mots sont écrits, laisse à penser que les choses se sont faites tout doucement, et à la limite, presque à mon insu. Je ne croyais en rien, ni en moi, ni en les autres, et encore moins en Dieu. Il y avait longtemps que j'avais arrêté de croire en ma propre volonté, étant donné que chaque fois que j'essayais de l'utiliser pour arrêter de boire, ça ne marchait pas plus de quelques jours, voire quelques heures.
Et puis le hasard m'a fait rencontrer quelqu'un qui m'a parlé des Alcooliques Anonymes. Je lui ai demandé dem'y conduire, et à force de fréquenter les réunions, à force d'écouter les partages des AAmis réunis autour de la table, j'ai commencé à entrouvrir la porte de mon esprit, et à me dire que toutes ces personnes avaient réussi avant moi. L'ensemble des amis Alcooliques Anonymes représentaient une puissance telle que je ne pouvais que les croire quand ils me disaient qu'il était possible de vivre heureux sans alcool.
Petit à petit, de réunion en réunion, de réflexion en réflexion, d'attention en attention, j'ai commencé à voir les signes du hasard, et j'ai commencé à croire. Mais ça ne s'est pas fait en un jour.

Brigitte - alcoolique