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jeudi 31 janvier 2013

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Je l’interrompis : « Et bien maintenant, je fais cela aussi, bien sûr, mais je ne voulais pas lorsque j’étais nouveau et je pensais … »
« Je sais. Tu espérais que cela viendrait plus tard et tu avais peur de m’effrayer avec des « bondieuseries ». En fait j’ai remarqué que l’on ne parle d’alcool que dans deux des douze Etapes et que pratiquement toutes sont des Etapes spirituelles. Je m’étonne que tu aies négligé ce fait et dit de ne pas m’occuper de l’aspect spirituel, alors que le programme lui-même est largement spirituel. »
« La plupart des nouveaux, tellement embrumés par l’alcool, ne sont pas prêts à accepter ni la deuxième Etape ni les suivantes », lui répondis-je.
« Mais la deuxième Etape dit « Nous en sommes arrivés à croire … ». Elle ne dit pas que vous devez croire tout de suite.

mercredi 30 janvier 2013

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J’étais exaspéré. Voilà bien un ingrat, qui étale son ressentiment envers moi, son parrain. « Qu’est-ce que tu crois, Joe ? » lui dis-je,. « Ne t’ai-je pas dit que c’était le premier verre qui déclenchait tout ? »
« Oui, mais tu disais qu’il n’y avait pas d’obligation. Eh bien, dorénavant ce premier verre me sera interdit, vingt-quatre heures à la fois. Malgré mes rechutes j’ai assisté à un tas de réunions. Et j’ai ouvert mes oreilles toutes grandes, lorsque des anciens à l’air serein prenaient la parole. J’en ai entendu plusieurs dire qu’ils essayaient de faire les Etapes dans l’ordre numérique. Ils disaient que les fondateurs devaient avoir leurs raisons pour les classer dans cet ordre-là. J’ai même entendu plusieurs ex-agnostiques dire qu’ils avaient au moins essayé de prier une puissance supérieure aussitôt qu’ils avaient connu AA, uniquement en disant « S’il-vous-plaît » le matin et « Merci » le soir pour avoir su rester abstinents »

mardi 29 janvier 2013

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Lorsque je refusai de lui venir en aide à une heure aussi tardive, il me renvoya mes mots à la figure : « Tu m’avais dit que tu viendrais à n’importe quelle heure, de jour comme de nuit ! »
Je lui dis que maintenant il connaissait la méthode. « Pourquoi as-tu attendu d’avoir pris le premier verre ? »
« Je suis un alcoolique, rappelle-toi » me dit Joe. « Tu m’as dit que j’étais malade. » Je raccrochai dégouté. Les mois passaient, et Joe tournait toujours en rond. Finalement, lorsqu’il atterrit dans la section « alcooliques » d’un hôpital, je lui rendis visite afin de l’aider à voir clair. Il se passa tout autre chose. Voici ce que Joe me dit : « Tu vois, je suis vraiment un alcoolique, et j’ai besoin de ce programme. Je veux faire tout ce qui est nécessaire pour rester abstinent, mais pardonne-moi de te parler ainsi, tu étais trop impatient de me voir vous rejoindre rapidement. Je suis persuadé que tu pensais que c’était pour mon bien, mais il aurait mieux valu étaler dans le temps la dure réalité à laquelle j’étais confronté.

lundi 28 janvier 2013

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Grapevine : novembre 1987

AA SUR UN PLATEAU

Voici ce que j’ai dit à Joe : « il n’y a pas d’obligation en AA ! Vas-y à ton aise, comme tu l’entends, laisse la partie spirituelle du programme. Prends la première Etape et ne t’intéresse pas aux autres maintenant. Evite simplement le premier verre pendant vingt-quatre heures. C’est aussi simple que cela. Nous sommes tous ici pour t’aider. Appelle-nous à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. »

J’avais lancé cette invitation à Joe, un nouveau, un récalcitrant. Il avait répondu : « ça va ». Il avait admis qu’il était alcoolique. J’étais fier de ma facile victoire, mais ma lune de miel prit fin brutalement quelques semaines plus tard. Joe me téléphona à trois heures du latin, plein comme une andouille.

dimanche 27 janvier 2013

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Avez-vous eu l’occasion de découvrir par vous-même que celui qui parraine perçoit en retour de fameux dividendes et améliore la qualité de sa propre sobriété ? C’est sans doute le point le plus important de tout. Parrainer nous aide à rester sobres.

Encouragez les autres à aider comme vous avez été aidé. Si vous n’avez pas encore de parrain, choisissez-en un et partagez votre programme avec lui. Et vous, les anciens, recevez avec autant de facilité que vous donnez, qu’entre vous et les nouveaux que vous parrainez se crée un courant d’idées sans contrainte. Nous pouvons tous nous entraider.

K.A.

I alone can do it, but I cannot do it alone.
Moi seul peux y arriver, mais je ne peux y arriver tout seul.

samedi 26 janvier 2013

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Si vous ne parrainez personne … pourquoi pas ? Vous l’a-t-on demandé ? Et vous, avez-vous un parrain ? Avez-vous fait comprendre aux autres que vous étiez prêt à donner un coup de main, dans la mesure du possible ? Est si vous ne parrainez personne, est-ce parce que vous avez peur ? Est-ce parce vous ne vous sentez pas apte ? Ou pensez-vous que cela vous prendra trop de temps ? Avez-vous fait part à votre parrain de vos sentiments sur le sujet ?
Que pouvez-vous faire éventuellement pour promouvoir le parrainage dans votre groupe ? Êtes-vous convaincu de son importance ? Avez-vous eu de bonnes ou de mauvaises expériences avec le parrainage ou peut-être un peu des deux ?
Auriez-vous cessé de croire que, peut-être, vous ne seriez actuellement pas membre du Mouvement si quelqu’un n’avait partagé avec vous son expérience, sa force et ses espoirs ? Comment les autres vous ont-ils aidé ? Qu’ont-ils fait qui vous a encouragé à revenir et à continuer d’essayer ?

vendredi 25 janvier 2013

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Grapevine : novembre 1984

APPRENONS A PARRAINER

Qu’en est-il aujourd’hui du parrainage des nouveaux ? De quel soutien bénéficient ceux qui reviennent vers AA ? Comme le dit le Big Book, nous avons admis notre égocentrisme et notre manque de maturité d’avant notre adhésion au Mouvement. Mais n’est-il pas prévu que nous changions ? Ne devons-nous pas nous ouvrir vers l’extérieur et porter le message AA aux autres et « aider les autres alcooliques à parvenir à la sobriété » ?

Si c’est le cas, comment vous y prenez-vous ? Comment parrainez-vous les autres ? Quelles conditions faut-il remplir pour aider un autre alcoolique ? Votre groupe discute-t-il parfois ce sujet et vous aide-t-il à découvrir de nouveaux aspects du sujet ? Votre groupe possède-t-il des exemplaires du fascicule  « Questions et réponses sur le parrainage ? » Savez-vous à quoi peuvent s’attendre parrain et filleul ?

jeudi 24 janvier 2013

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Quand j’assiste à des réunions, si je parle et j’écoute les autres, ce n’est pas parce que je veux les aider, c’est parce que je veux rester sobre ! Si, par chance, je dis ou fais quelque chose qui les aide, c’est magnifique. Mais essentiellement, c’est pour moi que je participe à ces activités.
Je dois être suffisamment égoïste pour rester sobre. Si je ne suis pas sobre, je ne puis être autre chose.
Parfois, il m’est encore pénible d’être égoïste. C’est en fait une autre forme de difficulté. C’est la difficulté de grandir, de changer, de se rétablir. Je peux choisir entre être un soulard égocentrique ou être un alcoolique sobre et égoïste qui a regagné quelque peu le respect de lui-même et qui apprend comment vivre une vie heureuse.
M.F. Charles-City – Iowa
If I can live without loving, I cannot love without giving.
Si je peux vivre sans aimer, je ne peux aimer sans donner



mercredi 23 janvier 2013

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Je dois être suffisamment égoïste pour prendre le temps chaque jour, qu’il me faut pour lire la littérature et pour méditer. Garder le contact avec la Puissance supérieure est le seul moyen de vérifier si je suis sur sa route et non la mienne.
Je dois être suffisamment égoïste pour parler de mes expériences lors de réunions ouvertes, de réunions fermées, de visites de douzième Etape et aux non AA qui désirent en savoir plus sur le programme. Je ne puis me permettre d’oublier d’où je viens.
Je dois être suffisamment égoïste pour écouter, surtout les nouveaux venus. Ils m’aident à me rendre compte des défauts de mon caractère et me donnent des idées nouvelles sur la façon de mieux les accepter. Ils m’aident plus que je pourrais jamais imaginer les aider.

mardi 22 janvier 2013

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L’égoïsme dont nous parlons en appelant notre programme « égoïste » signifie prendre assez soin de soi-même pour faire ce qu’il faut pour rester sobre et continuer à croître. Par les réunions AA et les conseils donnés aux membres non-hospitalisés, j’ai appris que j’avais des choix à faire : que si je veux adopter le programme et le mode de vie A         A, il y a certaines choses que je dois faire.
Je dois être suffisamment égoïste pour assister à autant de réunions qu’il me faut pour maintenir une « attitude de gratitude », même si, à l’occasion, cela signifie consacrer moins de temps à ma famille.
Je dois être suffisamment égoïste pour faire connaître  mes sentiments à d’autres gens, au lieu de dénier et d’ignorer ces sentiments et de laisser la colère croître en moi. J’ai besoin de chaque parcelle de ce programme pour m’aider à rester sobre.

lundi 21 janvier 2013

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Plus je cherchais des réponses, plus j’étais troublé et frustré. Finalement, j’abandonnais l’espoir de comprendre un jour. Je décidai que ce devait être une de ces questions où le « pourquoi » et le « comprendre pourquoi » n’avaient pas d’importance. J’allais à d’autres réunions. J’aimais surtout nos réunions d’étapes. Ces réunions sont inestimables pour moi. Si je ne comprends pas comment les Etapes fonctionnent, comment pourrais-je les pratiquer ? Un soir, nous discutions de la septième Etape, dans laquelle nous demandons humblement à Dieu de supprimer nos défauts. L’humilité était une autre notion que je saisissais avec difficulté. Nous étions en train de lire « Douze Etapes et Douze Traditions » quand cela arriva ! La page me sauta littéralement au visage : « Toute une vie liée à l’égocentrisme ne peut être d’un coup mise en marche arrière ». Soudain, tous les éléments se mirent en place.
Quand je buvais, j’étais intensément égocentrique. Je ne pensais qu’à mes sentiments et à la façon dont tout ce qui se passait me touchait. Si cela ne me rendait pas heureux, c’est que ce n’était pas bon. Je me moquais complètement de qui pouvait être blessé, tant que j’obtenais ce que je voulais. Je réalisais que ce n’est pas de ce genre d’égoïsme que les AA parlent.

dimanche 20 janvier 2013

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Grapevine : mars 1985

JE N’ETAIS PAS ASSEZ EGOÏSTE

Quand j’ai fait la connaissance du programme AA, j’ai eu des difficultés à saisir certaines notions qui m’étaient présentées. Une des suggestions des plus troublantes était l’idée que AA est un programme égoïste. Je pensais : « Egoïste ? C’est ce que j’ai été ! Pourquoi les AA désirent-ils que je continue dans cette voie ? »

Je me questionnais constamment sur cette notion de « programme égoïste ». j’en parlais avec mon parrain, avec plusieurs membres AA ayant une longue sobriété, j’écoutais lors des réunions quand d’autres AA parlaient de leur programme, je lisais tout ce que je pouvais à ce sujet. J’étais plus déconcerté que jamais. Je ne pouvais pas croire qu’il y avait de bonnes et de mauvaises façons d’être égoïste, que, parce que j’avais arrêté de boire c’était bon maintenant d’agir égoïstement

samedi 19 janvier 2013

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Bien sûr, beaucoup viennent désespérés par manque d’argent, de travail, d’amour. Pour beaucoup, l’amour est ce dont ils ont le plus besoin et, « vite », pour rester sobre. L’amour s’ils ne l’ont plus connu depuis longtemps, ils le désirent, mais ils n’ont pas la moindre idée quant à la manière de le donner.
Nous devons d’abord évoluer pour parvenir à voir ce qu’il y a de bien dans les autres, quels sont leurs besoins.
Essayons d’être patients, recherchons la sobriété. L’amour nous trouvera quand ce sera l’heure, quand nous serons prêts à le donner et à le recevoir.
Notre amie termine en empruntant à un psychiatre (Dr Eric Fromm), cette définition : «  l’amour est le rapport actif en vue du bien-être et de la croissance de l’être aimé. »
F.C.
I will not regret, but I will not forget.
Je ne regretterai pas, mais je n’oublierai pas.

vendredi 18 janvier 2013

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Or, un écrivain ne rejettera pas souvent ses essais pour repartir à zéro. Et même, le livre imprimé ; il ne le trouvera pas nécessairement parfait. Ce sera tout au plus une pierre d’angle dans son expérience, en vue d’écrire un autre livre, meilleur.
Alors pourquoi des êtres humains malades, confus pourraient-ils croire qu’ils peuvent réécrire leur vie entière et corriger toutes leurs erreurs en quelques semaines ?
Ils ne peuvent pas, c’est évident, mais ils peuvent commencer. On ne leur demande rien de plus.
Notre amie dit encore : « la première fois que je suis venue chez les AA, quelqu’un m’a signalé que AA n’était ni une agence de crédit, ni un bureau de placement, ni un club de cœurs solitaires.

jeudi 17 janvier 2013

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Déçue, elle retourna au verre. Même s’il existe des fins heureuses entre AA, notre première amie constata que cette expérience se répétait occasionnellement pour d’autres, hommes ou femmes et en a tiré quelques sujets de réflexions.
Pour elle, l’ « important » d’abord signifie « arrêter la maladie » avant de commencer quoi que ce soit d’autre. Bien sûr cela réclame du temps, des efforts et de la patience avant que notre maladie ne soit « sous contrôle », avant que nous ayons repris en main les rênes d’une vie normale.
Mais ce qui pose problème, c’est que l’on récupère physiquement bien avant d’avoir récupéré émotionnellement. La récupération physique nous « stimule ». Parce que nous nous sentons mieux, nous commençons à regarder autour de nous et à attendre les récompenses de notre pénible travail.

mercredi 16 janvier 2013

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Grapevine : novembre 1984

L’ENGAGEMENT EMOTIONNEL
Réflexions d’une amie AA. Deux amies rejoignent les AA et recherchent la sobriété.
Face au problème de l’ « engagement émotionnel » (par exemple la romance) elles réagissent différemment : la première juge « que cela peut être de la dynamite pour un abstinent de fraîche date », l’autre pense être assez forte pour apprécier le simple fait de parler aux hommes, sans plus.
Le « sans plus » se transformera en « davantage ».
Le programme fut moins évoqué que son « amour » pour Joe.

mardi 15 janvier 2013

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Mais ce doit être bien équilibré : sérieux, pas déprimant ; humoristique, pas agressif. Cela doit donner l’espoir car, dans le fond, c’est la seule chose que nous ayons à donner, à travers les exemples tangibles des membres assistant à une réunion.
Cela captera l’attention du nouveau venu, le fera revenir et l’invitera à rejoindre notre Mouvement.
We seldom see things like the are ; we see them as we are.
Nous voyons rarement les choses telles qu’elles sont, nous les voyons tels que nous sommes.

lundi 14 janvier 2013

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CAPTIVER LE NOUVEL ARRIVANT
Certains viennent une fois, deux fois, ne reviennent plus ou pas tout de suite. Comment rendre une réunion attractive pour ces nouveaux venus.
Bien sûr, dans un groupe comptant de nombreux membres, un nouveau venu peut passer inaperçu et la participation, qui est un des ingrédients du rétablissement, y est difficile.
Mais si quinze personnes est un nombre idéal pour un groupe, il y a quelques autres ingrédients à ne pas oublier : la camaraderie, la coopération, le parrainage et la guidance. Peu importe de ne savoir exprimer ces choses plus ou moins bien, ce qui importe c’est la façon dont elles sont vécues.
Une réunion doit aussi être un évènement attendu. Ce n’est pas une réunion de prière, ni une réception, ni une discussion théologique, encore moins l’occasion morbide de raconter les épisodes désagréables de notre passé révolu.

dimanche 13 janvier 2013

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Danny M., le responsable des services en langue espagnole au B.S.G., nous dit : « Nous avons envoyé à notre ami à Yamashina les versions espagnoles du Gros Livre, du Douze et Douze et d’autres publications. Nous lui avons parlé au téléphone, nous l’avons mis en communication avec les AA de Tokyo et il assiste à des réunions au Japon. Il correspond maintenant avec des AA hispanophones, qui agissent comme des parrains par correspondance pour l’aider aux premiers jours de son abstinence. Juan communique dans le langage du cœur des AA et il va bien. Son histoire démontre que les AA fonctionnent pour les alcooliques qui tendent la main et demandent de l’aide qu’ils soient au bout de la rue ou à l’autre bout de monde. »
Do your best and expect nothing.
Fais de ton mieux et n’attend rien.

samedi 12 janvier 2013

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Box 459

DEVENU ABSTINENT PAR DEBROUILLARDISE

Qu’arrive-t-il lorsqu’un alcoolique touche son bas-fond dans un pays étranger dont il ne parle pas la langue ? C’est ce qui est arrivé récemment à quelqu’un que j’appellerai Juan, qui cherchait désespérément de l’aide des AA, mais qui ne savait pas comment faire connaître son besoin dans la ville japonaise où il résidait. Cherchant toujours de l’aide et déterminé à ne pas abandonner, Juan a finalement pris contact avec un ami du mouvement à Houston, Texas. Cette connaissance lui a donné l’adresse des services généraux à New York et lui a suggéré d’écrire. Juan, qui n’avait pas besoin qu’on insiste, l’a fait immédiatement.

« S’il-vous-plaît, aidez-moi à arrêter de boire » écrit-il en espagnol. « Je ne peux pas arrêter par moi-même, je suis à bout de forces. Je vis seul à Yamashina et, lorsque je reviens du travail, le soir, je ne peux m’empêcher de boire. Il m’arrive de ne pas boire pour quelques jours, mais je me sens mal, et je recommence. S’il-vous-plaît, communiquez avec moi, j’ai besoin de votre aide. »

vendredi 11 janvier 2013

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Ma mère est morte lorsque j’avais deux ans et j’ai grandi dans un univers familial où le rôle des parents était joué par une grand-mère maternelle et plusieurs oncles qui ont tenté en vain de m’éduquer. C’est avec l’alcool que je remplissais ma vie de courage et je l’ai utilisé pour vaincre les difficultés que la vie mettait sur ma route. Après de nombreuses années d’amertume et de douleur, je suis resté dérouté, inondé de peurs cachées, malsaines et injustifiées qui ont généré des ressentiments envers la vie, les personnes et les choses. Ma vie était un océan d’émotions contradictoires, peuplée d’instincts sauvages que seule la liqueur a pu pendant quelques temps faire somnoler pour plus tard me refaire encore plus souffrir.
Je suis arrivé à la Fraternité il y a plus de cinq ans et, après avoir compris qu’il y avait une porte de sortie, j’ai accepté ma défaite. J’ai rencontré Dieu et commencé mon chemin par les Etapes qui ont éveillé en moi le désir de rendre ce qui m’avait été offert gratuitement. Ma vie sans faire de service n’aurait pas de signification. Je remercie Dieu et les AA pour me permettre d’apporter ma petite pierre à ce grand tout et à faire partie de lui.

Francisco L. – Groupe de Branquilla – Colombie

You cannot change the wind but you can adjust the sails.
Vous ne pouvez pas changer la direction du vent, mais vous pouvez ajuster les voiles.

jeudi 10 janvier 2013

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La Vina : janvier-février 1998

LE PLUS RICHE N’EST PAS CELUI QUI A LE PLUS,
MAIS CELUI QUI A BESOIN DE PEU

Je m’appelle Francisco L. et je suis alcoolique. Seule la grâce de Dieu m’a permis d’être membre AA où m’a été offerte l’opportunité de rencontrer une forme de vie basée sur un ensemble de principes en compagnie d’autres êtres qui se trouvent dans les mêmes conditions que moi.

Améliorant constamment ce contact avec notre Puissance supérieure, je suis parvenu à accepter que le plus riche n’est pas celui qui a le plus, mais celui qui a besoin de peu. Et que Dieu couvre nos nécessités plus que nos propres désirs.

J’ai commencé à boire à l’âge de douze ans au sein d’une famille qui boit énormément : mon père est mort d’une cirrhose hépatique, mon oncle paternel en état d’ébriété dans un accident de la circulation, mon frère aîné est mort d’une overdose, un autre fait partie de notre fraternité depuis deux ans, et récemment, le frère de ma mère a fini par participer aux réunions.

mercredi 9 janvier 2013

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4.   Partager au niveau du groupe et rester ouvert à l’expérience, la force et l’espoir des autres ;
5.   Utiliser le « tirage au chapeau » pour prendre une décision : pour des solutions spéciales qui amènent à choisir entre deux solutions, j’écris chacune d’elles sur un papier séparé, je les mets dans un chapeau, et je prie Dieu de décider du tirage et de me donner la force de m’en tenir à ce qui sortira et bien sûr,
6.   Prier
Mais il m’est apparu l’autre jour, tandis que je réfléchissais à cette troisième Etape, que le plus important n’est pas d’appliquer telle ou telle méthode. L’important, c’est qu’en prenant la décision de remettre ma volonté et ma vie aux soins de Dieu tel que je le conçois, je confirme que, quoi qu’il arrive, je n’ai plus à prendre un verre.
Je ne veux pas dire par là que la vie sera toujours telle que je la souhaiterais, ni qu’elle sera sans douleur. Cela veut seulement dire que ma vie va se dérouler comme Dieu le choisit et que, dans la peine ou dans la joie, je n’ai plus besoin de boire. Parce que c’est là qu’interviennent les autres Etapes : me permettre d’obtenir une « sobriété permanente », un jour à la fois. Et la troisième Etape « ouvre vraiment la porte ».
Dorothy H. ; Plainfield, New Jersey
I shall row the boat, my Higher Power will steer
Sur ma barque, je tiendrai les rames, Dieu tiendra le gouvernail

mardi 8 janvier 2013

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La clé de ma troisième Etape, pour moi, tient dans ce passage du Douze et Douze (page 41 : « … l’efficacité de tout le programme AA dépendra du sérieux de nos efforts pour tenter d’arriver à la décision de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu, tel que nous le concevons. » Ce que je comprends c’est que je dois essayer. Avant AA, quand je tentais quelque chose et que je pensais que j’avais raté, j’abandonnais. Mais AA m’a appris que tout ce que j’avais à faire était d’essayer, d’essayer encore et encore. A chaque essai, je gagne un peu plus en expérience, en force et en espoir que je peux alors partager avec mes amis AA.
Au fil des années, j’ai essayé différentes façons de pratiquer la troisième Etape, toutes apprises d’autres amis AA, entre autres :
1.   Ecrire à Dieu des petits mots commençant par : « je te confie » (j’utilise pour cela un petit cahier et j’écris régulièrement à Dieu à propos de ce qui me trouble ou me fait peur) ;
2.   Utiliser le pot de Dieu (quand quelque chose commence à m’obséder sans que j’arrive à contrôler mes pensées, je l’écris sur un bout de papier que je mets dans le pot ; et chaque fois que l’idée me revient, je me rappelle qu’elle est dans le pot) ;
3.   Partager mes problèmes avec ma marraine et suivre ses suggestions ;

lundi 7 janvier 2013

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Quand j’en fus à mon second verre, une partie de moi sembla se détacher de mon corps et, du haut du plafond, regarda la femme que j’étais devenue : celle qui buvait non parce qu’elle en avait envie mais parce qu’elle ne pouvait faire autrement. Cela me fut intolérable. Et dès cet instant, j’ai su que je ne pouvais plus me faire confiance et que je ne pouvais même plus espérer que demain serait différent. Il n’y aurait plus de demain. J’ai donc décidé de mettre fin à mes jours avant que tout le monde découvre la vérité à mon propos.
Cependant le lendemain matin, au lieu d’appeler le médecin pour qu’il me donne des somnifères, j’ai appelé les Alcooliques anonymes. Me livrer à AA, « prête à écouter à la manière des mourants », a été pour moi le début d’une troisième Etape. Mais j’avais cru toute ma vie que si je ne faisais pas les choses moi-même, elles ne seraient jamais faites. Et cela n’allait pas changer d’un seul coup.

dimanche 6 janvier 2013

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Je me rappelle très bien le soir où j’ai cru au plus profond de moi-même que je ne pouvais même plus espérer m’en sortir par moi-même. Je suis allée à un groupe d’aide aux gemmes (qui n’avait rien à voir avec l’alcoolisme) et je leur ai dit avoir conscience de consommer un peu trop d’alcool. Je suis sortie ensuite avec quelques-unes de ces femmes dans un restaurant. Elles me regardèrent toutes, croyant à l’image que je leur avais donnée de moi, d’une femme qui se débrouillait seule.
Pour me montrer leur sympathie, chacune commanda un soda. Quand la serveuse m’interrogea, j’avais des sueurs froides. J’aurais désespérément voulu être fidèle à ce que je voulais montrer de moi, même si c’était faux ; mais rien à faire, il fallait que je commande un verre.

samedi 5 janvier 2013

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Grapevine : mars 1993

TROISIEME ETAPE : LAISSER VENIR LA VIE

Bien avant d’arriver chez les AA, j’avais commencé à perdre la foi en moi-même. Je savais que j’avais beau essayer de toutes mes forces, il y avait certaines choses que je ne pouvais pas faire, il y avait des gens que je ne pouvais pas forcer à faire ce que je voulais et il y avait même des choses que je n’arrivais pas à me forcer à faire – comme cesser d’avoir des trous noirs quand je buvais. Pourtant je continuais d’essayer, encore et encore, espérant toujours que cette fois ce serait différent. Que cette fois, l’inconnu que j’allais harponner dans le bar serait le Prince qui tomberait amoureux de moi. Que cette fois je n’allais pas m’humilier en mouillant ma culotte ou mon lit. Que cette fois l’allais vraiment les impressionner plutôt que de faire des choses qui obligeraient mes proches à se dérober tout embarrassés et à présenter des excuses pour mon comportement.

vendredi 4 janvier 2013

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Voilà en quoi je crois aujourd’hui.
Ce n’est pas une religion. C’est une philosophie de vie telle que je la comprends, et telle que, à certains moments de ma vie, j’ai tenté de la mettre en pratique.
Je ne suis pas celui que je devrais être, mais je ne suis pas non plus celui que j’étais. Sans vous tous, et tous ceux qui m’ont précédé, il m’eût été impossible d’écrire une seule des lignes que je viens d’écrire. Tout ce qui est écrit ici, et beaucoup plus que ce que j’ai été capable de refléter, c’est vous qui me l’avez transmis. Pour le chemin que vous m’avez montré, pour mon désir de vivre, pour le commencement d’un réveil spirituel : MERCI.
Merci à tous de pouvoir écrire : « Ce en quoi je crois ».
Anonyme – Saragosse / Area 5
Yesterday is an history, tomorrow is a mystery, today is reality.
Hier est de l’histoire, demain est un mystère, aujourd’hui est la réalité.

jeudi 3 janvier 2013

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·         Je crois en l’humilité et en l’amour comme forces suprêmes. Ces germes qui croissent dans mon âme me portent vers d’autres chemins, me montrent des horizons nouveaux.
·         Je crois en la nécessité de réparer tous les dommages causés. C’est ma nécessité d’être en paix avec moi-même et les autres. Tout ce dont j’ai besoin je le trouve dans ma paix intérieure.
·         Je crois qu’aucune personne, circonstance ou évènement de cette vie ne me sont envoyés par hasard ; tout découle d’un progrès intérieur. Rien n’est un hasard, tout a une origine et une fin.
·         Je crois en des erreurs futures pour ma condition humaine. Plus que cela, je crois en la Providence, l’observation, la prudence, la prière et la méditation comme source de paix intérieure.
·         Je crois en l’éternité : l’éternité des principes et l’éternité de mon âme.
·         Je crois qu’à ma mort je serai jugé (si je le suis) pour l’amour que j’aurai su donner. Certains disent que les personnes passent mais que les principes sont éternels.

mercredi 2 janvier 2013

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Aujourd’hui j’ai senti la nécessité de définir tout ce en quoi je crois :
·         Je crois que ma vie a un sens, bien qu’à certains moments elle puisse me paraître absurde.
·         Je crois que je ne pourrai jamais gouverner ma vie. Je crois que le bien autant que le mal que je puisse faire à l’avenir dépendent de ma disposition à cet égard.
·         Je crois qu’une Puissance supérieure dirige ma destinée et qu’elle doit modeler ma vie. Elle seulement peut me rendre la raison.
·         Je crois qu’en remettant ma vie et ma volonté entre ses mains, je forge la clef qui m’ouvrira la porte de ma paix intérieure.
·         Je crois en la nécessité d’un inventaire moral de moi-même. Connaissant mes déficiences émotionnelles, je pourrai les travailler avec l’aide de ma Puissance supérieure.
·         Je crois que c’est à travers la prière et la méditation que Dieu s’imprègne dans mon âme. Je crois en un Dieu. Il est le principe d’amour qui peut tout. Je reconnais, devant lui, moi-même et un autre être humain, la nature de mes fautes. La colère, l’orgueil, l’avarice, l’envie et le laisser-aller spirituel ont été les supports de ma vie passée. Lui seul peut me libérer de mes défauts.

mardi 1 janvier 2013

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La base inébranlable de mes croyances n’a rien à voir avec un dogme ou une religion quelconque. C’est une philosophie de vie faite à ma mesure, se basant sur les douze Etapes, les douze Traditions et les douze Concepts. Aujourd’hui, j’ai une voie à suivre. Et si je suis les suggestions de cette philosophie, je suis certain que je ne retomberai pas dans le puits du dégoût et de la souffrance où je suis tombé durant tant d’années. A présent je dispose d’un habit fait à ma mesure – que je me dois toujours de garder toujours bien lavé et repassé. Il ne me semblait pas confortable, surtout au début, et parfois je désirais m’en débarrasser. De jour en jour et à chaque fois, il me semble plus agréable à porter et le plus important, c’est à présent que je vois la véritable importance de ne pas le retoucher ni le confectionner à mon goût. Maintenant je sais que je ne suis pas le tailleur et que jamais je ne le serai, bien que j’essaie parfois d’y faire quelques retouches.