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dimanche 31 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 151

Commencer par pardonner

Dès l’instant où nous pensons une relation faussée ou brisée entre nous et une autre personne, nos émotions se mettent sur la défensive. Pour éviter de voir les torts que nous lui avons causés, nous nous braquons avec ressentiment sur ceux qu’elle nous a faits. Nous nous emparons triomphalement de ses moindres écarts comme de l’excuse parfaite pour minimiser ou oublier les nôtres.
Rappelons-nous que les alcooliques ne sont pas les seules personnes qui souffrent d’émotions maladives. Dans bien des cas, nous avons affaire à d’autres malades, à des gens qui ont souffert encore davantage à cause de nous.
Si nous sommes sur le point de demander pardon pour nous-mêmes, pourquoi ne commencerions-nous pas par accorder notre pardon aux autres ?
Douze Etapes - 8ème Etape

samedi 30 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 150

Aucune limite

La méditation peut toujours être développée. Il n’y a aucune limite à son essor, ni en largeur, ni en hauteur, ni en profondeur. A l’aide de ce que nous aurons pu trouver comme enseignements et exemples, il s’agit, essentiellement, d’une aventure individuelle. Quelque chose que chacun mène à bien, à sa guise. Son but est cependant toujours le même : améliorer notre contact conscient avec Dieu, avec Sa grâce, Sa sagesse, Son amour.
Et rappelons-nous toujours que la méditation est en réalité d’une utilité fort pratique. Un de ses premiers résultats est l’équilibre de l’émotion. Grâce à la méditation, nous pouvons élargir et approfondir les chenaux qui nous relient à Dieu tel que nous le concevons.
Douze Etapes - 11ème Etape

vendredi 29 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 149

Un guide vers une meilleure méthode
Presqu’aucun de nous n’a aimé l’examen de lui-même, l’abaissement de son orgueil, la confession de ses défauts, que les étapes requièrent. Nous constations que le programme fonctionnait pour les autres et nous en étions venus à croire que la vie, telle que nous l’avions menée, était sans espoir.
Par conséquent, quand ceux qui avaient réglé leur problème nous ont parlé, ils ne nous restait plus qu’à utiliser le simple matériel spirituel qu’ils avaient mis à notre disposition.
Alcooliques Anonymes - chapitre 2
***
En filigrane, le texte des Traditions des A.A. comporte un aveu : il reconnaît que notre Fraternité a ses défauts. Nous admettons que nous avons des faiblesses de caractère en tant que société et que ces défauts la mettent en perpétuel danger. Nos traditions sont un guide vers un meilleur mode de vie. Elles sont à la survivance et à l’harmonie des groupes ce que sont les douze Etapes pour la sobriété et la paix de l’esprit de chaque membre.
AA comes of age - page 96

jeudi 28 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 148

Plus qu’un simple réconfort
Lorsque je me sens déprimé, je me répète des phrases du genre : « La douleur est la pierre de touche du progrès… », « Ne crains aucun mal … », « Cela aussi passera … », « Cette expérience peut être bénéfique … » Ces fragments de prière apportent bien davantage qu’un simple réconfort. Ils me maintiennent sur la voie de la véritable acceptation ; ils contrecarrent ma propension à la culpabilité, à la dépression, à la révolte, à l’orgueil. Et parfois, ils m’apportent le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d’en connaître la différence.
Grapevine - Mars 1962

mercredi 27 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 147

Les A.A. : l’étoile polaire
Nous pouvons être reconnaissants à tout organisme et à toute méthode qui s’efforce de résoudre le problème de l’alcoolisme, qu’ils s’exercent sur le plan médical, religieux, éducatif ou scientifique. Nous devons garder l’esprit ouvert à tous leurs efforts et sympathiser avec ceux qui échouent parce que mal informés. Rappelons-nous que les A.A. ont pratiqué pendant des années la méthode dite des « essais et des erreurs ». En tant qu’individus, nous pouvons et devrions travailler avec ceux qui promettent un succès si bénin soit-il.
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Dans le domaine de l’alcoolisme, tous les pionniers disent que s’ils n’avaient pas eu la preuve vivante du rétablissement avec les A.A., ils n’auraient pas persévéré. Pour eux, les A.A. ont été l’étoile polaire, le phare de l’espoir et de l’aide qui les a retenus.
Grapevine - mars 1958

mardi 26 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 146

« Faites comme moi … »
Peut-être plus souvent que nous ne le croyons, nous manquons de contacts profonds avec ceux, parmi les alcooliques, qui sont embarrassés parce qu’ils n’ont pas la foi.
Aucun d’eux n’est plus sensible à l’outrecuidance, à la vanité et à l’agressivité spirituelles. C’est, j’en suis sûr, une chose que nous oublions trop souvent.
Dans les premières années des A.A., j’ai presque réduit à néant tous nous efforts par cette sorte d’arrogance inconsciente. Dieu, tel que je le concevais, devait être le même pour tous. Quelquefois, mon agressivité était subtile, alors qu’en d’autres occasions elle pouvait être grossière. De toute façon, mon comportement pouvait causer des torts et peut-être des dommages irréparables chez nombre de non-croyants.
Naturellement, ce genre de choses ne se limite pas au travail de douzième Etape. Il peut très bien s’immiscer dans nos relations avec tout le monde. Même maintenant, je me surprends à fredonner ce vieux refrain, contribuant ainsi à ériger ainsi un mur entre nous : « Faites ce que je fais, voyez comme moi, sinon … »
Grapevine - août 1961

lundi 25 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 145

Prendre ses responsabilités
C’est une aventure fascinante et émouvante que d’apprendre à vivre dans la paix la plus parfaite, dans la meilleure collaboration et la plus grande fraternité avec tous les hommes et les femmes, quels qu’ils soient.
Mais, chaque membre des A.A. a découvert qu’il n’ira pas loin dans cette nouvelle expérience de la vie tant qu’il n’aura pas fait un retour sur lui-même et entrepris un examen profond et sans faiblesse du naufrage humain qu’il a laissé dans son sillage.
Douze Etapes - 8ème Etape
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Être prêts à accepter toutes les conséquences des agissements passés et à prendre en même temps nos responsabilités en vue d’assurer le bien-être des autres, voilà le véritable esprit de la neuvième Etape.
Douze Etapes - 9ème Etape

dimanche 24 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 144

Une confiance aveugle ?
Il n’y a pas de confiance là où il n’y a pas d’amour. Et il ne peut y avoir d’amour véritable là où la méfiance étend sa maligne domination.
Mais, la confiance requiert-elle que nous soyons aveugles sur les motifs des autres, ou, ce qui plus est, sur les nôtres ? Pas du tout ! Ce serait de la folie. Très certainement, nous devrions évaluer la capacité à faire le mal comme la capacité à faire le bien chez toute personne en qui nous pourrions mettre notre confiance. Cet inventaire personnel peut nous révéler jusqu’à quel point nous pouvons faire confiance dans des situations données.
Toutefois, cet inventaire doit être entrepris dans un esprit de compréhension et d’amour. Rien ne peut fausser notre jugement davantage que les émotions négatives : la suspicion, la jalousie ou la colère.
Dès que nous aurons mis notre confiance en une autre personne, nous devrions lui faire part de notre soutien total. Elle réagira, la plupart du temps, de façon magnifique, bien au-delà de ce que nous imaginions au départ.
Lettre - 1966

samedi 23 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 143

L'école de la vie des A.A.
Je suppose que les membres A.A. se disputeront souvent entre eux. Et, la plupart du temps, je pense, sur le point de savoir comment agir au mieux pour le plus grand nombre d'alcooliques. Nous nous prendrons le bec, comme des enfants, sur des sujets mineurs, sur le financement, ou le choix du prochain comité pour le semestre à venir. N'importe quelle bande d'adolescents en pleine croissance (et c'est ce que nous sommes) ne serait pas ce qu'elle est si elle n'agissait pas ainsi. Ce sont là nos maladies de croissance et elles nous font progresser. C'est un exercice salutaire que de surmonter de tels problèmes, à la rude école de la vie que constituent les A.A.
A.A. comes of age - page 233

vendredi 22 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 142

Les instincts, un don de Dieu

La nature nous a donné des instincts pour nous permettre d'atteindre certains buts. Sans eux, nous serions des êtres humains incomplets. Si les hommes et les femmes ne recherchaient pas leur sécurité personnelle, ne faisaient aucun effort pour se procurer de la nourriture ou se construire des abris, aucun de pourrait survivre. S'ils ne se reproduisaient pas, la terre ne serait pas peuplée. S'il n'y avait pas d'instinct social, il n'y aurait pas de société. Et pourtant, ces instincts, si nécessaires à notre existence, outrepassent parfois, et de beaucoup, leurs fonctions propres. Avec force, aveuglément, et bien souvent de façon subtile, ils nous conduisent, nous dominent et semblent vouloir gouverner notre vie.
Douze Etapes - 4ème Etape
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Nous avons essayé de déterminer un idéal sain pour notre future vie sexuelle. Nous avons soumis chacune de nos relations à ce test ; avons-nous été égoïstes ou non ? Nous avons demandé à Dieu de façonner notre idéal et de nous aider à le vivre. Nous nous sommes toujours rappelé que notre pouvoir sexuel était un don de Dieu, donc un don excellent, qu'il ne fallait ni utiliser à la légère ou avec égoïsme, ni considérer comme méprisable ou répugnant.
Alcooliques Anonymes - chapitre 5

jeudi 21 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 141

« Nous rendre la raison »
Ils sont vraiment peu nombreux les alcooliques actifs qui soupçonnent combien ils manquent de logique, ou qui, le constatant, ne peuvent s’en accommoder. Certains accepteront de dire qu’ils sont des « buveurs à problèmes », mais ils ne peuvent supporter l’idée qu’ils sont mentalement malades.
Ils sont encouragés dans cet aveuglement par un monde qui ne comprend pas la différence entre le fait de boire raisonnablement et le fait de boire comme un alcoolique. On dit de quelqu’un qui a sa raison, qu’il est « sain d’esprit ». Et pourtant, aucun alcoolique qui analyse sobrement sa façon destructrice d’agir, soit qu’il en constate les effets sur son mobilier, soit qu’il en observe les signes dans ses fibres morales, ne peut affirmer qu’il est « sain d’esprit ».
Douze Etapes - 2ème Etape

mercredi 20 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 140

Fautes et réparations
Plus que la plupart des gens, l’alcoolique vit une double vie. Il a tout du comédien. Aux autres, il présente son personnage de scène, celui qu’il veut que ses amis connaissent. Il veut jouir d’une certaine réputation mais il sait au fond de lui qu’il ne la mérite pas.
Grapevine - juin 1961
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La culpabilité est réellement le revers de la pièce de l’orgueil. Les sentiments de culpabilité provoquent l’autodestruction ; l’orgueil conduit à la destruction des autres.
Lettre - 1957
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L’inventaire moral est un examen à froid des dommages que nous avons subis durant la vie, et un effort sincère de les examiner sous leur vrai jour. Il a pour effet de nous débarrasser de ce verre pilé, cette substance émotionnelle intérieure qui continue à nous cisailler et qui nous inhibe.
Alcooliques Anonymes - chapitres 6

mardi 19 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 139

La base de toute humilité
Aussi longtemps que nous avons pensé que nous pouvions vivre exclusivement grâce à notre intelligence et nos propres forces, aussi longtemps une foi efficace en une Puissance supérieure nous a été impossible.
C’était vrai, même si nous croyions à l’existence de Dieu. Nous pouvions même avoir une croyance religieuse sérieuse qui demeurait stérile parce que nous essayions encore de jouer nous-mêmes le rôle de Dieu. Aussi longtemps que nous nous sommes fiés à nous-mêmes en premier lieu, une confiance véritable en une Puissance supérieure a été hors de question.
Il manquait cet élément de base de toute humilité : le désir de chercher à connaître la volonté de Dieu et de l’accomplir.
Douze Etapes - 7ème Etape

lundi 18 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 138

Les deux voies qui s’offrent au vétéran
Les fondateurs de beaucoup de groupes se divisent finalement en deux catégories connues dans l’argot des A.A. comme les « cœurs vaillants » et les « cœurs saignants ».
Le « cœur vaillant » est un membre qui accepte la décision prise par le groupe de se gouverner lui-même et ne garde pas rancune de sa défaite. Fort d’une expérience considérable, il juge sainement. Il accepte de rentrer gentiment dans le rang, attendant patiemment la suite des évènements.
Le « cœur saignant » est celui qui, au contraire, reste absolument convaincu que le groupe ne peut rien sans lui. Il intrigue constamment en vue de sa réélection et ne cesse de pleurer amèrement sur son sort. Presque tous les vétérans de notre association ont plus ou moins vécu cette expérience. La plupart d’entre eux survivent, heureusement, et apprennent à devenir des « cœurs vaillants ». Ils deviennent les dirigeants et permanents des A.A.
Douze Traditions - 2ème Tradition

dimanche 17 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 137

Au-delà de l’agnosticisme
Nous qui sommes de tempérament agnostique, nous avons découvert que, dès que nous avons su mettre de côté nos préjugés et laisser s’exprimer, ne fût-ce que la bonne volonté de croire en une Puissance supérieure à nous-mêmes, nous avons commencé à enregistrer des résultats, même s’il nous était impossible de définir ou de comprendre exactement cette Puissance, qui est Dieu.
Alcooliques Anonymes - chapitre 4
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Bien des personnes m’assurent tranquillement que l’homme n’est pas mieux placé dans l’univers que n’importe quel autre organisme concurrent, ne luttant pour survivre qu’en attendant de périr. Je sais, quant à moi, que je préfère me cramponner à la prétendue illusion de la religion, qui, selon mon expérience, m’a enseigné quelque chose de très différent.
Lettre - 1946

samedi 16 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 136

Abandonner nos défauts
En examinant ces défauts que nous ne voulons pas abandonner, nous devrions renoncer à l’attitude rigide que nous nous sommes fixée. Peut-être, dans certains cas, dirions-nous : « Je ne peux pas encore me défaire de ceci … », mais nous ne devrions jamais nous dire : « A cela, je n’y renoncerai jamais. »
Au moment où nous disons : « Non, jamais ! », notre esprit se ferme à la grâce de Dieu. Une telle rébellion peut nous être fatale. Nous devrions, au contraire, renoncer à nos objectifs limités pour rechercher la volonté de Dieu à notre égard.
Douze Etapes - 6ème Etape

vendredi 15 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 135

La victoire dans la défaite
J’étais convaincu que je ne m’attacherais jamais et je me promettais de ne jamais m’accommoder d’un statut de seconde classe, j’ai cru ainsi qu’il me fallait être le premier tant en tout ce que je choisirais de faire, travaux ou loisirs. Cette attrayante conception de vie facile a commencé à porter ses fruits, selon l’idée que je me faisais alors du succès, et j’en ai été enchanté.
Mais quand il m’arrivait d’échouer dans une entreprise, le ressentiment et le découragement m’envahissaient. Je ne pouvais m’en remettre qu’en enregistrant un autre succès. Ainsi, très tôt, j’en suis venu à tout évaluer en termes de victoires ou de défaites : « tout ou rien ». gagner était la seule chose qui me satisfasse alors.
Grapevine - janvier 1962
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Nous nous rendons compte que ce n’est que par une complète défaite que nous pouvons faire les premiers pas vers la libération et la force. L’acceptation de notre impuissance personnelle devient finalement le fondement inébranlable sur lequel nous pourrons bâtir une vie heureuse et utile.
Douze Etapes - 1ère Etape

jeudi 14 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 134

Les droits de l’individu
Nous ne croyons pas qu’il existe dans le monde une association qui prodigue plus de sollicitude à chacun de ses membres. Assurément, il n’en est pas qui puisse respecter plus scrupuleusement le droit qu’a tout individu de penser, de parler et d’agir comme il l’entend. Aucun membre des A.A. ne peut obliger un autre membre à faire n’importe quoi, et personne ne peut être puni ou exclu.
Nos Douze Etapes de rétablissement sont des suggestions. Les Douze traditions qui sont les gardiennes de l’unité des A.A. ne contiennent aucune interdiction. L’expression « Nous devrions… » revient sans cesse ; l’expression « tu dois » jamais.
Douze Tradition - 1ère Tradition
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Bien que, traditionnellement, notre fraternité n’exerce aucune contrainte sur personne, il ne faut pas en déduire que nous ne sommes soumis à aucune contrainte. En vérité, nous sommes soumis à une contrainte énorme - celle qui arrive en bouteille ! Notre tyran d’autrefois, le roi Alcool est toujours debout, prêt à nous empoigner des deux mains. C’est pourquoi la libération de l’alcool est le grand « tu dois » qui doit être accompli, sinon nous courons à la folie ou à la mort.
Lettre - 1966

mercredi 13 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 133

« Des gens privilégiés »
Je me rendais compte que j’avais vécu trop seul, trop éloigné de mes compagnons, et trop sourd à cette voix intérieure. Au lieu de me considérer comme un simple agent, ayant un message d’expérience à transmettre, je me voyais comme un fondateur des A.A.
Il aurait beaucoup mieux valu que je ressente la gratitude que le miracle du rétablissement soit venu d’en haut, la gratitude d’avoir le privilège d’être au service de mes amis alcooliques et la gratitude pour les liens fraternels qui m’attachaient toujours plus intimement à eux, en une camaraderie que peu de sociétés n’ont jamais connue.
C’est ce que m’a dit un ecclésiastique : « Votre infortune est devenue une bonne fortune. Vous, les membres des A.A., êtes des gens privilégiés ».
Grapevine - juillet 1946

mardi 12 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 132

L’inventaire éclair
Un inventaire éclair, en pleine perturbation, peut nous être très utile pour calmer les tempêtes émotives. L’inventaire éclair d’aujourd’hui est particulièrement indiqué dans les circonstances qui surgissent au cours de chaque journée. Il est préférable, si c’est possible, de remettre à une date ultérieure, fixée à cet effet, l’analyse de difficultés qui durent depuis longtemps. L’inventaire instantané vise les hauts et les bas de la journée, spécialement lorsque les personnes ou les évènements imprévus semblent nous ébranler et nous portent à commettre des erreurs
Douze Etapes - 10ème Etape

lundi 11 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 131

Des obstacles sur notre chemin
Nous vivons dans un monde en proie à l’envie. A un degré plus ou moins grand, chacun en est affecté. Et de ce défaut, nous devons certainement ressentir une satisfaction perverse, quoique bien déterminée. S’il en était autrement, pourquoi consacrerions-nous tant de temps à désirer ce que nous n’avons pas, plutôt que de travailler à l’obtenir, ou pourquoi chercher en nous, avec irritation, des qualités que nous n’aurons jamais, plutôt que de nous adapter à la réalité des faits et de les accepter ?
Douze Etapes - 6ème Etape
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Chacun de nous voudrait vivre en paix avec lui-même et avec les autres êtres humains. Nous voudrions être assurés que la grâce de Dieu peut faire pour nous ce que nous ne pouvons faire pour nous-mêmes. Nous avons constaté que les défauts de notre personnalité qui proviennent de désirs à courte vue ou sans valeur sont autant d’obstacles qui nous empêchent d’atteindre ces objectifs.
Maintenant, nous voyons clairement que nos exigences ont été insensées tant envers nous-mêmes qu’envers les autres et envers Dieu.
Douze Etapes - 7ème Etape

dimanche 10 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 130

Notre problème est plutôt mental
Nous savons que tant que l’alcoolique s’abstient de boire, ses réactions sont généralement semblables à celles des autres hommes. Nous savons également, de façon certaine que, s’il absorbe de l’alcool, sous quelque forme que ce soit, il se produit quelque chose dans son organisme et dans son esprit qui fait qu’il lui est pratiquement impossible de s’arrêter.
L’expérience de tout alcoolique le prouve abondamment.
IL serait vain et académique de faire de telles remarques si l’intéressé ne prenait jamais le premier verre qui déclenche ce phénomène cyclique et infernal. C’est pourquoi le principal problème de l’alcoolique réside dans son esprit plutôt que dans son organisme.
Alcooliques Anonymes - chapitre 2

samedi 9 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 129

Le chemin de la fermeté
Nous n’avons pas à nous justifier envers quiconque de dépendre de notre Créateur. Nous avons de bonnes raisons de ne pas croire ceux qui pensent que la spiritualité est le chemin de la faiblesse. Pour nous, c’est la voie de la fermeté.
L’histoire témoigne que les hommes de foi manquent rarement de courage . Ils ont confiance en leur Dieu. C’est pourquoi nous ne nous excusons jamais de croire en Lui. Au contraire, par notre intermédiaire, nous Le laissons démontrer ce dont il est capable.
Alcooliques Anonymes - chapitre 5

vendredi 8 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 128

De retour au travail
Il nous est possible de nous prévaloir de la prétendue malhonnêteté des autres comme excuse pour ne pas remplir nos propres obligations.
Des amis qui avaient des préjugés, m’avaient supplié de ne jamais retourner à Wall Street. Ils étaient convaincus que le matérialisme effréné et les intrigues qui y régnaient ne pouvaient que nuire à ma croissance spirituelle. Leur raisonnement me semblait correspondre à un très bel idéal, aussi continuai-je à laisser de côté le seule profession que je connaissais bien. Lorsque mon ménage fur finalement entraîné vers la faillite, je me suis rendu compte que je n’avais pas pu envisager l’idée de reprendre mon travail. Je finis par retourner à Wall Street, et depuis, je ne suis toujours félicité de l’avoir fait. J’avais besoin de redécouvrir qu’il y a beaucoup de braves gens dans les milieux financiers de New York. De plus, il m’était nécessaire de demeurer sobre dans le milieu même où l’alcool m’avait vaincu. Un voyage d’affaires de Wall Street à Akron, dans l’Ohio, me fit rencontrer pour la 1ère fois le Dr Bob. La naissance des A.A. repose donc sur l’effort que j’ai fait d’assumer mes responsabilités pour gagner ma vie.
Grapevine - août 1961

jeudi 7 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 127

Persévérer dans la prière
Nous sommes souvent enclins à faire peu de cas de la méditation et de la prière sincères, comme si nous jugions qu’elles ne sont pas absolument nécessaires. Bien entendu, nous reconnaissons leur utilité en périodes de crises occasionnelles ; mais au début, la plupart d’entre nous sont d’avis qu’il s’agit d’une pratique mystérieuse des membres du clergé, dont nous espérons obtenir des avantages de seconde main.
Douze Etapes - 11ème Etape
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Chez les A.A., nous avons appris que les bons résultats que la prière nous procurait étaient indubitables . Ils nous sont connus et nous en avons fait l’expérience. Tous ceux qui ont persévéré, y ont trouvé une force qui n’était habituellement pas la leur. Ils y ont trouvé une sagesse qui dépasse leurs aptitudes. Et ils y ont trouvé, de plus en plus, la paix de l’esprit, qui permet de tenir bon dans les circonstances difficiles.
Douze Etapes - 11ème Etape

mercredi 6 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 126

« Admis à Dieu… »
A condition de ne rien cacher en abordant la cinquième Etape, votre impression de libération grandira d’instant en instant. Les émotions refoulées en vous-mêmes depuis des années quitteront leur réclusion et disparaîtront miraculeusement dès qu’elles seront mises en évidences. A mesure que la douleur diminue, une apaisante tranquillité prend place. Et quand l’humilité et la sérénité sont ainsi réunies, il peut se produire un phénomène très important.
Bien des membres des A .A. qui étaient athées ou agnostiques disent que c’est à ce stade de la cinquième Etape qu’ils ont vraiment ressenti pour la première fois la présence de dieu. Et même ceux qui avaient déjà la foi ont, souvent, pris conscience de la présence de Dieu comme jamais auparavant.
Douze Etapes - 5ème Etape

mardi 5 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 125

Voir au-delà de l’horizon
Mon atelier se trouve sur une colline derrière la maison. En regardant vers la vallée, je vois la salle communale où se tiennent les réunions de notre groupe local. Au-delà de cet horizon, commence le monde des A.A.
AA today - page 7
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L'unité des Alcooliques Anonymes est la plus précieuse des qualités dont notre société soit dotée. Nos vies, les vies des membres à venir en dépendent essentiellement. Sans cette unité, le cœur de notre association cesserait de battre, ses artères mondiales ne transmettraient plus le message de la grâce vivifiante de Dieu.
Douze Traditions - 1ère Tradition

lundi 4 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 124

La liberté de choisir
Si nous examinons notre passé, nous nous apercevons que la liberté que nous avions de faire un mauvais choix n’étais pas après tout, une liberté très réelle.
Quand nous avons choisi parce que nous le « devions », ce n’était pas un libre choix non plus. Mais cela nous a mis sur le bon chemin.
Quand nous avons choisi parce que « il valait mieux », nous avons vraiment mieux fait. Cette fois, nous avons acquis une certaine liberté qui nous permettrait d’en acquérir davantage.
Mais lorsque, de temps à autre, nous pouvions joyeusement faire de bons choix, sans révolte ni réserve, ni conflits, alors, nous pouvions avoir une première idée de ce que pourrait être la liberté parfaite dans notre soumission à la Volonté de Dieu.
Grapevine - mai 1960

dimanche 3 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 123

Le nouveau membre A.A. et sa famille

Lorsque quelqu’un est atteint d’alcoolisme, il peut se trouver dans des situations très peu naturelles, qui peuvent nuire à son foyer et menacer l’unité de ce dernier. Si l’homme est malade sa femme doit devenir le chef de famille et souvent gagner la vie des siens. A mesure que la situation s’aggrave, l’homme devient un enfant malade irresponsable dont il faut s’occuper et le tirer de situations inextricables. D’habitude, sans s’en rendre compte, l’épouse est graduellement contrainte de devenir la mère de cet enfant égaré ; et l’alcoolique aime et déteste tour à tour, ces soins maternels.
Ces situations sont fréquemment corrigées par l’influence des douze Etapes des A.A.
Douze Etapes - 12ème Etape
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Que la famille accepte le programme spirituel ou non, l’alcoolique, lui, doit l’accepter s’il veut se rétablir.
Ses proches doivent être absolument convaincus de ses nouvelles dispositions et ne conserver aucun doute à leur sujet.
La plupart des familles qui ont vécu avec un alcoolique ont besoin de voir pour croire.
Alcooliques Anonymes - chapitre 9

samedi 2 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 122

La bonne volonté est la clé
Peu importe à quel point le désir d’essayer se manifeste chez quelqu’un ou de quelle façon cette personne peut remettre sa propre volonté et sa vie aux soins du Dieu auquel il croit.
Ce sui est nécessaire, c’est in commencement, même le plus petit. Une fois que nous aurons introduit la clé de la bonne volonté dans la serrure et que la porte sera tant soit peu ouverte, nous nous apercevrons que nous pourrons toujours l’ouvrir davantage. Bien que la volonté personnelle puisse la refermer, comme elle le fait souvent, la porte répondra toujours à notre geste dès que nous utiliserons à nouveau le clé de la bonne volonté.
Douze Etapes - 3ème Etape

vendredi 1 mai 2009

Point de vue de Bill - Page 121

Nous ne combattons pas
Nous avons cessé de combattre qui sue ce soit et quoi que ce soit, même l’alcool. Car, aujourd’hui, la raison nous est revenue. Maintenant, nous pouvons réagir de façon saine et normale et, nous constatons que cela se produit quasi automatiquement. Nous voyons que notre nouvelle attitude envers l’alcool est réellement un don de Dieu.
C’est là le miracle. Nous ne combattons plus l’alcool, pas plus que nous n’évitons la tentation. Nous n’avons même pas juré d’y renoncer. Au contraire, le problème a été supprimé. Il n’existe pas pour nous. Nous n’en sommes ni fiers, ni effrayés.
C’est ainsi que nous réagissons si nous nous maintenons en forme sur le plan spirituel.
Alcooliques Anonymes - Chapitre 6