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lundi 31 août 2009

Point de vue de Bill - Page 243

La pensée du matin
En nous éveillant, pensons aux vingt-quatre heures qui sont devant nous. Nous demandons à Dieu de diriger nos pensées, d’écarter l’apitoiement sur nous-mêmes, la malhonnêteté ou les ambitions égoïstes. Dans ces conditions, en toute assurance, nous utiliserons toutes nos facultés mentales ; après tout, Dieu nous a doté d’un cerveau pour nous en servir. D’ailleurs notre intelligence évoluera sur un plan beaucoup plus élevé lorsque notre pensée sera libérée de soucis malsains.
Si nous avons à choisir entre deux décisions à prendre, nous demanderons à Dieu de nous inspirer, de nous donner une intuition ou de nous indiquer la décision à prendre. Ceci fait, nous nous détendons et prenons les choses calmement. Nous sommes souvent surpris de constater, après avoir agi un certains temps de cette manière, que la bonne réponse nous vient.
Nous concluons d’habitude notre méditation par une prière. Nous y demandons que nos pas soient guidés tout au long de notre journée et, plus particulièrement, d’être libres de toute volonté individuelle nuisible.
Alcooliques Anonymes - chapitre 6

dimanche 30 août 2009

Point de vue de Bill - Page 242

Tout abandonner, absolument
Comme je n’avais pu amener aucun ivrogne à s’arrêter de boire, le Dr Silkworth me rappela cette observation du Professeur William James, selon laquelle les expériences spirituelles qui modifient réellement notre comportement, sont presque toujours fondées sur le désastre et la catastrophe. « Cessez de prêcher », me dit le Dr Silkworth « et communiquez-leur le terrible diagnostic médical avant tout autre chose. Ils peuvent en être si profondément touchés qu’ils seront désireux de faire n’importe quoi pour se sortir d’affaire. Alors, ils seront, peut-être, à même d’accepter ces principes spirituels qui sont les vôtres, et même une Puissance supérieure ».
AA comes of age - page 13
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Nous vous adjurons d’être sans crainte et sincères dès le début. Certains d’entre nous ont tenté de s’agripper à leurs vieilles idées et le résultat a été nul, jusqu’au moment où ils ont tout abandonné.
Alcooliques Anonymes - chapitre 5

samedi 29 août 2009

Point de vue de Bill - Page 241

Le juste milieu

Dans certains groupes A.A., l’anonymat est poussé jusqu’à l’absurde. Les membres ont si peu de communications qu’ils ne connaissent même pas leur nom de famille ni où ils habitent. C’est comme une cellule d’un mouvement clandestin.
Ailleurs, c’est exactement le contraire. Il est difficile de retenir les A.A. de crier trop fort devant le grand public, en allant faire des spectaculaires « tournées de conférences », pour jouer les importants. Toutefois, je sais qu’entre ces deux extrêmes, nous sommes sur le point de trouver le juste milieu. La plupart des conférenciers ne durent pas très longtemps et les super anonymes peuvent bientôt cesser de se cacher de leurs amis A.A., de leurs relations d’affaires et autres. A mon avis, la tendance est, qu’à la longue, nous occuperons le juste milieu, celui qui nous convient probablement.
Lettre - 1959

vendredi 28 août 2009

Point de vue de Bill - Page 240

Durs pour nous-mêmes, attentifs aux autres
Nous ne pouvons révéler à nos épouses ou à nos proches ce qui pourrait les blesser ou les rendre malheureux. Nous n’avons pas le droit de sauver notre peau à leurs dépens.
Nous avouerons les parties blessantes de notre histoire à quelqu’un qui comprendra mais qui n’en souffrira pas. La règle, c’est de nous montrer durs envers nous-mêmes mais attentifs vis-à-vis des autres.
Alcooliques Anonymes - chapitre 6
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Le bon sens nous suggèrera de prendre notre temps pour réparer nos torts au sein de notre famille. Il est peut-être peu avisé de raviver, d’emblée, certains épisodes navrants. Tout en étant très désireux d’avouer le pire, nous ne devons pas manquer de nous rappeler que nous ne pouvons acheter notre propre tranquillité d’esprit aux dépens des autres.
Douze Etapes - 9ème Etape

jeudi 27 août 2009

Point de vue de Bill - Page 239

Quand et comment donner ?
Ceux qui, comme condition à leur sobriété, réclament à cor et à cri de l’argent ou un abri, font fausse route. Toutefois, il nous arrive de procurer ces choses à un nouveau venu lorsqu’il apparaît clairement qu’il désire mettre son rétablissement au premier rang.
Ce n’est pas tant de donner qu’il s’agit, mais du moment et de la manière. Dès l’instant où nous situons notre travail sur un plan matériel, l’alcoolique se met davantage à compter sur les aumônes que sur une puissance supérieure et sur le groupe A.A. Il persiste à déclarer qu’il ne sera jamais capable de dominer la boisson tant qu’on n’aura pas satisfait à ses besoins matériels.
C’est un non-sens ! Certains d’entre nous, au prix parfois, de revers pénibles, ont appris cette vérité : avec ou sans travail, avec ou sans épouse, nous n’arrêtons tout simplement pas de boire tant que nous plaçons notre dépendance matérielle envers autrui avant notre dépendance envers Dieu.
Alcooliques Anonymes - chapitre 7

mercredi 26 août 2009

Point de vue de Bill - Page 238

Un larmoyant martyre
L’apitoiement sur soi-même est une des plus malheureuses et épuisantes faiblesses que nous connaissions. C’est un obstacle à tout progrès spirituel qui peut nous couper de toute communication avec nos compagnons en raison des exorbitantes exigences d’attention et de sympathie qu’elle comporte. C’est un genre de larmoyant martyre que nous supportons mal.
Le remède ? Et bien, examinons-nous sans indulgence et étudions plus attentivement les douze Etapes de rétablissement des A.A. Lorsque nous voyons la multitude des amis A.A. qui ont pratiqué les douze Etapes pour surmonter les grandes souffrances et faire face à l’adversité, nous trouverons nous-mêmes l’inspiration d’essayer de mettre en pratique, pour nous-mêmes, ces vivifiants principes.
Lettre - 1966

mardi 25 août 2009

point de vue de Bill - Page 237

Nous ne donnons pas d’ordre
Ni la Conférence des Services Généraux des A.A., ni le Conseil, ni les plus humbles comités de groupes ne peuvent émettre une seule directive envers un membre A.A. et l’obliger à s’y soumettre. Et encore moins lui imposer une punition. Nous avons essayé bien des fois, et ce fut toujours l’échec complet.
Des groupes ont tenté d’expulser certains membres, mais les expulsés sont revenus s’asseoir aux réunions en disant : « C’est notre vie qui est en jeu ! Vous ne pouvez pas nous empêcher de venir ! » Des comités ont donné des instructions demandant à des membres de ne plus s’occuper d’individus faisant périodiquement des rechutes. Il leur a été répondu : « Je fais mon travail de douzième étape comme je l’entends, c’est mon affaire ! Qui êtes-vous pour en juger ? » Ceci ne veut pas dire qu’un membre A.A. n’acceptera pas les conseils et les suggestions de membres plus expérimentés. Mais il n’acceptera pas d’ordre.
Douze Traditions - 10ème Tradition