Quand je me retrouvais enfin, épuisé par tous ces problèmes, il me restait encore une échappatoire J’allais me vautrer dans le marécage de la culpabilité. L’orgueil et la révolte cédaient le pas à la dépression. Les variations étaient nombreuses mais le thème de mes lamentations était toujours le même : « Je suis vraiment affreux. » Comme l’orgueil m’avait fait exagérer mes modestes réalisations, la culpabilité me faisait maintenant exagérer mes défauts. Je courais comme un fou confessant tout, (et plus encore !) à qui voulait m’entendre. Croyez-le ou non, je considérais que je faisais ainsi preuve d’une grande humilité ; c’était le seul atout qui me restait et ma seule consolation.
lundi 4 janvier 2010
L'HUMILITE aujourd'hui - 8
Ces périodes de culpabilité n’entraînaient jamais de réel regret des torts que j’avais causés, ni de réelle intention de les réparer. Jamais il ne me venait à l’idée de demander pardon à Dieu, encore moins de me pardonner moi-même. Je ne pouvais évidemment pas exprimer mon grand handicap – mon arrogance et mon orgueil spirituel. Je m’étais fermé à la lumière qui m’aurait permis de le voir.
à 08:00
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