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mardi 14 juin 2011

Point de vue de Bill : page 164

Un principe salutaire

La pratique de l’aveu de ses propres fautes à une autre personne est évidemment très ancienne. On y a eu recours à travers les siècles et elle fait partie de la vie de toutes les personnes qui s’occupent des problèmes spirituels et qui mènent une vraie vie religieuse. Mais aujourd’hui, la religion n’est assurément pas la seule à encourager cette pratique salutaire. Les psychiatres et les psychologues soulignent le fait que chaque être humain éprouve un profond besoin de connaître intimement et pratiquement les défauts de sa personnalité et d’en discuter avec une personne compréhensive et digne de confiance.
En ce qui concerne les alcooliques, les A.A. iraient même plus loin. La plupart d’entre nous déclarent que sans un aveu courageux de nos défauts à un autre être humain, ils ne pourraient pas rester sobres. Il semble évident que la grâce de Dieu ne nous pénétrera pas pour dissiper nos obsessions destructrices tant que nous ne serons pas prêts à agir de la sorte.
Douze Etapes - 5ème Etape
 

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