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mardi 14 février 2012

VIVRE SANS ALCOOL

L’une des nouvelles attitudes mentales que l’alcoolique en voie de rétablissement doit acquérir réside dans la conviction qu’il ou qu’elle doit éviter l’usage de toute substance chimique (alcool et autres drogues qui en sont les substituts) s’il veut rester en bonne santé.
Comme preuve, rappelons-nous nos propres journées de buveurs, qui représentent au total des centaines de milliers d’années consacrées par des hommes ou des femmes à l’absorption d’une quantité incommensurable d’alcool. Nous savons qu’au fil de ces années où nous buvions ainsi, nos problèmes reliés à l’usage de l’alcool s’aggravait continuellement. L’alcoolisme est progressif.
Oh ! Bien sûr, plusieurs d’entre nous avons connu des périodes où, pendant des mois, voire même des années, nous avons quelquefois cru que notre façon de boire s’était en quelque sorte normalisée d’elle-même. Nous semblions capable de supporter une forte dose d’alcool à peu près sans risque. Ou bien nous demeurions abstinents, exception faite de certaines soirées de libation, et notre façon de boire ne semblait pas s’aggraver en apparence, pour autant que nous pouvions le constater. Rien d’épouvantable ou de dramatique n’arrivait.

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