C’est
précisément à ce stade que nous pouvons commencer à nous traiter avec indulgence,
sinon bienveillance. Nous n’exigerions pas plus qu’un effort raisonnable d’un
enfant ou d’une personne handicapée. Il nous semble donc que nous n’avons pas
davantage le droit d’exiger des miracles de la part des alcooliques en rétablissement
que nous sommes.
Impatients
d’être complètement rétablis le mardi, nous commençons à nous faire des
reproches lorsque le mercredi nous voit encore convalescents. Il est alors
opportun de prendre du recul et de nous voir le plus objectivement possible
avec détachement. Quel serait notre attitude envers un être cher ou un ami
malade qui, se décourageant de la lenteur de sa guérison, commencerait à
refuser les médicaments ?
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