Nos
pensées négatives commencent à se dissiper quand nous parvenons à une telle
ouverture d’esprit. Un exemple permettra d’illustrer la relation entre le désir
d’avoir raison (le négativisme de voir tous les autres se tromper) et la
liberté d’avoir nous-mêmes tort, et ce faisant, de saisir et de mettre à profit
des idées nouvelles et d’autres moyens pour demeurer abstinents.
Lorsque
nous buvions, plusieurs d’entre nous ont cru mordicus et pendant longtemps que
notre façon de boire était inoffensive. Non pas que nous le criions sur tous
les toits, mais s’il arrivait qu’un prêtre, un psychiatre ou un membre des AA
ose aborder l’alcoolisme devant nous, nous étions prompts à souligner que notre
façon de boire était différente et qu’elle n’exigeait l’intervention de
personne. Et même si nous finissions par admettre que l’alcool nous dérangeait
un peu, nous nous faisions fort de pouvoir régler le problème par nos propres
moyens. Ainsi, nous fermions la porte à toute information ou secours. Et bien
sûr, nous continuions à boire derrière cette porte.
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