Presque
accidentellement, ils constatèrent avec stupéfaction qu’aussitôt que l’un d’eux
essayait d’aider l’autre, la soif le quittait. Ils ont fait part de leur
découverte à un avocat alcoolique confiné sur un lit d’hôpital qui a aussi
décidé d’essayer.
Séparément,
tous trois ont persévéré à porter secours à d’autres alcooliques. S’il arrivait
parfois qu’on refuse leur aide, ils demeuraient néanmoins convaincus que leur
effort était fructueux parce qu’à chaque fois, le soi-disant « secoureur »
demeurait abstinent, même si le « patient » continuait de boire.
Persistant
dans ces activités pour leur propre bien-être, ce petit groupe anonyme d’ex-ivrognes
découvrit soudainement en 1937 qu’ils étaient vingt à être abstinents. On ne
peut pas les blâmer d’avoir cru au miracle.
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