A mon entrée dans le Mouvement, je
pensais que ma sobriété personnelle devait venir en premier lieu. J’entretenais
l’obsession radicale que si je n’acceptais pas l’abstinence, je n’aurais rien
du tout. Le Mouvement prit grand soin d’apaiser ma soif d’abstinence. Par son
abnégation et son amour, il s’occupa merveilleusement de moi. A cette époque je
sentais que je souffrais d’une vision en forme de tunnel. En fait, durant ce
stade embryonnaire, l’amour des amis de mon groupe me permit de voir plus
clairement la scène dans son ensemble.
On me présenta la première
Tradition : « Notre bien-être commun devrait venir en premier
lieu ; le rétablissement personnel dépend de l’unité des AA. »
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