Share : janvier 1999
NOUS
GARDER SOBRES, AA ET MOI
Première Tradition : « Notre
bien-être commun devrait venir en premier lieu ; le rétablissement
personnel dépend de l’unité de AA. »
Au
moment où j’ai commencé à soupçonner qu’il existait peut-être, je dis bien
peut-être, un vague rapport entre tous les problèmes de ma misérable vie et ma
consommation d’alcool, j’avais déjà touché mon fond émotionnel, physique et
spirituel. J’aurais alors été bien incapable de qualifier mon état en ces
termes : j’étais tout simplement fini et pitoyable. Je me trouvais
tellement à plaindre.
Rempli de honte et de culpabilité,
nourrissant ce que je sais maintenant être du « ressentiment », je
passais pour la première fois les portes d’une réunion AA avec l’impression de
commencer une peine de prison à vie. Après tout, c’est tout ce que méritait un
sinistre individu de mon espèce.
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