La réponse
est venue immédiatement. J’ai compris que je serais capable, d’une manière ou d’une
autre, de vivre cette nuit-là – et même de faire face à la lumière du jour –
sans une autre bouteille.
Le lendemain,
je suis allée à la maison de thérapie pour hommes alcooliques. Durant cette
cure, alors que j’assistais chaque jour à des réunions des AA, et que je
discutais d’alcoolisme et d’abstinence avec des membres dont la sobriété s’échelonnait
d’un jour à vingt-cinq ans, j’en suis venu à croire.
Pour cette
nuit-là, la Puissance supérieure m’avait enlevé l’obsession constante de l’alcool
et m’avait guidé vers les AA. L’obsession était pourtant revenue. J’ai dû la
combattre sans relâche, alors même que j’essayais avec toute la sincérité dont
j’étais capable, de mettre en pratique le programme des AA. Quand on lisait les
Etapes, les mots « Dieu, tel que nous le concevions » me
tracassaient. Ces gens-là possédaient quelque chose que je ne pouvais saisir. Je
n’avais jamais été capable de comprendre Dieu, et cela continuait. Le fait de
changer son nom par « Puissance supérieure » ne m’aidait aucunement.
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