Même si
je progressais, je n’avais pas encore de conception de Dieu. J’ai donc repris
la lecture du Gros Livre, comme je l’avais déjà fait si souvent pour d’autres
problèmes. La réponse que je cherchais, je l’ai trouvée à la page 14, dans les
paroles qu’Eddy adressait à Bill : « Pourquoi ne choisis-tu pas ta
propre conception de Dieu ? »
J’ai
essayé tout le reste, me suis-je dit, et je n’ai plus d’autre choix. Aussi bien
essayer. » Je me suis assis à mon bureau, j’ai pris un bloc-note et un crayon,
et je me suis demandé : « Si tu pouvais choisir la sorte de Dieu en
qui tu pourrais croire, comment serait-Il ? » Je gardais présent à l’esprit
le fait que j’étais un alcoolique et que toute ma vie, j’avais été un
perfectionniste. Le monde n’était jamais assez parfait à mon goût. Tout ce en
quoi j’avais cru, chaque idéal que j’avais poursuivi, m’avait déçu. Maintenant,
j’avais ma chance. Pour la première fois de ma vie, je pouvais créer un être
parfait. Merveilleux.
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