Il est probable que ce désir puissant, voisin du besoin, pour des substances psychotropes (qui agissent sur le psychisme) puisse être profondément ancré chez n’importe quel grand buveur. Il nous est arrivé à maintes reprises de constater que même si techniquement, en termes pharmacologiques, un médicament ne produit aucun besoin physiologique il est facile de s’y habituer et d’en devenir dépendant. Cette disposition serait imputable davantage à une « inclination intérieure à la dépendance » qu’à une vertu de la drogue elle-même. Certains parmi nous estiment que nous sommes devenus des êtres « dépendants » et notre expérience vient renforcer cette notion. Nous faisons donc de sérieux efforts pour éviter la marijuana, la cocaïne, le hasch, les hallucinogènes, les sédatifs, les stimulants ainsi que toutes drogues, panacées ou tranquillisants disponibles en pharmacie.
dimanche 22 mars 2015
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