Avec les années, nous avons acquis la ferme conviction qu’aucune décision importante ne doit être prise en début d’abstinence, à moins qu’il soit impossible de la reporter. Cet avertissement vaut particulièrement pour les décisions affectant des personnes, car elles sont fortement chargées d’émotivité. Il n’est pas opportun, au cours des premières semaines, de s’engager dans des changements importants. De plus, il s’est avéré nettement désastreux de faire dépendre notre sobriété d’une personne qui nous tient à cœur. Il est malsain pour notre rétablissement de dire : « Je resterai abstinent si un tel fait ceci ou cela ». Il nous faut demeurer abstinents pour nous-mêmes, peu importe ce que les autres font ou ne font pas. Nous devrions aussi nous rappeler qu’une haine intense produit un désordre émotif et est souvent l’envers d’un ancien sentiment amoureux, il nous faut calmer toute exagération émotive pour éviter de chavirer à nouveau dans l’alcool.
vendredi 17 avril 2015
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