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lundi 7 février 2011

Point de vue de Bill - Page 37

Un cœur débordant de reconnaissance

Un exercice que je pratique, consiste à essayer de dresser un inventaire des bénédictions dont je suis l’objet, puis à accepter sereinement les nombreux dons dont je suis nanti, aussi bien temporels que spirituels. Et je m’efforce d’en ressentir une joyeuse reconnaissance. Lorsqu’un tel sentiment de gratitude est, régulièrement, affirmé et médité, il peut, finalement, se substituer à la tendance naturelle qui m’incite à me féliciter des quelques progrès que j’ai accomplis dans certains domaines de ma vie. J’essaye de m’accrocher à cette vérité, qu’un cœur débordant de reconnaissance ne peut être empli de vanité. Les battements de notre cœur doivent sûrement émettre des vibrations d’amour quand il regorge de reconnaissance : c’est la plus belle émotion que nous puissions ressentir.
Grapevine, mars 1962

dimanche 6 février 2011

Point de vue de Bill : page 36

L'humilité d'abord

Nous avons rencontré plusieurs membres des A.A. qui ont pensé naguère, tout comme nous, qu'humilité était signe de faiblesse. Ils nous ont aidés à nous évaluer exactement. Par leur exemple ils nous ont montré que l'humilité et l'intelligence ne sont pas incompatibles, à condition que nous placions l'humilité avant l'intelligence. Quand nous avons commencé à faire cela, nous avons reçu le don de la foi, une foi efficace. Une telle foi t'est offerte, à toi aussi.
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Alors que nous ressentions autrefois l'humilité comme une pauvre nourriture qu'il nous fallait ingurgiter de force, elle commence, maintenant, à devenir un aliment nourrissant qui peut nous amener à connaître la sérénité.
Douze Etapes (2ème Etape)
Douze Etapes (7ème Etape)

samedi 5 février 2011

Point de vue de Bill : page 35

La transmutation de la souffrance

L’histoire des A.A. n’est pas celle d’une réussite au sens habituel du terme. C’est l’histoire de la souffrance qui, par la grâce, s’est muée en un progrès spirituel.
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Pour le Dr Bob, l’irrésistible obsession de boire était manifestement un phénomène physique qui l’a tourmenté pendant plusieurs de ses premières années, chez les A.A.. Seuls les jours et les nuits passés à transmettre le message lui permettaient d’oublier la boisson. Bien qu’il lui ait été difficile de résister à son obsession, celle-ci a, sans doute, joué un certain rôle parmi les intenses motivations qui ont amené la création du groupe numéro un à Akron. Chez le Dr Bob, la détente, dans le domaine spirituel, n’est pas venue facilement : elle ne s’est manifestée que lentement et péniblement. Elle a toujours nécessité l’activité la plus astreignante, ainsi qu’une vigilance de tous les instants.
Lettre 1959
AA comes of age p 69

vendredi 4 février 2011

Point de vue de Bill - Page 34

Nous ne sommes alliés à aucune secte

Alors que le mouvement des A.A. a ramené des milliers de chrétiens à une église, et a transformé des athées et des agnostiques en croyants, des membres fidèles parmi les A.A. sont des adeptes des religions bouddhiste, islamique ou juive. De ce fait, nous nous demandons sérieusement si nos membres bouddhistes du Japon auraient rejoint notre association, si les A.A. s’étaient affichés officiellement comme un mouvement exclusivement chrétien.
Vous pouvez facilement vous convaincre de ceci en imaginant que les A.A. aient commencé chez les bouddhistes et que vous ne puissiez en devenir membre qu’en vous convertissant au bouddhisme. Dans ce cas, si vous étiez un alcoolique chrétien, vous ne pourriez que vous tourner le visage contre le mur, et vous apprêter à mourir.
Lettre 1954

jeudi 3 février 2011

Point de vue de Bill : page 33

La base d’une vie


En priant, nous demandons simplement à Dieu de nous faire connaître au mieux Sa volonté à notre égard pour cette journée, et de nous donner la grâce qui nous permettra de l'accomplir.
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Il y a un lien entre l'examen de conscience, la méditation et la prière. Prises séparément ces pratiques peuvent nous apporter un soulagement manifeste et nous être bénéfiques. Mais lorsqu'elles sont logiquement reliées et associent leurs effets, elles constituent finalement un fondement inébranlable pour notre vie.
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Nous nous apercevrons que l'aide nécessaire à l'orientation de notre vie nous est octroyée dans la mesure où nous cessons de demander à Dieu de nous exaucer sur commande et à l'échéance que nous fixons.
Douze Etapes (11ème Etape)
Douze Etapes (11ème Etape)
Douze Etapes (11ème Etape)

mercredi 2 février 2011

Point de vue de Bill - Page 32

La responsabilité morale

Certains s’opposent fermement à la position des A.A. qui déclarent que l’alcoolisme est une maladie. A leur avis, ce concept retire aux alcooliques leur responsabilité morale. Tout membre des A.A. sait que c’est loin d’être vrai. Nous n’utilisons pas le concept de la maladie pour dégager nos membres de leur responsabilité. Au contraire, nous soulignons le fait que cette maladie est fatale pour persuader celui qui souffre, de l’importance qu’il y a pour lui à mettre les douze Etapes en application afin qu’il aille mieux. Dans les premiers temps de son alcoolisme actif, le buveur est souvent coupable d’irresponsabilité. Mais lorsque le besoin maladif de boire s’installe en lui, le buveur ne peut plus être considéré comme entièrement responsable de son comportement. Il est victime d’une obsession qui le condamne à boire et d’une sensibilité physique à l’alcool qui le conduiront inéluctablement à la folie et à la mort. Mais, lorsqu’il est amené à prendre conscience de son état, il se sent contraint d’accepter le programme de régénération morale des A.A.
Causerie 1960

mardi 1 février 2011

Point de vue de Bill - Page 31

La sagesse divine

Rien n’est jamais gaspillé dans l’économie divine. Nos échecs eux-mêmes nous infligent des leçons d’humilité et celles-ci, si douloureuses qu’elles puissent être, nous sont indispensables.
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Nous n’avons pas toujours pu nous rapprocher de la sagesse grâce à nos seules vertus. Notre meilleure compréhension est souvent enracinée dans les souffrances que nous ont fait endurer nos folies passées. Tout comme elles ont été l’essence de notre expérience individuelle, elles sont également l’essence de notre expérience comme membre d’une fraternité.
Lettre 1942
Grapevine, novembre 1961