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vendredi 30 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Un grand paradoxe

Leurs souffrances, leur guérison constituent un héritage que les alcooliques peuvent facilement se transmettre de l’un à l’autre. C’est le don que Dieu nous a fait et la transmission de ce don à nos semblables est le seul objectif qui anime aujourd’hui les A.A. dans tout l’univers.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 228

Le grand paradoxe des A.A., c’est que la seule façon de conserver le précieux don de la sobriété est d’en faire cadeau.
Mon objectif primordial est de demeurer sobre. Chez les A.A., je n’ai pas d’autre objectif et il est très important, car c’est une question de vie ou de mort. Si je m’en écarte, je suis perdu. Mais le mouvement n’existe pas seulement pour moi ; il est là aussi pour l’alcoolique qui souffre encore. Des légions d’alcooliques en voie de rétablissement arrivent à demeurer sobres en partageant leur vécu avec leurs frères et sœurs alcooliques. La façon pour moi de me rétablir, c’est de montrer à d’autres que ce partage nous fait grandir ensemble par la grâce d’une Puissance supérieure, en route vers un heureux destin.

jeudi 29 avril 2010

Réflexions quotidiennes

L’autonomie du groupe

Quelques uns peuvent penser que nous avons poussé à l’extrême le principe de l’autonomie des groupes. Ainsi, la version originale et détaillée de la Quatrième Tradition se lisait : « Deux ou trois membres, réunis à la poursuite de la sobriété, peuvent se déclarer un groupe des A.A., s’il n’a aucune autre affiliation. » … Cette liberté, vraiment absolue, ne comporte pas autant de risques qu’on pourrait le croire.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 129-130

A l’époque où je buvais, j’ai abusé de toutes les libertés de la vie. Comment les A.A. pouvaient-ils s’attendre à ce que je respecte cette « liberté absolue » que donne la Quatrième Tradition ? Apprendre le respect est devenu le travail de toute une vie.
Les A.A. m’ont fait accepter pleinement la nécessité de la discipline, de même que la nécessité de la soutenir intérieurement si je ne veux pas en payer le prix. Cette nécessité s’applique également aux groupes. La Quatrième Tradition me permet de prendre une orientation spirituelle malgré mon inclination pour l’alcool.

mercredi 28 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Deux « magnifiques concepts »

Tout progrès dans les A.A. peut se résumer en deux mots : humilité et responsabilité. Notre développement spirituel peut se résumer, de façon précise, par notre degré de fidélité à ces magnifiques concepts.
Point de vue de Bill p. 271

Savoir reconnaître et respecter les opinions, les réalisations et les prérogatives des autres, et accepter d’avoir tort me montrent la voie de l’humilité. Mettre en pratique les principes des A.A. dans tous les domaines de ma vie m’apprend le sens des responsabilités. En faisant honneur à ces préceptes, je donne de la crédibilité à la Quatrième Tradition et à toutes les autres. Le mouvement des Alcooliques Anonymes a élaboré une philosophie de la vie pleine de solides motivations, riche en valeurs morales et avec des principes très valables. Cette philosophie peut s’appliquer bien au-delà des frontières du monde alcoolique. Pour respecter ces préceptes, il me suffit de prier et de me préoccuper de chaque être humain comme d’un frère.

mardi 27 avril 2010

Réflexions quotidiennes

De joyeuses découvertes

Nous nous rendons compte que nous sommes peu de choses. Dieu nous en révèlera sans cesse davantage, à vous comme à nous. Dans votre méditation du matin, demandez-lui ce que vous pouvez faire chaque jour pour celui qui souffre encore. La réponse vous sera donnée si vos affaires sont en ordre. Cependant, il est évident que vous ne pouvez transmettre quelque chose que vous n'avez pas. Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes, et de grandes choses se produiront pour vous et pour un nombre incalculable d'autres personnes. Pour nous, c'est cela la Grande Vérité.
Les Alcooliques Anonymes, p. 151

La sobriété est un voyage de joyeuses découvertes. Chaque jour apporte de nouvelles expériences et prises de conscience, plus d'espoir et de foi, une plus grande tolérance. Je dois cultiver ces dons, sinon je n'aurai rien à donner. Pour un alcoolique en voie de rétablissement comme moi, les petites joies quotidiennes que je trouve dans le simple fait de pouvoir vivre une autre journée dans la grâce de Dieu sont de grands évènements.

lundi 26 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Ce n'est pas une question de bonheur

Je ne pense pas que la question soit le bonheur ou le malheur. Comment affrontons-nous les problèmes ? Comment y puisons-nous les meilleures leçons et les communiquons-nous aux autres, lorsqu'ils veulent les recevoir ?
Réflexions de BILL, p. 306

Dans ma recherche du bonheur, j'ai changé d'emploi, je me suis marié, j'ai divorcé, j'ai recherché le dépaysement et je me suis endetté -financièrement, émotivement et spirituellement. Chez les AA, j'apprends à grandir. Plutôt que d'attendre le bonheur, des gens, des lieux, et des évènements, je demande à Dieu de m'aider à m'accepter tel que je suis. Quand un problème me dépasse, les Douze Etapes m'aident à grandir par la souffrance. La connaissance que j'en retire pourra peut-être servir à d'autres qui souffrent du même problème. Comme l'ajoute Bill : " Si la souffrance fait son apparition, nous devons consentir à en tirer une leçon, et à aider les autres à en faire autant . Si nous nageons dans le bonheur, nous l'acceptons comme un don et rendons grâce à Dieu ".

dimanche 25 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Une nouvelle dimension

Aux derniers stades de notre alcoolisme, la volonté de résister avait fui. Néanmoins, lorsque nous admettons notre défaite totale, et lorsque nous devenons entièrement disposés à faire l’essai des principes des A.A., notre obsession nous quitte et nous entrons dans une nouvelle dimension : la liberté entre les mains de Dieu tel que nous Le concevons.
Point de vue de Bill p. 283

J’ai le bonheur de faire partie de ceux qui ont connu cette impressionnante transformation dans leur vie. Quand j’ai passé la porte des A.A., seul et désespéré, j’étais découragé au point de croire n’importe quoi. L’une des choses qu’on m’a dites était : « Ca pourrait être ton dernier lendemain de la veille, sinon tu peux continuer de tourner en rond. » De toute évidence l’homme qui m’a dit ça se portait beaucoup mieux que moi. J’ai aimé cette idée d’admettre ma défaite et, depuis, je suis libre ! Mon cœur a entendu ce que ma raison n’avait jamais voulu entendre : « Etre impuissant devant l’alcool n’est pas la fin du monde. » Je suis libre – et reconnaissant !

samedi 24 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Apprendre à s’aimer

L’alcoolisme nous isolait, même si nous étions entourés de personnes qui nous aimaient … Nous recherchions la sécurité émotive en dominant les autres ou en étant dominés … Nous avons encore vainement tenté de trouver la sécurité dans quelque forme malsaine de domination ou de dépendance.
Point de vue de Bill p. 252

En faisait mon inventaire personnel, j’ai découvert que j’entretenais des relations malsaines avec la plupart des personnes qui occupaient une place dans ma vie, mes amis et ma famille entre autres. Je me suis toujours senti seul et à l’écart des autres. J’ai bu pour engourdir ma souffrance affective.
Mais en m’abstenant de boire, en ayant un bon parrain et en pratiquant les Douze Etapes, j’ai pu remonter dans ma propre estime. Les Etapes m’ont d’abord appris à devenir mon propre meilleur ami, puis à m’aimer moi-même, enfin à tendre la main aux autres et à les aimer.